Abbaye de Brasure

De Marches du Nord
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L'abbaye de Brasure est le centre religieux de toute la Marche des Lacs : hébergeant les quatre Ordres masculins (Officiants, Pénitents, Consignants et Combattants) du Culte des Pères autant que la Bibliothèque Impériale au point d'employer près de 400 personnes (prélats, moines, novices, soldats, serviteurs séculiers...). Ses remparts protègent aussi bien l'abbatiale et son large temple que les greniers et dépôts de minerais de la cité minière de Brasure, où l'autorité des abbés exercent s'exerce également.

Plus ancienne et plus vaste que le Temple de Darverane, ayant en réalité précédé le bourg de Brasure car fondée peu après la première colonie ondrène de "Dhar-Verann" (en -124 avant l'È.I., exactement) par des missionnaires venus de Lycène, l'abbaye est l'une des plus vénérables constructions "dirsen" de toutes les Marches du Nord (quoique remaniée et agrandie maintes fois), le second foyer de colonisation de toute la Région des Lacs et le dépositaire de son histoire (comme de ses archives administratives, ses registres, ses cartes, ses légendes...).

► Curieusement, à part Esébilio le Brasain qui en est (ostensiblement) issu, nos Protagonistes ont attendu l'Épisode 48) "Meurtres à l'Abbaye" pour y mettre enfin les pieds.


Histoire

Quelques années après l'établissement du village de Dhar-Verann, des moines pénitents et des fidèles ayant, échappé de peu à l'invasion de Lycène puis à la destruction du grand monastère de Rivelune par les Lorunois, arrivèrent au bout de la Grande Chaussée au bout d'une longue errance. Sous la direction du zélote Bœmond, alors en rupture avec le clergé des Pères [1], ils bâtirent un petit ermitage dans les Monts Torallen, sur le piton rocheux que Rem leur désigna d'un trait de foudre lors d'un terrible orage (événement illustré par une large fresque dans l'actuel réfectoire).

À partir de -113, la découverte de minerais dans ces montagnes y attira une population grandissante de mineurs, d'étameurs et de forgerons qui fondèrent bientôt le village de Brasure au pied du petit moutier : avant le décès de son fondateur en -86, le bourg comme la congrégation avaient grandi au point de se doter d'un véritable temple, d'un petit hospice et même d'un scriptorium où furent établies les premières chroniques de la Région des Lacs.
Pourtant, le monastère n'était toujours pas formellement reconnu par la lointaine Primature de Marale, les enseignements de Bœmond "le Sage" étant jugés trop mâtinés de croyances par trop œcuméniques...

La légende veut alors que, lors de la Deuxième Guerre Nordique, une sorcière qui s'était jointe aux belliqueux Oloden ait lancé des nuées de corbeaux sur l'armée des, les oiseaux en furie harcelant hommes et chevaux pendant plusieurs huitaines. Le maléfice ne fût levé que par l'intervention du Prieur Ulfrik "le Flambeau" qui, ayant exorcisé cette hérétique par le bûcher, en fût finalement récompensé par le titre d'abbé, son monastère devenant officiellement une abbaye des Pères en -27.


▼ Chroniques de l'abbaye, accessible avec Histoire 3 ou Culte des Pères 2


Ermitage originel

Les origines de l'abbaye remontent jusqu'à Lycène, au II° siècle avant l'Ère Impériale, à une époque où l'expansion du clergé des Pères hors des plaines de l'Arem atteint le golfe de Meren et y rencontre l'hostilité du culte ondrène –mais heremide– de Horbram, qui s'est particulièrement durci à Lorune pour éradiquer les anciennes pratiques druidiques. Malgré ces tensions, l'Étoile des Pères y supplante peu à peu les rites des Eaux Jumelles (dont les Ondhorœn n'ont que faire) et, vers -150, les Remans bâtissent le monastère Rivelune qui sera le berceau de l'ordre des Pénitents.
Et ceux-ci démontrent vite leur sens du bon voisinage puisque, en -132, des Remans radicaux menés par quelques moines pourchassent des "Muréniens" jusque sur les terres ondrènes de Tharguel, déclenchant une série d'incidents de frontière menant (parmi d'autres facteurs géo-stratégiques) à l'invasion de Lycène par les Lorunois en -131.

