Rivière aux Élans
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Tumultueuse mais (proportionnellement) peu profonde et marquée par de brusques rapides, elle est aussi difficile à traverser qu'à naviguer, et même les Elloran n'y risquent leurs pirogues qu'à la belle saison, et en aval du gué principal...
Gué "des Dirsen"
La route qui monte de Solerane vers Tal Endhil par la Passe de Nilfenan traverse justement la rivière au pied des Monts d'Azur, par un large gué, partiellement aménagé. À l'époque où la route fut tracée pour rejoindre la Mine du Camail, le gué fut rehaussé de galets et de rochers pour rester praticable au printemps (car lorsque la rivière est en crue, la "voie" est tout de même à plus d'un mètre sous le niveau de l'eau).
Gué des Anguilles
Si la forêt d'Erikaessan est à peu près vide de toute présence coloniale, les Elloran y chassent et, surtout, y pêchent l'anguille dans une succession de bassins rocheux au milieu des rapides. Et là, quand la rivière a un peu décrut après le printemps, apparaît un second gué qui restera praticable jusqu'à l'automne : étroit, glissant et certainement inadapté aux attelages, il permet pourtant à des cavaliers habiles de traverser sans se mouiller plus haut que les étriers.
Migration des Élans
Chaque année au printemps, les grands troupeaux d'élans remontent de la Marche des Lisières vers le Grand Nord, à travers le territoire des Oloden ou la Vallée des Cerfs. Et c'est généralement dans les dernières huitaines du mois des Semailles que les différents troupeaux se rejoignent au nord de la Marche des Lacs, justement à la jonction de la rivière qui porte leur nom avec le Lac Cinquième.
Pendant plusieurs jours, on va donc les voir camper le long de la rivière, entre la forêt, le lac et les marais, pour se préparer à traverser le Fleuve des Lacs en Paliers à la nage, avant de traverser le territoire des Liam'Lon jusqu'aux vastes toundra où ils se reproduisent.