Golfe Cinglant

De Marches du Nord
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Le Golfe Cinglant baigne toute la côte est des Marches du Nord, entre les Îles Tourmente, l'Archipel des Présages et la vaste Mer d'Écume. Et même les marins kerdans vous diront que le golfe est parmi les pires eaux où l'ont ait jamais navigué.
Il n'est donc pas étonnant que seuls le Peuple de la Mer et quelques intrépides Orsani tentent effectivement de relier Aroche au reste de l'Empire...

D'abord sous l'influence des vents qui sont dans le secteur complètement imprévisibles (à cause des montagnes vertigineuses, de l'ouverture directe sur l'océan, du blizzard descendant du Pays des Glaces...) : non seulement tournent-ils en permanence (conserver un cap y est donc un combat perpétuel) et ont-ils tendance à souffler en rafale plutôt qu'en brise, claquant dans les voiles par à-coups si violents que la toile peut lâcher, mais ils peuvent encore devenir très violents quasiment sans prévenir, obligeant les marins à constamment ajuster l'allure et la voilure.

La mer elle-même est absolument perfide : en plus de la houle constante, le golfe forme une espèce de grand tourbillon "lévogyre" (sens inverse des aiguilles d'une montre) qui entraîne les objets lourds vers l'intérieur (les navires, par exemple) tout en projetant des déferlantes vers les côtes. Le phénomène semble du d'abord à la grande différence de profondeurs entre la Mer d'Écume et la baie elle-même, qui est quasiment une "faille maritime", et ensuite aux deux courants marins qui se croisent au large des Îles Tourmente (un chaud, qui domine en été, réchauffant et calmant le climat littoral, et un froid qui rend la zone carrément impraticable en hiver).
À tout ça, il faut encore ajouter les récifs et falaises qui forment la grande majorité du littoral, mais aussi les marées, toujours complexes à calculer avec deux lunes, et qui créent toutes sortent de siphons et de brusques courants de reflux dans les nombreux lochs, fjords, hauts-fonds traîtres et détroits étranglés de cette côte déchiquetée. C'est paraît-il encore pire lorsqu'on approche des Baies Jumelles...


Comme si tout ça ne suffisait pas, il paraît qu'il y a des bêtes : peut-être qu'elles n'aiment pas les tempêtes, parce que ni Diovire ni Bartolome n'ont jamais vu les créatures que mentionnent les anciens carnets de navigations Kerdans, parmi lesquelles des sortes d'anguilles de 10 brasses de long (18m) qui nageraient dans les baies jumelles et une espèce de "dragon des mers" (?) absolument gigantesque qu'au moins deux navigateurs différents (Arenzio Sotorine et Silya Melangoline) disent avoir aperçu entre le golfe et la haute mer.
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