Holterune : Différence entre versions

De Marches du Nord
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Colonie lorunoise fondée vers -95 (avant l'È.I.) et devenue vassale des Veneurs de Darverane vers -60, Holterune s'est développé à partir du "pavillon de chasse" de Fulbard de Morholt, une sorte de manoir au pied des Montagnes du Tranchoir, déjà doté de haras et surmonté d'une tour de guet dominant le plateau de la Rohène.
Prospérant grâce au commerce des chevaux et ses cultures gagnant peu à peu sur la prairie en bordure de la forêt des Tertres, le bourg est devenu un centre agricolebientôt équipé d'un moulin, d'un débarcadère et d'une auberge-relais sur la route de l'Ouest (retracée nettement plus au Nord après la construction de Dunwæld puis la conquête de la Fûtaie). Entouré de remparts au début de la Première Guerre Nordique, le bourg devînt un refuge pour tous les fermiers du secteur mais son temple n'a toutefois été édifié qu'il y a une cinquantaine d'années, lors de la campagne d'évangélisation lancée par le Culte des Pères à partir de Brasure.

Lorsque la région est devenue une "Marche du Nord" en l'an 25, le Duc-Gouverneur a questionné le lignage des seigneurs locaux : incapable de démontrer sa place dans généalogie lorunoise, le vieux châtelain d'alors, Karvorem "le Renard", s'est toutefois débrouillé pour obtenir le titre de bourgmestre et conserver une partie de ses privilèges. Depuis sa mort en 32, c'est son fils aîné, Karel "de Holterune" qui a repris le poste, espérant bien le transmettre un jour à son fils Karlomir (quoique celui-ci ne soit guère estimé par le Conseil du Prévôt).

Attaqués plusieurs fois par les Rebelles (alternativement Oloden et So'Sherkan) depuis l'été 37, les quelques 1.300 habitants de Holterune semblent renaître depuis le départ des troupes du comte Griesvor à l'hiver 38 : ses paysans peuvent aujourd'hui regagner leurs champs, leurs pâtures et produire leur fameux hydromel...

Canton

la Futaie

Autrefois un cercle de pierres et un village barantanen dénommé Lon-Panen ("les Longs Pins"), investi lors de la Première Guerre Nordique et sa population originelle massacrée quand elle a refusé l'esclavage, les colons de la Futaie exploitent depuis la forêt environnante pour ses arbres, ses plantes médicinales et son gibier à plume et à poil, quoique les artisanats du bois ait été peu à peu attirés vers Darverane lors de la reconversion du quartier des Dalles.
Les quelques 700 habitants y ont contribué à l'édification d'une motte castrale qui protège aussi la chappelle de Sainte-Ryanne et une flècherie réputée dans toute la région.


  • Hormedone est un village paysan d'à peine 400 âmes né de la ferme-relais du Grand-Aulne, au croisement de la route de l'Ouest est de celle de Holterune.
  • en bordure de la route de l'Ouest, Saldrone est une exploitation forestière accueillant près de 500 personnes en hiver, et moitié moins à la belle saison, lorsque les saisonniers vont gagner leur pain à la Fûtaie ou Holterune, mais on y trouve tout de même une chappelle et un maréchal-ferrant.
  • regroupement de fermes autour d'un hameau de trappeurs et pelletiers installés il y a 5 ou 6 générations, Farevone, lieu de naissance de Meryle "la Paillée", a été entièrement détruit par les Oloden au printemps 37 et les gens du cru évitent aujourd'hui ses ruines qu'ils prétendent hantées... .

Le nom viendrait de l'ondrène Fahr-Revon, "la Combe du Renard".

À une longue journée de marche de Darverane (et de tous les autres bourgs), c'est en fait le fond d'une petite vallée boisée sous le plateau de la Rohène (les plaines de Holterune, etc.), grossièrement ouverte vers le Sud-Est et également traversé par le Révon (probable rémanisation de Revon, à nouveau) qui, lui, prend sa source au-dessus de la Futaie et passe par Rhorwæld avant de baigner le hameau qui vous intéresse sur la rive Est, accessible par un gué. Deux-cents mètres plus loin et de l'autre côté d'une palissade dont les rondins vermoulus s'étalent dans les fourrets, huit petites maisons très sévèrement brûlées (et désormais envahies de ronces) étaient serrées en demi-cercle autour d'une sorte de fontaine asséchée (?) surmontée d'une vieille statue de bois délavé (une espèce de nain barbu) : c'est carrément lugubre et l'odeur piquante de la tannerie suinte encore hors d'un appenti pourtant effondré depuis deux ans.

Derrière le hameau s'étendaient les champs aujourd'hui en friche, une sorte de cahute isolée (?) et l'ancienne "ferme Paillée" se trouve encore au-delà, presque 2km vers le Sud par un sentier désormais dur à distinguer : bien plus qu'une fermette, c'est en fait la réunion de trois maisons à un étage, deux étables, une petite bergerie, un clapier et une "pièce d'aisance", relié·es par un mur formant la cour que partageait le père et les oncles de Meryle. L'incendie n'a pas très bien pris sur ces bâtiments, qui pour la plupart n'ont plus de toit mais où restent des cheminées, des planchers, un bel escalier de chêne sculpté et, au milieu de la cour, un puits correctement maçonné et couvert.

Les constructions sont modérément orthogonales et le tout n'est pas exactement fortifié, mais l'enceinte en grosse pierres fait presque 3m de haut, toutes les fenêtres donnant hors du périmètre sont trop étroites pour qu'un adulte y passe et il n'y a que deux accès vers l'extérieur en plus du grand portail défoncé (la porte arrière de la plus grande maison et celle qui s'ouvre dans l'unique mur en pierres d'une étable) : on sent que, comme beaucoup de fermes du canton, ça a été construit par des vétérans de l'Armée du Nord.

Côté Ouest, à l'écart des 3 arpents de "cultures" aujourd'hui envahies de buissons qui s'étendent vers l'Est jusqu'à la forêt, trois grandes tombes sont chacune ornée d'une stèle de pierre grossièrement gravée : sous la mousse, 0n compte 2, 2 et 3 noms./
  • Fondée sous la dynastie des Grafs, la bastide de Rhorwæld compte 600 habitants et deux fois plus de moutons au milieu des champs d'avoine et d'épeautre. Si Darverane attribue la survie du village à ses palissades renforcée il y a quelques années, les habitants en remercient Onghar dans les ruines d'un temple abandonné depuis l'époque des Veneurs.
  • depuis l'épuisement de sa petite mine de fer, Rerdone s'était reconverti dans la production d'ocres et de craies, avant d'être abandonné à la première attaque des Oloden aux Semailles de l'an 37. Les "sauvages" l'ont tout de même incendié, pour faire bonne mesure.