Valmire

De Marches du Nord
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L'une des quatre "grandes villes" de la Marche des Lisières : bientôt 5.000 habitants, et en pleine expansion grâce au développement du commerce fluvial vers le sud-est (Salviane, Runelige, Gorgerune, les mines des Monts Voilés...), Valmire est surtout l'un des plus grands marchés céréaliers de toute la région. Les collines avoisinantes se sont d'ailleurs couvertes de moulins depuis quelques décennies, et ses farines se négocient à bons prix jusque sur les étals d'Aroche.
Dirigée par Corwald de Tharguel, la cité fait aujourd'hui grande consommation d'esclaves pour élargir ses terres arables en défrichant les forêts vers le sud et l'est, malgré le harcèlement constant des rebelles venteux. La forteresse locale a d'ailleurs été agrandie pour accueillir une garnison de plus en plus nombreuses.

Suite à l'incendie de plusieurs villages des environs par ces mêmes rebelles, nombres de fermiers de la région se sont réfugiés derrière ses remparts de bois et de craie, et construisent aujourd'hui de nouvelles habitations dans ses faubourgs sud-est.


La Cité des Marais

Fondée à la confluence du puissant Dramguil et de la rivière Ocrine, Valmire se trouve idéalement placée pour bénéficier de la colonisation des Lisières : les voies fluviales de l'Est y rejoignent le grand fleuve, la grande route d'Archerune à Aroche y croise le chemin de Salviane, ses propres terres arables participent du bassin fertile de la Conque, un océan de moutons broute dans ses pâtures et les forêts voisines sont pleines de bois de construction...

Néanmoins, l'ancien bourg fût bâti il y a plus d'un siècle sur les quelques hauteurs crayeuses dépassant des marécages, et celles-ci ne suffisent plus à accueillir les habitants depuis maintenant plusieurs générations : les trop rares terres fermes ont donc été étendues par des digues de pierre et des terrasses de bois, reliées par des passerelles enjambant une multitudes de canaux.
Son port est d'ailleurs une vaste plateforme flottante, montant et descendant selon les caprices du Dramguil entre ses pilotis et la Tour Grise qui est la fois son phare, sa capitainerie et, avec la forteresse et le siège de la guilde, l'un des rares bâtiments de la ville construit en bon granit.


Malgré l'importance du trafic qui passe par la ville en toute saison, il semble que seule l'auberge flottante, tenue par des Kerdans, résiste encore à l'absorption par la grande hostellerie qu'est la Tête du Roi : en effet, l'établissement réunit aujourd'hui une vaste taverne, des écuries, un charron, des dortoirs, une douzaine de chambres individuelles, un bordel et même une scène-arène pour les spectacles et autres combats de coqs. Le tout est tenu d'une poigne aussi grasse que ferme par Herda "Bouvier", une rude orsani que son énormité a fait surnommée "le Mamelon" et que les mauvaises langues prétendent liée à l'Ondhor...

En plus de multiples artisans, des filatures, des abattoirs, on y trouve aussi un vieux temple des Pères, qui n'est curieusement fréquenté que par une minorité de la population.


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