Catégorie:Ruches fehnri

De Marches du Nord
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Si les Fehnri de l'Empire de Rem n'ont pas le droit de posséder des terres arables, ils peuvent par contre acheter des habitations en ville et, dans la plupart des grandes cités, ils ont fondé des ghettos extrêmement fermés où ils vivent entre eux, selon leurs traditions étrangères, matriarcales, "vicieuses", "criminelles" et, du point de vue reman, généralement mal-séantes.
Ces ghettos, les immigrés fehnri les appellent des Ruches, ou Gyahm dans leurs langues, et chacune est dirigée par une Matriarche, sélectionnées parmi la caste dominante des Matrones.

On sait qu'il existe quelques 40 ou 50.000 esclaves fehnri, mais on évalue assez mal la population des Fehnri "libres" dans l'Empire: ils sont sans doute plus de 50 ou 100.000 aujourd'hui, principalement rassemblés à Duriane, dans la Marche des Sylves, à Aroche et dans le duché marécageux de l'Estran, surtout au grand port de Narcejane. Mais les rares "blancs" qui ont leurs entrées dans la communauté soupçonnent qu'ils pourraient être bien plus nombreux que cela rien que dans les Marches du Nord !
Plutôt discrète et docile la plupart du temps, la société fehnri ne semble vivre que de cette muraille de petits métiers dont les multiples échoppes et ateliers entourent étroitement les habitations, la coupant aussi bien de la société remane que, dans une certaine mesure, de l'autorité impériale.

Les citadins impériaux ne connaissent donc de ces quartiers que la frange ouverte aux étrangers : les ruelles tortueuses et souvent basses, les escaliers de planches et les recoins improbables où les commerces et ateliers pullulent. Les échoppes les plus extérieures sont occupées par les cordonniers, les rémouleurs et autres petits artisanats toute la journée, mais les nombreuses échoppes et ateliers qui attendent le badaud un peu plus à l'intérieur du quartier ne s'animent réellement qu'au crépuscule (en réalité dès la fin de l'après-midi, vue la brièveté du crépuscule nordique), quand une multitude de lanternes colorées s'allument pour indiquer les tavernes, les fumeries, tripots, herboristeries, médecins, salons de massage, bordels, tailleurs, teinturiers, miroitiers, orfèvres, alchimistes, verriers...
Les Remans aisés viennent alors y acheter des linges délicats, du tabac exotique, des parfums subtils, des onguents plus ou moins miraculeux, le risque du jeu, l'impression de s'encanailler ou le plaisir de la chair. Les étrangers sont par contre nettement moins nombreux à s'y attarder jusque au lever des lunes, quand l'heure appartient aux Nocturnes.

C'est pourtant derrière les cloisons et les portes closes, loin des yeux remans, que les Ruches prennent de nouvelles dimensions...
↓ 1er niveau de Secret, réservé aux Protagonistes ayant des Contacts ou Relations fehnri, voire la spécialité de Langues Étrangères "Fehnyam" à au moins 2.


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