Catégorie:Bastion Septentrional

De Marches du Nord
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L'emblème du Sanctuaire sur la "croix boréale", devenu l'écusson des Hotars de l'Armée du Nord.
La vieille forteresse que les locaux appellent "la Bastide", après avoir été longtemps la prison d'Aroche, a d'abord été prêtée comme garnison à la communauté hornoise il y a environs une décennie par Berinor de Salviane. À partir de l'an 33, sous l'égide du puissant chef-mercenaire Jhardogrohn[1], fort de son alliance avec le nouveau prévôt de la cité Larmond d'Orsane[2], des centaines de Hotars s'y sont rassemblés pour en faire leur "Bastion" : une enclave autonome, séparée de la cité qui l'entoure par de hauts remparts, où ils peuvent vivre entre eux selon les coutumes du Sanctuaire et la séculaire Liturgie des Gardiens, qu'ils appellent désormais le Bastion Septentrional [3].

Les riverains vous diront que si l'on entend parfois de drôles de litanies monter de la forteresse (en particulier le soir d'Hered), depuis la fin des travaux intérieurs il y a quelques années, les Hornois sont des voisins d'une rare discrétion mais qui, en retour, ne laissent jamais personne rentrer chez eux...


...sauf un autre Hornois

L'unique "étranger" qui semble avoir visité l'endroit était le jeune sergent aujourd'hui devenu commandat de l'Armée de Tal Endhil sous le nom de "l'Inflexible Gardien, Dharomjarn à l'Étendard de la Foi", mais longtemps appelé "Bahardabras le Hornois".
Ainsi, en parallèle de la première expédition à Aroche des Talendans, lors d'une mission diplomatique commanditée par le Bailli Durgaut (alors lui-même simple "capitaine" de la garnison-mercenaire de Tal Endhil), Bahardabras s'y est rendu pour négocier l'embauche de mercenaires et en est ressorti sous son nouveau nom (!?).

D'après lui, si l'extérieur de la bastide est une construction remane en grosses pierres mal équarries, l'intérieur a été entièrement reconstruit dans le style froid et géométrique de l'ancien Royaume de Horne. La cour intérieure dallée est encadrée par de hauts murs neufs, taillés au cordeau, qui forment un rempart intérieur percé de fines archères et couvert d'une galerie ombreuse où, dans les arcs brisés, s'encadrent des sentinelles.
Parfaitement plane et carrée, quoique les coins biseautés répondent à la forme octogonale de la fontaine centrale, la cour donne à droite sur une grande porte plus large que haute et doublée d'airain (le temple d'Herem), à gauche sur une sorte de poterne (les écuries, étables, et quartier du personnel).
Face au grand portail d'entrée, un vaste escalier aux marches raides monte vers les arcades, seul accès vers le large donjon qui, malgré ses 6 étages, est largement dominé par le clocher du temple...


Hiérarchie du Bastion

Malgré la xénophobie des Hornois et leur refus général de s'expliquer aux "Moindres-Sangs" (c'est à dire toutes les ethnies qui, contrairement à eux, ne descendent pas en droite ligne des Premiers), un nombre grandissant d'Endilans ont peu à peu découvert certains aspects du Bastion, que ce soit par l'alliance militaire qui le lie à Durgaut, leurs arrangements avec Bartolome Sotorine durant les aventures maritimes de l'hiver 37 ou la représentation désormais officielle de leur seul diplomate, curieusement "assez kerdan" : l'Ineffable Émissaire du Bastion, Rovisto à la Tour des Annales.
C'est ainsi que différentes structures du Bast


▼ Secrets réservés aux rares PJ à y être admis. ▼


Rovisto, Esébilio et bien sûr Dharomjarn peuvent déjà lire le récit de la première visite de Dharomjarn.



  1. Quoique certains l'appellent "l'Immortel Seigneur des Batailles, Jhardogrohn au Trône d'Airain" : ça claque un peu...
  2. Et, techniquement, suzerain de toute la Marche éponyme.
  3. Puisqu'il semble également exister un Bastion "Sylvestre" à l'Ouest, un Bastion "Mordoré" au Sud et, depuis peu, un Bastion "du Levant" en construction à Felriane.