Ruches

De Marches du Nord
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Si les Fehnri de l'Empire de Rem n'ont pas le droit de posséder des terres arables, ils peuvent par contre acheter des habitations en ville et, dans la plupart des grandes cités, ont émergé des ghettos extrêmement fermés où ils vivent entre eux, selon leurs traditions matriarcales, vicieuses, criminelles et, du point de vue reman, généralement mal-séantes. Ces ghettos, les immigrés fehnri les appellent des Ruches, ou Gyahm dans leurs langues.

Les citadins impériaux ne connaissent de ces quartiers que la frange ouverte aux étrangers : les ruelles tortueuses et souvent basses, les escaliers de planches et les recoins improbables où le bourgeois s'aventure de préférence à la tombée de la nuit, quand une multitude de lanternes colorées s'allument pour indiquer les tavernes, les fumeries, tripots, herboristeries, médecins, salons de massage, bordels, tailleurs, teinturiers, miroitiers, orfèvres, alchimistes, verriers... Dans les nombreuses échoppes et ateliers qui ne s'animent réellement qu'au crépuscule, les Remans aisés sont nombreux à acheter des linges délicats, du tabac exotique, des parfums subtils, des onguents plus ou moins miraculeux, le risque du jeu ou le plaisir de la chair. Les étrangers sont par contre nettement moins nombreux à s'y attarder jusque tard dans la soirée, quand l'heure appartient aux Nocturnes.

Mais derrière les cloisons et les portes closes, loin des yeux remans, les Ruches prennent de nouvelles dimensions... ___________________________________________________________________ PREMIER SPOILER