La région de Rivelune est dévastée (pour la première fois mais pas la dernière), son monastère incendié et la plupart des prêtres brûlés vifs à l'intérieur, mais un certain Frère Bœmond survit miraculeusement. Se sachant désormais protégé par la grâce des Pères, déçu par la faible réplique du Culte à la menace ondrène (les Pères échouant en effet à motiver le Roi des Aramides à entrer en guerre pour leur compte), Bœmond entraîne quelques dizaines de moines et croyants rescapés des paroisses voisines en quête d'une terre promise où rebâtir leur vie religieuse, loin de la sauvagerie des païens et de la lâcheté du haut-clergé.
Après bien des déboires, leur fraternité errante arrive au bout de la Grande Chaussée, à Dhar-Verann où une communauté de chasseurs ondrènes s'est établie depuis peu : quoique les premiers rapports soient amicaux, les religieux préfèrent tout de même s'installer à quelques distances et, alors qu'ils explorent les Monts Torallen, bientôt pris dans un spectaculaire orage d'été, Rem leur désigne d'un éclair le piton rocheux où ils bâtissent leur ermitage vers -127...


Fondation de Brasure

Les premières années sont dures et, malgré un stoïcisme qui confine à la mortification, la fraternité ne survit qu'avec l'aide de la tribu des Rimdehl (que Bœmond tente en vain d'évangéliser) mais, en -113, la découverte d'un gisement d'étain à quelques lieues de leur petit monastère change leurs vies à tous : les prospecteurs affluent dans ces montagnes, les mineurs fourbus prennent l'habitude de se reposer et de se soigner auprès des religieux qui vont graduellement y gagner de nouveaux fidèles, ils y construisent une forge et un premier étameur s'y installe.
Lorsqu'on ouvre une mine de cuivre en -108, un village minier se bâtit bientôt au pied du monastère : Brasure est né, principalement peuplé de colons ondrènes mais dont un nombre croissant épouse le credo des Pères, presque aussi sévère que leurs croyances ancestrales dans la version prêchée par l'austère Bœmond. Quand il décède en -86, une crypte est creusée en son honneur sous le premier temple, encore en chantier.

De nouveaux colons arrivent peu à peu dans la vallée de Cainil, et parmi eux un nombre croissant de Dalanes qui, mal accueillis à Darverane, lui préfèrent généralement le village minier : c'est ainsi que les Caldoran s'y établissent en -76 et développent le futur quartier des Étameurs. Et lorsque les réfugiés de la Guerre des Lunes affluent à partir de -68, le monastère s'agrandit en même temps que le bourg : les moines se dotent d'un petit hospice, plantent des jardins autour de leur temple récemment achevé et l'office des scribes –qui servaient les exploitations minières depuis bientôt quatre décennies– est bientôt étendu à un véritable atelier d'écriture et d'enluminure.
L'annaliste Frère Hélidor de Holterune établit d'ailleurs les premières vraies chroniques de la future Marche des Lacs à partir de -67, ses successeurs travaillant depuis à retracer l'histoire oubliée des premiers colons.


Dogmes & territoires

Quoique les fonctions du monastère réclament que des moines Consignants se joignent aux Pénitents locaux avec l'assentiment de leurs monastères ou abbayes d'origines, la congrégation de Brasure n'est toujours pas reconnue par la Primature des Collines, basée à Marale et alors la plus vaste de tout le Haut-Royaume. Au Conclave de -61, en pleine Guerre des Lunes, ce désaveu est justifié par « la dérive du dogme de Bœmond hors de l'orthodoxie des Pères », ses enseignements et ses écrits intégrant il est vrai des règles monastiques indéniablement inspirées par la Liturgie "heremide", diverses références à la mythologie ondrènes et quelques notions plutôt emishen (en particulier la métaphore des oiseaux comme messagers divins).
Ce genre de variations théologiques n'étant pas exceptionnel dans les régions récemment évangélisées, il est aussi possible que la mise à l'écart de Brasure eut été une manœuvre du Primat marélien pour freiner l'expansion des récentes Primatures de l'Échine et des Lunes (cette dernière justement fondée à la fin de la guerre éponyme), chacune retranchant un peu de juridiction au clergé des Collines. Quoiqu'il en soit, les guerres nordiques allaient changer la donne...

