11) "Toutes voiles dehors !"

De Marches du Nord
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Pour le bref épisode maritime dont je voulais qu'un maximum de joueurs puissent faire l'expérience (depuis le temps qu'ils préparaient ça), j'avais accepté plus de joueurs que d'ordinaire (de 4 à 6 selon les séances) dont quelques remplacements, puisque pas moins de 8 PJ se sont embarqués ensemble dans cette aventure. En l'occurrence étaient à bord (avec une 15aine de PNJ) :

_Diovire Sotorine

_Bartolome Sotorine

_Islinna "Maliam'nid" Sotorine

_Adira Pratesh

_Mérane "Roulier"

_Sergent Bahardabras "le Hornois"

_Herle de Lorune

_Diane « Nadine "la Moucheuse" » Maletudine


Une aurore brumeuse se lève sur le Lac Troisième lorsque, fatiguée et pressée mais victorieuse, Islinna "Maliamn'id" saute directement de la pirogue qui la ramène du Cercle des Cascades sur un ponton du quartier lacustre où se trouve déjà massée plus de la moitié du village de Tal Endhil, venue saluer le départ des derniers voyageurs en partance pour Aroche. L'équipage du Coppavento, réduit par les sévères pertes kerdanes lors de la bataille, et l'importante cargaison de métaux, de laine fraîchement filée, de teinture, de peaux, de fourrures et de mille autres babioles ("Et du vin de sureau ! _Non mais ça va pas se vendre, ça... _Qué que t'en sait ?! C'est pas à 'Roche qu'on en trouve du comme ça ! _Hé ben putain, j'espère...") les ont précédé la veille pour laisser aux marins le temps de charger. Le sergent Le Cornu rappelle pour la énième fois ses consignes de prudence et de de bonnes manières aux mercenaires constituant l'escorte (facturée à la guilde au nom du Capitaine :P ), Ranyella Sotorine confie sa fille au cousin Bartolome, quelques colons ajoutent au dernier moment de nouvelles commandes à la "liste de courses" fournies aux voyageurs et, dans leur coin, les cousins Pratesh s'engueulent au sujet du nouveau garde-du-corps d'Adira, une espèce d'ex-mercenaire pouilleux dénommé Brannock ("Mais on sait même pas d'où il sort, ce type ! _Si je dois aller à Aroche sans toi, faut bien que j'ai un peu de protection. _Mais t'as vu sa dégaine ? _Oui bon, je l'ai eut pas cher : il était offert gracieusement avec une certaine affaire, je t'expliquerai à mon retour...").

[Warzen a alors contribué à la grande tradition des discours de Durgaut] Le Capitaine est en train de regarder les derniers préparatifs d'embarquement quand il avise soudain une caisse sur le quai, monte dessus et prend la parole: « Mes très chers tous, vous voir vous afférer ainsi, prêt à partir, me serre le coeur tout autant que cela me le remplit de joie et de fierté. Cela me serre le cœur car je sais que ce voyage ne se fera pas sur une mer d'huile, que lorsque votre voile aura disparu j'aurai ce sentiment de vide provoqué par l'absence de connaissances proches, de compagnons et même d'amis; car aussi cette nef et ce qu'elle transporte, en plus de ceux qu'elle transporte, représentent de nombreux espoirs pour notre communauté de Tal Endhil. Pour pouvoir survivre puis prospérer, nous devons attirer plus de bonne volonté ici, entendre les railleries des artisans sur leur apprentis, les aboiements des chiens autours des troupeaux, les notes de musique que les bardes joueront dans les tavernes, les cris des enfants jouant dans les basses-cours... Et c'est ce qui me remplit de joie et de fierté: VOUS êtes les porteurs de ces espoirs. Vous qui vous êtes de multiples fois illustrés, vous allez porter haut les couleurs de Tal Endhil à Aroche. Vous êtes nos diplomates, nos émissaires, nos représentants. Soyez courageux et francs, soyez fier d'être Talendan ! Propagez à Aroche cette image de paix, de sérénité et de tolérance ! Et quand vous reviendrez avec matériaux et artisans, la première chose que nous ferons sera de rebâtir notre village lacustre ! » Puis, sur un ton plus doux : « Je compte sur vous.»

Descendant alors de sa caisse, le Capitaine vient personnellement serrer la main ou adresser un petit personnel à chaque membre en partance. Il attend alors patiemment la fin des préparatifs et au fameux "larguez les amarres !", il répond "Bon vent !" et vous regarde vous éloignez lentement. [Et de confier deux de ses précieux points d'Histoire aux vaillants voyageurs : +1 pH pour la traversée, +1 pH pour Mérane et sa "mission secrète".]

Embarqués dans les deux dernières barges kerdanes pour Écume 6, nos héros passent sous le pont de Tal Endhil (où la population s'est massée pour leur lancer des au-revoir et des pétales de fleurs), ils descendent le fleuve pendant une journée jusqu'au comptoir où le Coppavento est encore en réparation : après avoir déposé les PJ de l'Opération Tréfonds, il a été poursuivit par un équipage arkonnelkan qui a tiré des flèches enflammés dans la voilures et la nef s'est réfugiée au comptoir Écume 7 fondé par Bartolome Sotorine (ce n'est encore qu'une bite d'amarrage à côté d'une hutte en bois dans une crique du territoire des Liam'lon, mais si le commerce des peaux pouvait augmenter...) et un méchant grain a ensuite cassé pas mal de bois dans la mâture affaiblie par le feu lors du retour vers Écume 6. Avec un équipage déjà minimal, un chargement important et une course difficile devant eux, les Kerdans ne peuvent pas se permettre de prendre la mer sur un navire endommagé. Heureusement, Mérane Roulier s'y connaît assez en navigation et en charpenterie pour filer un coup de main décisif aux kerdans et après avoir travaillé une partie de la nuit, le Coppavento est prêt à appareillé comme prévu le lendemain à l'aube [et ces réparations, en le débarrassant de ses derniers pions de Dommages, vont vraiment lui "sauver la Mise"].

Malgré leurs fréquentes engueulades, le capitaine Diovire (à nouveau joué par Loriel) et son bosco de frère Bartolome (Humphrey B) dirigent plutôt efficacement leur équipage largement inexpérimenté, composés de plus de bateliers que de marins kerdans, des mercenaires impériaux qui n'ont que de vagues notions maritimes et des marchands plus volontaires que vraiment habiles. [Techniquement, on a trois catégories de « marins » à bord : _les "matelots" qui possèdent effectivement le domaine Marine et les talents qui en découlent représentent chacun un pion d'Énergie pour le navire, _les "mousses" qui n'ont qu'un vague talent de Navigation (souvent orienté "barques et pirogues") ou des aptitudes physiques assez exceptionnelles pour être utiles : ceux-ci doivent réussir un jet (dont la Difficulté varie avec la situation) pour effectivement fournir 1 pion au navire ; c'est notamment le cas de Bahardabras à la barre ou d'Islinna. _les "passagers volontaires" qui n'ont aucune capacité dédiée mais sont prêt à filer un coup de main et peuvent fournir un peu de Soutien en cas de coup dur. Au final, la Mise du Coppavento alourdi par sa cargaison variera entre 9 et 15 suivant les moments, sachant qu'il est plutôt conçu pour être manœuvré par 20-25 marins...