Bragone

De Marches du Nord
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L'État-Major de l'Armée du Nord est installée dans la forteresse en chantier de Bragone, qui n'est d'ailleurs une "Marche" à part entière que parce qu'il était impensable que la (future) cité dépende d'une autre prévôté qu'elle-même et pour que le Duc puisse avoir sous ses ordres directs les carrières nécessaires à la reconstruction de sa forteresse-capitale.

Car pour l'instant, Bragone est surtout une gigantesque ruine "première" contrôlant la Passe des Corneilles où quelques 6.000 hommes campent dans l'enceinte intérieure et les quelques bastions à peine rebâtis avec l'aide d'architectes Moni, de nombreux esclaves emishen et de dresseurs de Géants : la majorité de la cité est encore une friche de vestiges antiques envahis par la végétation, que les impériaux ne contrôlent qu'à grand-peine.

Autour du Duc, toute une cour d'intrigants, de généraux et de baronnets ambitieux, des compagnies mercenaires plus préoccupées de rançonner le pays que de gagner la guerre et des prélats du Culte des Pères se livrent une guerre d'influence complexe. Les chevaliers venus d'Orsane et de Lorune tentent bien d'y mettre un peu d'ordre mais la forteresse de l'état-major est à l'image des Marches du Nord : prometteuse, mais chaotique.

Bragone

La citadelle des courants d'air

Le chantier de la citadelle, dirigé par les mystérieux architectes Moni, ne semble pas devoir s'arrêter un jour : l'état major campe littéralement dans la Forteresse, sur-peuplée. Depuis qu'un accident de chantier est intervenu sous la direction d'Hadrien "Muraille", les architectes Moni interdissent strictement toute initiative : la ville toute entière est leur chantier expérimental, et personne ne saurait construire quoi que ce soit sans leur accord, même une simple cabane de planches.

Dans la forteresse, tout espace personnel est un luxe réservé aux plus riches ou aux mieux en cours, et les objets de confort (couvertures, brasseros, etc...) font l'objet d'un trafic effréné.

Une institution peu fonctionnelle

A l'image de toute l'Armée du Nord, l'état major est un agrégat d'individus plus qu'une institution fonctionnelle. Les différentes factions coopèrent à peine entre elles, chacun étant plus intéressé par la progression de ses objectifs personnels, et tous n'attendant qu'une occasion d'humilier ses rivaux.

A cette guerre d'Egos est aggravée par l'esprit Ondrène (dont les chefs ont plus de courage physique que de sens stratégique) et un déficit généralisé de renseignements fiables : comment organiser une guerre lorsqu'on est à peine capable d'identifier l'adversaire ?

Les principaux représentants

Les différentes Marches sont représentées à l'état major (à l'exception de la Marches des Gemmes, Romald de Corelguil manquant trop d'officiers pour se permettre une représentation permanente), ainsi que le culte des pères, certains généraux mercenaires et même des maisons marchandes.

Les principaux représentants sont :

● le chevalier Radnor de Basale est l'envoyé du Prévôt Larmond d'Aroche auprès de l'état-major paternel depuis quatre ans et a l'oreille des généraux (même si son étoile pâlit nettement ces derniers temps);

● si le Berendil de Salviane (fils aîné de Berinor) ne visite Bragone que lorsque les combats des Lisières le lui permettent (tous les 3-4 mois), il est en permanence représenté par son beau-frère le chevalier holton Mærwon de Morhyan (un habitué des lieux depuis au moins 6 ans) et le jeune Lergoran de Garde-Lunes, qui ont l'avantage évident de recevoir des messages de Salviane presque toutes les huitaines, avec pas mal de détails sur les forces rebelles.

● le Pénitent quadragénaire Père Nolbert continue de transmettre tout ce que lui envoient les services du Primat, et tente d'expliquer aux généraux les subtilités de la culture Emishen de la guerre.

● le prévôt Durgaut "des lacs" est pour sa part représenté par un simple officier subalterne : le lieutenant Ahroanfar le Bâtard, aide de camp de l'inflexible commandeur de ses armées; renforcé à l'été 38 E.I. par l'arrivée d'Ulnor d'Holterune. Les deux Endilan, marginalisés au départ, ont très vite déversés sur l'état major des renseignements et exposés stratégiques qui ont impressionné par leur qualité et leur précision.