La Première Guerre Nordique éclate en -45 et les Veneurs de Darverane s'y font entraîner par la noblesse d'Aroche mais, par amitié pour les Rimdehl autant que parce les combats se déroulent assez loin de leurs montagnes, Brasure parvient à rester neutre. Quoique le monastère s'entoure de remparts par précaution, le prieur d'alors, Philéon le Felmar, aurait même encouru la colère du Veneur Orwing pour avoir soigné des blessés des deux camps...
Mais la cité minière et son monastère sont emportés dans la Deuxième quand les Rimdehl se joignent aux Oloden en -28 pour chasser les colons de la vallée de Cainil comme des mines montagnardes : sommés de choisir un camp, les moines se rangent évidemment du côté des mineurs qui ont fait leur prospérité. Le bourg

puisqu'elle oppose les Oloden et les Rimdehl s'y joignent aux Oloden pour repousser les Ondrènes hors des Monts Torallen. Ondrènes pour la


Lorsque la éclate à partir d'Aroche et entraîne , Brasure

fermeture d'étain, mais mine d'or

Bibliothèque impériale

an 12

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Congrégation

Si l'ermitage originel ne devait pas compter plus d'une vingtaine de personnes, l'abbaye actuelle héberge 6 prêtres de l'ordre des Officiants (y compris l'abbé lui-même et son secrétaire), 53 moines Pénitents qui observent encore aujourd'hui la "Règle de Saint-Bœmond" et dont une petite moitié travaille à l'hospice, 124 Consignants (incluant le bibliothécaire et le recteur), 47 Combattants (depuis le "siège" de Brasure par les Oloden en l'an 37, qui a tout de même fait 4 morts parmi les soldats du Temple), 68 novices des trois ordres monastiques, 32 étudiants "laïcs", 7 parcheminiers en résidence (vu le volume de papier consommé par la bibliothèque ou vendu à Darverane) et encore près de 50 séculiers de plus : artisans, ouvriers, portefaix, muletiers... pour la plupart logés en ville plutôt qu'au sein de l'abbaye.

la Prélature

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Quoiqu'en disent les Darverins, la stabilité de Brasure, l'indépendance de ses clercs, leur influence économique et administrative font des abbés de Brasure des gouvernants bien plus durables que les seigneurs ou prévôts successifs de la Marche. Ce que même la Sénéchaussée a admis (tacitement) en installant ses offices auprès de l'abbatiale plutôt que dans la remuante Cité des Lacs...

En particulier, l'actuel abbé Ronan de Palerive, en poste depuis 13 ans, est un ancien censeur de l'Inquisition, exceptionnellement promu de l'ordre des Pénitents à celui des Officiants par la grâce personnelle de Son Éminence, à une époque où [[l'hérésie druidique et la personnalité du premier prévôt de Darverane préoccupaient la nouvelle Primature du Nord. Si Ronan s'est montré depuis un administrateur efficace et un fidèle protecteur de Brasure, il semble que l'opulence, le confort et l'entre-soi de l'abbatiale l'aient quelque peu "émoussé", au point qu'il n'ait plus guère quitté son abbaye depuis quelques années.

Ronan "le Pieux" est néanmoins assisté dans ses tâches religieuses et administratives par les Doyens de l'abbaye :

  • le Père-Prieur Kalæn, bras-droit de l'abbé, est un pénitent quadragénaire très maigre qui n'aime rien tant que l'ordre et la routine, mais possède une connaissance proprement encyclopédique des textes religieux,
  • le cellérier Gueyan "l'Astrologue", de facto intendant malgré le surnom dû à son habitude de compter les "astres", un mongrel jovial qui gère habilement les finances de l'abbaye, de la ville et soutient même les fermiers de Cordane lors des années difficiles (et c'est peu dire qu'il y eut),
  • le bibliothécaire Harmowald "Mange-Livre", frère consignant en charge du scriptorium, ses quelques 90 secrétaires, enlumineurs, scribes, comptables, érudits et novices, mais aussi les archives et la précieuse cartothèque de la Bibliothèque Impériale. S'il devrait partager ces responsabilités avec le vénérable Tudwal de Gelaine, cet érudit est bien trop accaparé par ses recherches historiques pour se préoccuper de ce qui se passe hors de son étude...
  • le recteur Frère Bastian, dirige la formation des novices autant que l'école abbatiale, ouverte aux étudiants laïcs (mais payants) : formé à l'université de Paremine, il promeut des théories pédagogiques qui laissent perplexes le reste des doyens.

