Pays des Vents

De Marches du Nord
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Au delà des des Monts Voilés s'étend le Pays des Vents : un endroit sauvage, humide et immense, encore très partiellement exploré mais qui pourrait bien être aussi grand que l'empire de Rem et dont celui-ci a annexé la région la plus au sud, aujourd'hui connu sous le nom de "Marches du Nord".

C'est une vaste contrée de montagnes escarpées et de vallées profondes, d'immenses forêts de pins et de bouleaux, de fleuves majestueux reliant de larges lacs, de landes rocailleuses et de marécages traîtres que la neige et la glace recouvrent presque la moitié de l'année. Le vent y souffle en permanence et agite un climat imprévisible, les bêtes sauvages rôdent partout et la présence humaine y est réduite à quelques enclaves reliées par de rares routes.
Bien qu'ouverte sur la Mer d'Écume par le Golfe Cinglant, où la navigation est pour le moins périlleuse, la Passe des Corneilles (au nord d'Anguedale) et le défilé de Rim'G'randil (au nord d'Orsane, mais en territoire ennemi) en sont presque les seules voies d'accès.

Et pourtant, cette terre est riche : ses montagnes comme ses torrents recèlent des trésors de minerais et de pierres précieuses, ses bois regorgent de gibier, les chevaux galopent dans ses plaines et les berges des grands fleuves y sont merveilleusement fertiles. Il y a donc de grands profits à tirer de ces contrées pour ceux qui sont prêts à en affronter les périls et ce n'est pas un hasard si les colons, les intrigants et les ambitieux y débarquent en nombre depuis que l'ont prétend les indigènes "vaincus".
Quoique divisées par leur Duc-Gouverneur en cinq zones administratives, chacune dirigée par un prévôt (souvent anobli) et dotée d'au moins une puissante citadelle, les Marches du Nord ne représentent même pas le tiers du Pays des Vents et ne sont elles-mêmes pas tout à fait "conquises"...