Témoins du Levant

De Marches du Nord
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Une sorte de société secrète mentionnée par certains érudits cacochymes...


Depuis des siècles qu'ils sont sensé exister, on a raconté beaucoup d'âneries sur les Témoins du Levant : qu'ils forment une société secrète fondée par des Aînés sur les ruines de la civilisation première, qu'ils parlent des langues oubliées de la plupart des hommes et certains prétendent même qu'ils pratiquent la sorcellerie... Les plus informés leur supputent des liens avec la Maison Odran, à Duriane.



Les Témoins forment effectivement forment une loge très ancienne, assemblée après la disparition de Kerem, Premier Seigneur des Mots pour leur transmettre l'héritage des Premiers. Peu nombreux mais syncrétiques et principalement tournés vers le mysticisme antique et l'archéologie, on trouve parmi eux des adeptes d'un peu tous les arts, même si les Mentalistes sont légèrement majoritaires. Ayant quelques affinités avec les Érudits kerdans, quelques-uns de leur membres sont issus du peuple des mers.

Dans les Marches du Nord, leur principale "loge" se trouve à Duriane, sous la couverture plus ou moins efficace de la Maison Odran et de son très officiel patron, Maître Ormond, qui est également le Vénérable Sage de la loge pour tout le nord de l'Empire.
Au sommet de la hiérarchie des Témoins sont donc les Sages (les maîtres), qui dirigent la majorité des Scribes (des techniciens, des copistes...) et des Disciples (qui débutent) ainsi que les quelques Auditeurs (les agents de terrain).
Leur organisation compte assez peu de membres dans les Marches du Nord, pour la plupart des Scribes dissimulés parmi les moines-consignants, mais leur base se trouve théoriquement à l'abbaye de Brasure, sous la direction du vieux sage Tudwal de Gelaine, qui malheureusement perd un peu la boule avec l'âge...

Pour protéger leurs secrets des civils autant que des fouineurs de l'Inquisition, les Témoins cloisonnent leurs opérations en Chapitres régionaux et en Cellules locales, souvent ignorantes les unes des autres, et emploient différents moyens pour dissimuler leurs communications :

  • ils utilisent des bougies parfumées, allumées dans le temple des Pères local, pour signaler le lieu et l'heure d'un prochain rendez-vous (la position de la chandelle indique la direction du plus proche "lieu sûr", l'horaire est toujours "quand la bougie s'éteindra").
  • lorsqu'ils doivent parler en présence d'importuns ou se rencontrent pour la première fois, ils échangent des mots de codes pour confirmer leur appartenance à la loge, désigner leurs rangs, leurs missions, leurs bases ou leurs contacts. Le refuge de Brasure est ainsi appelé "le Moulin", dont le vieux Tudwal est le "Meunier", alors que l'auditeur spécialement expédié à Tal Endhil pour découvrir la source des artefacts est surnommé "le Choucat".
  • leurs messages sont écrits à l'encre sympathique, envoyés par porteur ou par pigeon sous l'apparence de nouvelles anodines ou de courriers commerciaux. Les diacritiques (accents, ponctuations...) indiquent quelles formules ont été utilisées pour l'encrage, donc quels philtres seront nécessaires pour "laver" le manuscrit de camouflage et révéler le contenu secret. Ceux qui n'auraient pas la connaissance de ces philtres risqueraient de détruire les deux textes...

troisième niveau.