Catégorie:Lewyllen

De Marches du Nord
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Les couleurs de la tribu des Lewyllen, telles qu'elles sont généralement tissées dans leurs vêtements ou tressées dans leurs tresses sociales :
1) Noir : souvent symbolique des oiseaux de proie, c'est aussi la couleur des corneilles, évidemment, 2) Bleu : représente l'eau et la communication mais aussi -dans ses teintes violacées- le rêve, 3) Jaune d'or : associé au printemps et au chant, 4) Gris : couleur du fer, des mines et, dans ce contexte, du négoce...

Les Lewyllen ("les corneilles") sont des marchands nomades dénués de territoire propre et (très vaguement) organisé en "ailes" plutôt qu'en clan (une aile étant "le point cardinal on qu'on va le plus souvent". Les autre ailes sont les suivantes:

Les plus présents dans les environs de Tal Endhil sont ceux de l'Aile du Silond et Aile de l'Orind.

Si tous les Emishen sont au bas mot des semi-nomades, eux sont véritablement des errants : là où leurs cousins se déplacent pour vivre, eux vivent pour se déplacer. Et puisqu'il leur serait difficile d'errer avec des fours à pains, des forges ou des ateliers, ils ont pris l'habitude d'échanger ce qu'il produisent en route (des chansons, des infos, des chevaux, des moutons...) contre ce qui leur manque, et de transporter les marchandises et les nouvelles pour les autres tribus, découvrant ainsi la notion de secteur tertiaire et nombre de ses corollaires (les intermédiaires, les fonctions commerciales, l'intérêt de se faire une petite marge...). Néanmoins, jusqu'à l'arrivée des Dirsen, ils n'étaient pas réellement des "marchands" au sens courant du termes (et pour nombre d'entre eux ne le sont toujours pas vraiment) en ce qu'ils ne recherchaient pas vraiment le profit (juste la subsistance et des petits à côtés : aujourd'hui encore, leur éventuelle richesse est strictement limitée à ce qu'ils peuvent emmener en voyage).

Les Lewyllen se déplacent presque toujours en caravane, généralement de plusieurs "familles" vaguement apparentées (imaginez des Tziganes), souvent accompagnés de quelques voyageurs d'autres tribus, parfois de marchands remans qui les payent pour leur servir de guides et d'interprètes. Dès qu'ils sont quelque part un moment, ils envisagent leur prochaine destination en fonction des marchés, des évènements, du chargement, des besoins de la caravane ou des envies du moment. C'est leur manière de célébrer le Vent et leur liberté : parcourir la terre des montagnes à l'océan, du sud aux Pays de Sem, être toujours en mouvement, aller partout, découvrir le monde...

D'autre part, alors que les autres tribus sont divisées en de multiples clans, les Lewyllen forment une seule entité, quoique sans cesse réorganisée entre des caravanes à géométrie variable et des points de rendez-vous commerciaux (comme le Pic Blanc). Ils étaient très régulièrement accompagnés des corneilles qui sont leurs totems, et qui portaient des messages ("physiques" ou magiques) d'un groupe à l'autre.

Circulant partout, ils allaient bien au delà du pays des Vents quoique, de toutes les directions possibles, le sud fût "la moins pire" : une mozaïque de petits états remans toujours en guerre les un avec les autres dont ils ont appris à se méfier, mais dont ils ont tiré des notions culturelles et intellectuelles nouvelles dont la comptabilité, le négoce à grande échelle et la duplicité : s'ils restent fondamentalement plus honnêtes que la moyenne des remans (et sont bien loin du standard fehnri), ils sont au besoin capables de mensonges, d'investigation ou de manipulation (et savent ce que ça coûte et ce que ça peut corrompre) alors que leurs cousins n'ont pas fini d'intégrer le principe. Ils ont au passage rencontré les Kerdans dont le mode de vie avait nombre de points communs avec le leur et, souvent, se sont mélangés (il y a donc des gens au teint bistre chez les lewyllen, alors que leurs cousins ont généralement une peau de Suédois), découvrant au passage tout un tas de légendes, de sciences et de produits très "exotiques" qui ont contribué à faire d'eux les "intellos pragmatiques" de leur nation d'insouciants fraternels.

Lorsque l'Empire s'est formé il y a deux générations, ils ont été témoins de l'arrêt des petites luttes intestines et des premières conquêtes au sud (Horne) et à l'ouest (les royaumes des Sylves) et ont réalisé qu'avec la mer à l'est, la prochaine expansion se ferait sans doute à leur détriment. Il y a donc plus de 20 ans que leur tribu a pris conscience de la menace (mais aussi des bénéfices) que représentent les rémans et (étant tout de même des emishens) ont assez sciemment tenté d'amortir le choc, de négocier, de temporiser... et de prévenir les cousins (à peu près en vain). Lorsque l'invasion a effectivement eut lieu, ils sont devenus aux yeux de certaines tribus "ceux par qui le malheur arrive" (ou de vils collabo).

Puisqu'ils commercent déjà avec les Dirsen, les Kerdans et la plupart des Emishen, ils sont majoritairement partisans du pacifisme (et même de la Fraternisation), en plus d'avoir un entraînement constant à la diplomatie et un intérêt tout particulier à Tal Endhil, la seule cité multi-culturelle où les Dirsen ne les font pas chier quand ils squattent pour quelques semaines. Très fâchés contre les Kormes et les Arkonnelkan depuis le "Massacre du Pic Blanc".

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