Mine Bénie

De Marches du Nord
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La "Mine Bénie", ainsi surnommée depuis une apparition divine qui y a sauvé les Talendan assiégés par des Kormes, est une mine d'argent ouverte en l'an 20 (il y a 17 ans) et exploitée depuis le village de Tal Endhil, dont elle est la principale source de richesse.
Le Bailli Durgaut, a toute autorité pour gérer l'extraction de minerai tant que l'état-major de Bragone reçoit la moitié de sa production (comme pour tout les monopoles impériaux).

Avant la campagne

Les environs de la mine, et la route montant de Tal Endhil en longeant les gorges de l'Edelsh'il.
Située en altitude, dans les contreforts des Monts d'Azur, sur les pentes des crêtes appelées "Dents de Lyelkohn", la mine se trouve à une grosse journée de voyage au sud-ouest de Tal Endhil, par un mauvais sentier pentu et rocailleux qui borde en partie les gorges de la rivière Edelsh'il.

L'installation s'est longtemps résumée à quelques huttes et une petite forge, protégée par une palissade de rondins et accueillant jusqu'à une quarantaine de travailleurs (mineurs, fondeurs, charpentiers et contremaîtres). Ceux-ci exploitaient la mine des premiers jours du printemps jusqu'aux tout début du rigoureux hiver nordique (selon l'expression consacrée "des Bourgeons aux Charbons"), abandonnant leur fortin avant que les neiges ne coupent la route pour passer l'hiver dans le (relatif) confort du village...

Mais tout a changé depuis la Bataille de Tal Endhil, au printemps 37 : avant même de s'attaquer au village proprement dit ou aux fermes de la vallée, les Kormes de Lashdan ont assailli la place et les mineurs qui n'y étaient revenus que depuis deux huitaines. Les rebelles ont ainsi massacré tout le monde, pillé l'outillage et le début de production d'argent, avant d'incendier l'endroit et d'attendre (pour d'étranges raisons) la première malheureuse patrouille à monter jusque là voir ce qui produisait tant de fumée...

Premier niveau de secret, accessible à quiconque possède des talents de minage, de prospection ou un accès à la comptabilité de Tal Endhil.


Si on en croit les quota établis l'année précédente par le Sénéchal Quentos, la Mine Bénie devait alors produire quelques 72kg d'argent (7.200 lunes !) et en envoyer 36kg à Bragone chaque année.
Ça nous fait 6kg par mois, donc 3kg mensuels (300 lunes) pour l'Empire : c'est pas énorme étant donnée la taille de l'exploitation, et c'est l'une des raisons pour laquelle Durgaut a bientôt soupçonné un odieux détournement orchestré par son prédécesseur, le Lieutenant Armeld...


Depuis la bataille

A = Ateliers (n'en reste quasiment que les fondations) / B = probablement une sorte de cuisine ou de boulangerie / E = Entrepôt (quelques outils, paniers et amphores sévèrement brûlés) / F = forge, seule la cheminée du haut-fourneau tient encore debout / h = habitations des mineurs / H = sans doute une maison commune / H 1 = logement individuel, sans doute du contremaître / M = entrée de la mine, autrefois couverte / P = Poste de garde, doté d'un étage (pas trop abîmé) /
Le sentier vers l'est conduit au site d'abattage, la "route" vers le sud est celle par laquelle les PJ sont arrivés (elle rejoint Tal Endhil, au nord-ouest, après avoir contourné les crêtes.

Suite à l'arrivée du Capitaine Durgaut et sa victoire sur les Kormes, l'entreprenante caravanière Mérane "Roulier" a monté une première expédition pour rouvrir l'exploitation, principale source de richesse du village, avec une petite escorte, un plein convoi d'équipement, quelques ouvriers courageux et l'aide précieuse de l'architecte Hadrien "Muraille", du chroniqueur Andréas "Odran", de l'éclaireur lewyllen Horen Rohanan et d'Adira Pratesh (accompagné de son géant Totor).

Après que le convoi se fut arrêté pour bâtir un magnifique pont à mi-chemin du sommet (et faciliter ainsi les futurs transports de minerais), l'entreprise faillit tourner au carnage lorsqu'il s'est avéré que des rebelles rôdaient encore dans le coin (voir les Épisodes 5) "Le Pont" et 6) "La Mine").
Non contents d'avoir harcelé les pauvres Talendan durant l'ascension, les maraudeurs menés par Urgrand et Etayn-la-Louve attaquèrent le campement à peine dressé sur le site de la mine incendiée. Alors que tout semblait perdu, et que les Talendan assiégés avaient du se retrancher dans les galeries de la mine, Herem, Premier Seigneurs des Batailles est soudain apparu dans le ciel nocturne pour mettre les assaillants en fuite et une falaise s'est alors effondrée sur la mine (!?).

Fort heureusement, les secours promptement lancés depuis Tal Endhil parvinrent à dégager l'éboulement et découvrir que, malgré la destruction quasi-totale des équipements (outils, matériaux, chariots et même la roulotte d'Adira), la majorité des Talendan avaient survécu, terrés dans les galeries.


Reconstruction

Depuis ces terribles événements, Mérane a monté un second convoi pour grimper là-haut son ami l'architecte, l'équipement et les ouvriers nécessaires à la réouverture de la précieuse mine d'argent durant la huitaine naissante des Semailles (juste avant que la caravanière ne parte pour Aroche).

Le terrain effondré a été dégagé et une solide tour fortifiée y a été érigée pour défendre l'entrée des galeries. En plus d'une petite chapelle dédiée à Herem (et dont on a un moment cru que l'eau pouvait guérir tous les maux), Hadrien Muraille a doté l'endroit d'une petite écurie, de quartiers d'habitation pour une 30aine de mineurs, d'un haut-fourneau à hypocauste pour chauffer le tout et permettre aux mineurs de travailler même au plus froid de l'hiver nordique et même d'un fanal d'alerte visible depuis Tal Endhil (il fut allumé pour la première fois lors de l'Épisode 10).

Tous ces travaux n'ont été possibles que grâce aux Géants de la Guilde (achetés avec les finances communes par Adira Pratesh afin de constituer un élevage), cornaqués depuis sur tous les chantiers d'Hadrien par une dresseuse du clan Edell'Okhil, la charmante (mais ombrageuse) Neri'Helin. La considérable force de travail déployée par les grands primates, dont c'était la première réalisation, et coordonnée par leur dresseuse a ainsi permis de construire l'édifice en à peine plus d'une huitaine !

► Depuis la fin du mois des Cueillettes de l'an 37, quelques 25 réfugiés pacifistes du clan des Edell'Okhil se sont joint aux 21 mineurs et ouvriers "remans" habitant la tour. Le mois suivant, la production atteignait ainsi presque 14kg d'argent pur, son maximum en plus de 15 ans...