Cinquième des adjoints de l'abbé et de loin le plus jeune, le chevalier du Temple Finndair de Morholt dirige la 50aine de soldats (lanciers, archers et cavaliers) de la Commanderie locale, tout en exerçant une influence certaine sur son collègue de la garde citadine...


Histoire

Fondée par un groupe de moines peu après que l'armistice ne soit déclarée entre Greold et les Eritorden. Moitié consignant, moitié pénitent, le groupe avait pour but de venir porter main forte au Temple de Darverane pour porter la voix du Culte dans les Marches du Nord. Brasure fût choisi pour sa position en retrait et du fait de l'épanouissement récent de la petite ville, suite à l'arrêt des hostilités. Bien évidemment, la conversion des sauvages Emishen ne fonctionna pas comme prévue et la petite abbaye stagna pendant de nombreuses années, symbolisant avant tout l'orgueil du Culte. Les moines et serviteurs séculiers n'étant pas assez nombreux, l'abbaye commença à connaître des problème d'entretien et différentes ailes furent abandonnées peu à peu suite à un état de délabrement assez inquiétant. C'est en l'an 12 de l'Ère Impériale que l'Abbaye connue une seconde jeunesse sous l'impulsion de Modram le Bâtisseur. La création de la Bibliothèque Impériale et l’adjonction de l'Abbaye de Brasure à cette dernière assura un nombre satisfaisant de moines, de serviteurs et surtout des revenus et une occupation quotidienne aux fidèles des Pères. Il ne fallut que trois ans pour que l'Abbaye retrouve sa splendeur d'antan. Cinq années furent encore nécessaire pour que cette dernière puisse redevenir indépendante financièrement.

Le cloître de l'Abbaye de Brasure





L'Abbaye

L'abbaye dispose des pièces suivantes :

  • Une chapelle où peuvent se tenir une centaine de personnes assises, autant peuvent tenir debout au fond si besoin.
  • Un grand cloître et son jardin centrale ou se déroulent la plupart des discussion informelles entre les moines.
  • Une salle capitulaire où sont prise les décisions impliquant la vie de l'abbaye nécessitant la présence de tous les moines.
  • Une salle d'étude pour les jeunes voulant entrer dans les ordres. Souvent confondu avec un scriptorium par les visiteurs.
  • Un réfectoire
  • Une cuisine
  • Les cellules des moines, à l'étage.
  • Des bureaux. Un pour l'abbé, un pour le camérier et un aménagé pour les travaux de Tudwal.
  • Les bains
  • Deux dortoirs, un pour les serviteurs, un pour les visiteurs.
  • La fameuse bibliothèque de l'Abbaye.


Organisation

La Chapelle

Les offices religieux sont dirigés par le Prieur Kalaën l'Intendant. Sous ses ordres directes se trouve le Préchantre Brunillin l'Austère, qui s'assure que tout est prêt pour les offices, organise les temps de prière et s'occupe d'enseigner les chants aux fidèles.

On trouve aussi un pénitent, le prédicateur Gerluin d'Orsigile qui s'assure que la parole du Culte des Pères soit correctement propagée dans à Brasure (pour le moment). Il n'hésite pas a rappeler à l'ordre les moines qui feraient le moindre écart, ainsi qu'au iconoclastes. Il est un peu moins virulent avec ceux qui sont moins éduqués, considérant qu'il est de son devoir de leur apprendre ce qu'ils ne savent pas forcément. Il voit par exemple les Emishen comme des sauvage qui n'ont pas eu la chance d'avoir reçu une éducation religieuse véritable.

Le Cellarium

La chambre aux provision, mais aussi les finances et la gestion du patrimoine au Cellérier Gwayan l'Astologue. Ce dernier est un ancien marchand, s'étant tourné vers les ordres après été sauvé par des Templiers, lors d'une attaque de brigands où il a vu famille et amis se faire massacrer. Son ancien métier l'a rapidement poussé au statut qu'il occupe actuellement, prenant la place de l'ancien Cellérier qui utilisait une énergie considérable pour des résultats moyennement satisfaisant. Depuis dix ans, les moines vivent confortablement et n'ont ni eu a sauter de repas, ni manqué de papier malgré les rudes hivers, les crises d’approvisionnement de Brasure et autres impondérables.

