Féodor de l'Escarpe

De Marches du Nord
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Quoique seulement "chevalier", Féodor est un natif de Lycène et un officier déjà fort célèbre, récemment adoubé et promu général, désormais à la tête du château de l'Escarpe, dans la Marche des Lisières.

Orphelin de garnison, il est devenu spadassin sur les quais d'Enssyane dès son adolescence. Trop intelligent pour rester un porte-lame à la petite semaine, il a réussi à se faire écuyer du chevalier errant Rhobard de Basale. Au fil de ses pérégrinations, il a rassemblé autour de lui un groupe digne des Talendans : une érudite kerdane (dont il fut l'amant), un archer lewyllen, une voleuse fehnri... Ses talents et ceux de ses amis lui valent d'être remarqué en haut lieu. Bombardé lieutenant puis capitaine dans l'armée de Salviane, il devient un protégé du prévôt Berinor de Salviane qui a l’œil pour les gens brillants et ambitieux.
Âgé d'à peine 25 ans, Berinor le fait chevalier. Il est alors l'un des commandants préférés. Commandant la place-forte de l'Escarpe, c'est un type qui, a bien des égards, ressemble au Bailli Durgaut : jeune, brillant, ambitieux, de bien plus basse extraction que la plupart des officiers et apparemment pas intimidé le moins du monde, c'est à la fois un redoutable combattant, un meneur d'hommes éloquent et -paraît-il- un excellent stratège. Ce qui n'empêche pas qu'on soupçonne son avancement de devoir d'avantage à certaines intrigues qu'à ses succès militaires...

Il n'a guère eu l'occasion de démontrer ses talents dans le récent conflit contre Kainen Tahrel, d'autant que le contingent qu'il préparait pour envahir le territoire des Oloden a du être ramené d'urgence vers la Marche des Lisières quand les Kormes de Lashdan en ont mis les campagnes à feu et à sang.
Son propre château a d'ailleurs été assiégé un moment, avant que les rebelles n'abandonnent pour plutôt s'en prendre à Berinor, puis finalement semer la destruction vers la côte Nord-Est...

Ce qui suit est super-méga-secret : PAS TOUCHE !


Suite à l'empoisonnement de la famille de Berinor en l'an 35, dont il a lui aussi été la victime, Féodor et une poignée de compagnons fidèles ont d'abord réussi à identifier le poison grâce à l'aide d'un alchimiste fehnri de Salviane, puis remonté la piste du-dit poison jusqu'à la Ruche des Braséros d'Améthyste qui, plutôt que de subir la vengeance du baron-prévôt, les pointa vers l'acheteur du produit...
Bien des complices et des intermédiaires plus tard, Féodor fit son rapport à Berinor de Salviane qui, lui, comprit aussitôt qu'on avait tenté de l'exclure de la Conspiration des Ondrènes, probablement sur ordre direct de "l'Héritier" du trône des Ondrènes –dont il n'avait jamais vraiment percé l'identité, puisque même son Premier Écuyer, empoisonné en même temps que les autres convives, n'avait apparemment pas été averti. Alors, avec la plus grande précaution, Berinor et Féodor entamèrent une lutte feutrée contre ce nouvel et mystérieux adversaire...