Valeria "Negra" : Différence entre versions

De Marches du Nord
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[[Fichier:Torodine.png|100px|right]]'''Valeria Torodine''', d'abord surnommée "Negra" (''la Noire'') par sa propre famille pour tenter de minimiser le fait qu'elle ait jamais été des leurs, est une navigatrice et corsaire [[:Catégorie:Les Kerdans|kerdane]] réputée s'être commise dans la contrebande, le pillage d'épaves, la piraterie et l'emploi de faux pavillon depuis au moins une douzaine d'années.<br>
 
[[Fichier:Torodine.png|100px|right]]'''Valeria Torodine''', d'abord surnommée "Negra" (''la Noire'') par sa propre famille pour tenter de minimiser le fait qu'elle ait jamais été des leurs, est une navigatrice et corsaire [[:Catégorie:Les Kerdans|kerdane]] réputée s'être commise dans la contrebande, le pillage d'épaves, la piraterie et l'emploi de faux pavillon depuis au moins une douzaine d'années.<br>
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Version du 1 juillet 2020 à 19:17

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Valeria Torodine, d'abord surnommée "Negra" (la Noire) par sa propre famille pour tenter de minimiser le fait qu'elle ait jamais été des leurs, est une navigatrice et corsaire kerdane réputée s'être commise dans la contrebande, le pillage d'épaves, la piraterie et l'emploi de faux pavillon depuis au moins une douzaine d'années.


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Jadis associée à l'explorateur Bartolome Sotorine (écumant avec lui la région de la Baie des Langueurs et du Golfe Cinglant) puis au trafiquant d'antiquités Rovisto Celsine, elle semblait avoir quitté le Nord depuis quelques années quand les Talendans l'ont rencontrée durant leur premier hivernage à Felriane, au milieu d'une assemblée de forbans...


Apparence

Pour une kerdane, Valeria Torodine est assez grande, en plus d'être gironde et séduisante. Sa longue crinière désordonnée a longtemps été d’un auburn tirant sur le brun, mais est aujourd'hui teinte en noir corbeau depuis qu'elle ne revendique plus sa nationalité. À l’époque où elle écumait les mers septentrionales, elle aimait porter des tresses décorées de colifichets, un peu à la mode emishen.
Mais au-delà de ses formes voluptueuses et même de ses yeux d'onyx, son trait le plus frappant est encore le sourire carnassier avec lequel elle accueille le plaisir autant que le danger...


Histoire


Téméraire, insolente et déterminée à tracer sa propre route sans se laisser marcher sur les pieds, Valeria Torodine traine depuis sa jeunesse une réputation de mauvaise graine. Alors qu’elle était encore adolescente, elle aurait grièvement blessé un de ses cousins avec un couteau. L’affaire est restée dans la famille Torodine qui l’a plus ou moins étouffée, en partie parce qu’il s’agissait d’un cas de légitime défense. On ne sait pas avec certitude qui était la victime, mais nombreux sont ceux qui pensent que c’est là qu’un certain Sesto Torodine y aurait gagné son surnom de “Sesto-une-couille”...

Rencontre avec Bartolome

Valeria ne goûtait guère le destin qu’on lui réservait à cause de cette histoire, confinée sur l’archipel comme un mouton noir. Un an plus tard, âgée d'à peine 17 ans, elle put aller assister aux Jeux Insulaires et aux festivités afférentes. Un soir, elle était dans un tripot, à provoquer pour le plaisir et le frisson quelques jeunes coqs kerdans de retour des compétitions et à jouer aux cartes. Si elle parvint assez facilement à dépouiller les jeunes coqs, lorsqu'elle essaya de tricher avec trois marins, elle se fit vite prendre. Elle refusa pourtant de rendre l'argent indûment gagné. Il faut dire qu'elle avait repéré au comptoir du tripot un grand kerdan à l'air balèze et parlant fort, qui lui jetait des regards plus qu'intéressés. Après un clin d'œil en direction du grand couillon, elle ramassa le pognon encore en jeu, renversa la table et colla une beigne au marin assis à côté d'elle. Une bagarre démarra immédiatement et comme elle l'avait prévu, le grand couillon se joint à elle et assomma les deux marins restant. Elle partit en riant à son bras, espérant bien dépouiller également cette victime volontaire d'ici la fin de la nuit. Sauf que cela ne se passa pas comme ça, parce que le grand couillon, c'était Bartolome Sotorine - qui venait de faire forte impression dans une compétition nautique. Valeria le trouva plutôt à son goût et Bartolome était plus qu'impressionné par le tempérament de la jeune femme. Le courant passa et les deux passèrent la nuit ensemble. Rien qu'une histoire sans lendemain.

