Vent

De Marches du Nord
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Les autochtones n'appellent pas leur contrée « le Pays des Vents » par hasard : il souffle presque continuellement, et il n'arrête pas de tourner.

D'ordinaire, une bonne brise fait chanter les arbres et siffler les fenêtres, mais de grosses bourrasques peuvent se lever plusieurs fois par jour (il pleut à 45°, les fringues claquent ou s'envolent, tous les trucs qui traînent dehors et ne sont pas pris dans la boue volettent dans tous les sens). Plusieurs fois par semaine, ça devient "méchant" : des sapins plient, cassent ou tombent, le chaume des toits s'arrache (les colons refont leur toiture plusieurs fois par an), il faut être très motivé pour sortir (on peut facilement basculer, avancer contre le vent est spécialement sportif) et la houle sur le Lac Troisième tabasse les pilotis du quartier lacustre de Tal Endhil.

Quand en plus il pleut sévèrement en même temps (ce qui n'est ps très rare), c'est comme si on passait toute la région au jet d'eau (ça s'infiltre sous les portes, ça détrempe tout ce qui est dehors même sous un auvent). Évidemment, ça empire nettement avec l'altitude.

Pour vous aider à situer, n'hésitez pas à consulter l'Échelle de Beaufort : même si c'est une grille de lecture principalement tournée vers le vent en mer, c'est extrêmement pratique pour se rendre compte de quoi on parle. Et considérez que dans les Marches du Nord, la force du vent peut varier tous les jours entre 2 et 6 sur cette échelle.