Sous les ordres de Gwayan l'Astrologue se trouvent

  • Un grainetier, chargé de veiller au bon ensemencement des terres qui restent à disposition de l'Abbaye.
  • Un jardinier, qui s'occupe de cultiver fruits et herbes aromatiques et médicinales.
  • Le cuisinier de l'abbaye.

Le moine a mis en place un système d'approvisionnement basé sur plusieurs marchands, évitant ainsi qu'un retard de livraison n'affectent l'abbaye. Il a aussi organisé les stocks et conserve toujours plus d'un mois de provision, que ce soit en nourriture, encre, parchemin ou autre, pour parer à tout problème. L'abbaye disposant de plus de terre qu'elle ne pouvait en exploiter, il en loue certains champs à des paysans contre une partie de leur production.

Il gère aussi tous les aspects pécuniers relatifs aux travaux que les moines effectuent de temps à autres pour certains nobles. Il fixe les tarifs, s'assure du payement et des modalités diverse.

Le Scriptorium

Dirigé par le Bibliothécaire Hamoald Mange-Livre, le scriptorium a la charge de la copie de documents aux provenances variées.

L'abbaye ne disposant pas d'une salle dédiée à la copie, c'est donc généralement dans leurs cellules ou dans l'un des rares bureaux que les moines s’attellent à la copies de documents aux provenances variées. Parmi les moines copistes, on peut notamment compter :

  • L'Archiviste Tudwal de Gelaine qui a prit la charge de la section cartographie depuis plusieurs décennies et a créé un des rares groupe de travail sur l'archéologie
  • Son disciple, l'archéologue Esébilio le Brasain, souvent en déplacement pour faire des relevés de terrain. Sa maîtrise du Kerdan fait qu'il traite généralement les documents provenant des bateliers.
  • Deux cartographes.
  • Cinq enlumineurs.
  • Un peintre-copiste, reproduisant les ouvrages artistiques décrivant des scènes religieuses et vendant des copies pour certains nobles. Cette activité suggérée par Gwayan l'Astrologue après une longue discussion avec le prédicateur Gerluin d'Orsigile, sur la façon de propager la foi a assuré une rentrée d'argent non-négligeable à l'abbaye.

La Bibliothèque

L'inventaire récent de la bibliothèque indique la présence de 568 manuscrits originaux. Elle contient aussi approximativement le même nombre de traductions, faites par les moines copistes. Pour autant tous les manuscrits n'ont pas été traduit, car en effet, les moines effectuent généralement au moins deux traductions, une destinée à rester dans la bibliothèque, l'autre partant pour le Temple des Patriarches où se trouvent un réel scriptorium, où des moines-copistes effectuent des copies directement des traductions produites à Brasure. Il est en effet pratique pour la Bibliothèque Impériale de s’acquitter de la tâche de recopie en y soumettant quelques années ses jeunes consignant encore en formation. Ce n'est que plus tard qu'ils sont envoyés vers des tâches plus importantes dans les autres abbayes.

La bibliothèque dispose aussi d'une section cartographie, dont Tudwal de Gelaine s'est peu à peu approprié la responsabilité. Étant celui qui y passait le plus de temps et son plus important fournisseur, Hamoald Mange-Livre n'y a pas vu de problème. On y trouve des un catalogue impressionnant de cartes et textes sur les Marches du Nord, parmi lesquelles :

  • Les premières cartes établies par les Ondrènes, il y a plus d'un siècle.
  • Quelques vieux textes historiques hornois sur le sujet.
  • Les chroniques de la conquête du nord.
  • Des carnets d'explorations kerdans, traduits par Esébilio le Brasain.
  • De très anciennes tablettes runiques, que Tudwal s'est procurée on ne sait où.

Les Séculiers

Plus nombreux que les moines, les séculiers sont les petites mains qui font tourner l'abbaye. On en trouve toujours un discrètement dans l'ombre des moines a responsabilité, que ce soit pour aller chercher des parchemins vierges, changer les bougies ou passer le balai. Parmi ceux là, on peut tout de même noter la présence d'un ébéniste et d'un forgeron, passant une fois la semaine pour aider aux réparations contre des bonnes grâces, une demi douzaine d'enfants envoyés par leur parents pour entrer dans les ordres et un vieux boiteux grabataire dont on se sait pas trop s'il est la pour vraiment participer à la vie de l'abbaye ou par charité.

  1. La prélature actuelle attend d'ailleurs toujours la canonisation de son vénéré fondateur.