Valeria ne rentrant pas dans le rang, la famille Torodine se résigna à l'envoyer le plus loin possible, dans son Arche la plus perdue : à Archerune. Loin au nord, isolée, sans réelles ressources, Valeria rongeait son frein et cherchait une opportunité qui lui permettrait de s'enrichir et donc de devenir indépendante de sa famille. Et c'est comme cela que deux ans après leur première rencontre, elle tomba nez-à-nez avec son grand couillon sur les quais d'Archerune. À l'époque, Bartolome jouait en effet les bateliers sur la Dramguil pour le compte de sa famille. Il s'ennuyait à mourir à convoyer des ballots et fut plus qu'heureux de retrouver son aventureuse conquête d'un soir. Les choses allèrent très vite : ils se racontèrent mutuellement à quel point leurs vies respectives les ennuyaient et après quelques nuits torrides, le chien fou de la famille Sotorine et la jeune Torodine lassée de jouer les moutons noirs en exil décidèrent de lier leurs destins.

Ondhor et herbe-nuage

Valeria avait quelques contacts avec l'Ondhor de Darverane (il faut bien être ouvert à toutes les opportunités) et Bartolome avait accès à une agiella appartenant aux Sotorine. Ils commenèrent donc à faire de la contrebande sur la Dramguil, en particulier d'alcool frelaté, au nez et à la barbe de la Sénéchaussée de Benedic le Rige. Ce petit jeu du chat et de la souris était amusant, et parfois excitant quand il fallait échapper aux collecteurs en courant travers champs avec une agiella sur le dos... Une fois, Val et Bart transportèrent même un autre genre de "cargaison illégale" : un chaman évadé des griffes de l'inquisition, qu'il fallait convoyer discrètement vers le nord pour le compte d'un certain Chemin Tortueux. Mais tout ceci ne rapportait pas assez et Valeria voyait plus grand. Toujours avec les tuyaux fournis par l'Ondhor, Valeria et Bartolome mirent au point un point audacieux pour voler une cargaison fluviale. Bart' se fit embaucher comme rameur sur leur cible et Val mis au point une embuscade sur l'eau avec transbordage du butin de nuit. Ils se firent repérer, furent pris en chasse par la Sénéchaussée, mais parvinrent finalement à s'échapper en faisant du rafting dans des rapides.

Valeria et Bartolome formaient, de fait, un excellent tandem : Valeria était incroyablement audacieuse, tandis que Bartolome étaitb souvent celui qui apportait les moyens de réaliser les plans de sa compagne. L'Ondhor de Darverane était conscient de leur valeur et commença à leur faire passer de l’Herbe-Nuage. Val se dit alors qu'il y aurait beaucoup plus d'argent à se faire s'ils vendaient leur propre Herbe-Nuage. Et Bartolome savait qu'on pouvait en récupérer près du Cercle des Hautes Pierres, un coin où sa famille avait justement établi un comptoir, Écume 5... Leur petit commerce commença à marcher assez fort et les deux compères se firent pas mal d'argent. Mais l'Ondhor n'appréciait pas tellement ce qu'il considérait comme une trahison. Au lieu de chercher l'apaisement ou le secours de leurs familles respectives, Valeria géra l'affaire comme lorsqu'on l'avait accusé de tricher dans ce tripot, le soir où elle avait rencontré Bartolome : par l'escalade. Sauf que l'Ondhor n'est pas comparable à trois marins avinés et que tout commença à gravement partir en sucette. Val échappa de peu à une tentative d'assassinat où l'un de ses complices laissa la vie. L'affaire commença à remonter aux oreilles des Kerdans, et en particulier des Sotorine des Lacs. Ranyella proposa à Bart de le sortir de là, à condition de jeter Valeria aux chiens, ce que Bartolome refusa. Après un affrontement sanglant avec l'Ondhor où Bartolome fut blessé, les familles Kerdanes décidèrent qu'elles ne pouvaient plus laisser agir ces deux imbéciles.