Tardil de Bedlam

De Marches du Nord
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Éleveur de chevaux ruiné par l'offensive des Kormes il y a quelques mois, ami de Mérane et Lel'Liamil, vétéran de l'Armée du Nord, survivant du siège de Tal Endhil, brièvement intendant du Bailliage de Tal Endhil, devenu bras droit du Prévôt Durgaut et membre de son Conseil, le brave Tardil, toujours calme, sage et fiable, a finalement été promu Grand Échevin de la Marche des Lacs à l'été 39.

S'occupant essentiellement de faire tourner les Offices de la citadelle de Darverane, et d'aider Nicéas Vasaride dans la gestion des finances de la Marche. Avant même que Durgaut ne devienne d'abord simple bailli deux ans plus tôt, Tardil avait été rejoint par son neveu Colom, alors pressé de s'installer à Tal Endhil. Entre sa tonsure monastique qui n'a pas encore repoussé et le ventre très rond de sa jeune épouse Norinne, il n'est pas difficile de reconstituer que l'ex-moinillon a rompu ses vœux avec cette fille de maçon, et qu'ils ont fuit "au bout du monde" pour échapper aux familles furieuses.
Colom est en tous cas devenu le secrétaire personnel de son oncle, et l'a donc accompagné (avec son épouse et leur enfant aujourd'hui âgé de 22 mois) à la Prévôté de Darverane.


▼ Secret réservé à la "Persienne aux Lilas" ▼


Vers le début de l'été 39, parmi quelques scribes de la Prévôté venus s'encanailler au cabaret, des Nocturnes ont repéré Colom, le neveu et secrétaire particulier de Tardil de Bedlam, l'intendant et bras droit du Prévôt, récemment promu Grand Échevin de la Marche. Ce Colom était de loin le plus sage de la bande, sans doute parce qu'il a été moine avant devenir jeune père, mais les serviteurs de la Matronne se sont subtilement débrouillés pour qu'il passe une excellente soirée et soit tenté de revenir. Ce qui s'est finalement produit quelques huitaines plus tard et, cette fois, une "Parfumeuse" l'y attendait : à l'aide de ses parfums alchimiques, elle l'a incité à essayer l'herbe-nuage, une drogue locale plutôt bénigne... à moins qu'on y mêle exprès des substances addictives.
Une nouvelle connaissance de Colom lui a donc gentiment fait goûté ce narcotique modifié, lui en a offert un peu à emporter chez lui, attendu qu'il revienne pour cette fois lui en vendre... et se débrouiller pour qu'il finisse la soirée dans les bras d'une putain fehnri spécialement telentueuse nommée Nyhala. Ils se sont tellement plu que Colom a commencé à lui rendre visite dans sa petite sous-pente du ghetto et plus il s'attachait à elle, plus ils se sont racontés leurs malheurs et leurs vies privées... Jusqu'à ce qu'un soir, Colom trouvent deux sbires particulièrement affreux de la Matrone Varindhiprinya en train de tourmenter la pauvre Nyhala en lui réclamant une petite fortune qu'elle n'avait pas (ni lui non plus) : de fil en aiguille, Nyhala a réussi à suggérer à son amant qu'il pourrait la protéger en fournissant des informations aux Nocturnes.

La prochaine phase devait être de l'amener à révéler un secret suffisant pour pouvoir le faire chanter avec cette trahison, mais avant qu'on en arrive là, Colom a proposé un renseignement précieux, dont il pensait qu'il valait bien la liberté de son amoureuse : par une petite indiscrétion de son oncle, Colom avait découvert que le Primat était mourant.
Et puis, un jour, Colom a entendu Tardil se plaindre à son épouse que « les dernières volontés du Primat vont tous nous envoyer en enfer... ».