Larmond d'Orsane

De Marches du Nord
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Les armoiries d'Aroche : contrairement à la croyance populaire, les clés (qui étaient l'emblème d'Othond le Bossu) ne sont pas techniquement surmontées de l'Étoile Première, mais du sceau de Greold le Dévot, utilisant une variante typiquement ondrène de l'étoile des Pères...
Larmond d'Orsane, Prévôt d'Aroche, deuxième fils du Duc-Gouverneur Lamdo d'Orsane et son héritier putatif (son grand frère est malheureusement bâtard et donc "relégué" au rang de régent d'Orsigile).

C'est apparemment le digne fils de son père : riche, ambitieux, intelligent mais sans doute les yeux un peu plus gros que le ventre... Larmond étant marié depuis bientôt 5 ans à une des filles du duc de Marale les maisons nobles d'Orsane et de Marale seront donc plus liées que jamais lorsqu'il succédera à son père, et les deux duchés constitueront un solide "parti" dans l'Empire de Rem.

Jeune (23 ans), le "petit" Larmond ne paye pas de mine : il n'a guère d'expérience militaire, un visage très quelconque surplombant un châssis d'adolescent dégingandé et un regard souvent rêveur. Mais il semble posséder juste assez de sens politique pour s'être efficacement entouré d'une garde rapprochée de Hotars (les mercenaires hornois), d'une sénéchale compétente et d'une administration diligente, mais surtout d'une garde solide sous le commandement du vétéran Dorvas le Bras.
Que ce soit par chance, grâce au soutien paternel ou le signe de talents cachés, il faut bien admettre que la grande cité continue de prospérer depuis qu'il la dirige, et ce malgré l'antagonisme des Seigneurs du Nord, les récentes émeutes qui ont secoué la ville basse ou la constante menace de la pègre locale. Il semblerait même que son gouvernement tienne la dragée haute à la puissante "Haute-Guilde" qui rassemble les corporations citadines, alors même que ses notables lui préféraient presque tous l'ancien taulier, Berinor de Salviane.

Après bien des années d'un mariage infructueux, qui a fait craindre que son épouse ne soit stérile, Larmond a enfin eu un fils aux Labours de l'an 39, baptisé Larnor.

Secret accessible aux Protagonistes ayant participé à la première expédition à Aroche.


Ceux qui l'ont rencontré peuvent confirmer que Larmond d'Orsane cache en fait très bien son jeu : tout en affichant des airs gentiment lunaires, le jeune prévôt est en réalité un fiefé manipulateur et un fin stratège. Assez fin, en fait, pour ne pas souhaiter qu'on le voit venir...


Le Cartel

Depuis l'été de l'an 37 (È.I.) et la signature d'un contrat "historique" avec le Duc-Gouverneur des Marches du Nord, la grande arche d'Aroche est devenu le centre d'un puissant "cartel" composé des armateurs Melangoline, des banquiers Torodine de Felriane, des corsaires Maletudine (au service des précédents) et de la faction "impériale" de l'Armée du Nord, représentée par le jeune prévôt Larmond.
À eux tous, ils tentent notamment de constituer une flotte militaire capable non seulement de débarquer par le nord de la Marche des Lacs pour régler une bonne fois le conflit qui y oppose le prévôt Rhilder le Fou à la coalition indigène du chef oloden Kainen Tahrel, mais aussi de mettre fin à la piraterie au large des Îles de Grès (qui taxe sévèrement les bénéfices que les Marches rapportent au duché d'Orsane). À l'été 39, deux des navires de la toute nouvelle flotte de Larmond ont participé à l'opération du Cartel menée dans la Baie des Guivres contre les navires de la redoutable pirate Valeria "Negra". L'opération a été un succès, la flotte pirate anéantie et les Melangoline ne tarissent pas d'éloges quant au comportement héroïque des navires du Prévôt d'Aroche, dont le Larnor, nommé selon le jeune fils de Larmond.

La chute

Tout auréolé de cette gloire martiale, Larmond s'est laissé convaincre d'organiser une cérémonie de présentation de son fils au peuple d'Aroche, au mois des Charbons de l'an 39. La cérémonie fit impressionnante et attira une vaste foule. Larmond y fit un discours assez remarqué où il présenta le petit Larnor comme l'avenir Ondrène des Marches du Nord, tout en faisant de multiples allusions à l'héritage Ondrène - jusque dans les broderies de la cape qu'il portait pour l'occasion, qui reprenait les motifs de la mythique Couronne des Ondrènes. Le discours suscita l'approbation bruyante de la foule assemblée.

Le Prévôt d'Aroche n'eut toutefois pas le temps de profiter de cette nouvelle popularité. Sur le chemin du retour, à peine arrivé devant les portes de sa Citadelle, résonna la Chanson-qui-Tue, le chant Emishen qui annonce la mort des esclavagistes. Et malgré l'escorte considérable qui l'accompagnait et les multiples précautions prises, Larmond fut assassiné dans la cour de la Citadelle sous le nez de ses Hotars, et le mystérieux assassin parvint à échapper aux dizaines de gardes présents...