Solerane : Différence entre versions

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''Secret accessible à quiconque possède le talent '''Histoire 2''' ''ou'' la spécialité linguistique "'''Patois Ondrène'''".''
 
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En fait, "Solerane" s'est d'abord appelée "Soley-Rahn", littéralement "terrasse ensoleillée" en patois ondrène. Vu ce qui leur a plus dessus dès le premier automne, le nom perdit vite de sa pertinence. Mais pour qu'on lui donne un vrai nom "reman", il fallu attendre que la ville soit effectivement "reconquise" par les [[Empire de Rem|Impériaux]], lors de la brève mais sanglante bataille de l'an 17 (qui clôtura la [[révolte des Ondrènes]] dans la [[Région des Lacs]]). <br>
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En fait, "Solerane" s'est d'abord appelée "Soley-Rahn", littéralement "terrasse ensoleillée" en patois [[Ondrènes|ondrène]]. Vu ce qui leur a plus dessus dès le premier automne, le nom perdit vite de sa pertinence. Mais pour qu'on lui donne un vrai nom "reman", il fallu attendre que la ville soit effectivement "reconquise" par les [[Empire de Rem|Impériaux]], lors de la brève mais sanglante bataille de l'an 17 (qui clôtura la [[révolte des Ondrènes]] dans la [[Région des Lacs]]). <br>
 
En effet, les colons ondrènes retranchés refusèrent pendant plusieurs huitaines de céder les clés de la cité au représentant du [[Lamdo d'Orsane|Duc d'Orsane]], un jeune chevalier [[Royaume des Mongrels|mongrel]] nommé [[Harobam de Marale]]. Celui-ci finit par perdre patience et, après qu'il ait mené un audacieux coup de main pour se rendre maître des portes de la cité, il les ouvrit à son armée : les soudards mirent [[Solerane]] à sac et exécutèrent plusieurs centaines "d'insurgés". Certains chroniqueurs parlent même de près d'une moitié de la population de la ville massacrée en deux jours.  
 
En effet, les colons ondrènes retranchés refusèrent pendant plusieurs huitaines de céder les clés de la cité au représentant du [[Lamdo d'Orsane|Duc d'Orsane]], un jeune chevalier [[Royaume des Mongrels|mongrel]] nommé [[Harobam de Marale]]. Celui-ci finit par perdre patience et, après qu'il ait mené un audacieux coup de main pour se rendre maître des portes de la cité, il les ouvrit à son armée : les soudards mirent [[Solerane]] à sac et exécutèrent plusieurs centaines "d'insurgés". Certains chroniqueurs parlent même de près d'une moitié de la population de la ville massacrée en deux jours.  
  
Et donc, avec son nouveau nom, Solerane est aujourd'hui peuplée d'une moitié de colons insouciants installés depuis moins de 20 ans, et d'une moitié de survivants d'un carnage orchestré par l'[[Empire]].  
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Et donc, avec son nouveau nom, Solerane est aujourd'hui peuplée d'une moitié de colons insouciants installés depuis moins de 20 ans, et d'une moitié de survivants d'un carnage orchestré par l'[[Empire de Rem]] : ce n'est donc pas un hasard si elle était encore récemment un foyer de [[L'Écuyer du Roi|séparatistes ondrènes]].  
 
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Version du 26 février 2016 à 11:16

Cette petite cité minière fut bâtie sur un piton rocheux il y a une soixantaine d'années, lorsque que d'importants gisements d'argent et de cuivre furent découverts sous le mont que les Emishen nomment "le Croc Brisé". La ville est longée par la rivière "Pailline" et traversée par un torrent simplement nommé "Rutil", qui se jette dans la précédente presque sous le pont-levis de la porte sud.

Aujourd'hui, le bourg compte un peu plus de 1000 habitants, l'Hostellerie des Moindres attenante au temple local, un médiocre troquet nommé "le Carafon", des forgerons, un orfèvre assez réputé et divers autres artisanats mais, surtout l'influente Guilde Minière. Ses membres siègent également au conseil de la ville, qui compte en outre le capitaine Vanceslas Tremont (commandant la place et ses 50 hommes d'armes), le chapelain Herisord, le Sénéchal Impérial Quentos (en charge de l'exploitation d'argent comme de l'inspection des mines du secteur) et l'incontournable Jornil "Cuivré" : maître de la guilde locale, patron de la mine de cuivre où peinent une soixantaine d'esclaves emishen, propriétaire de plusieurs commerces et d'une écurie, c'était tout simplement l'homme le plus important de la ville. → Récemment décédé.

Évidemment peu accueillante pour les Emishen, la cité est généralement évitée même par les négociants lewyllen.

Depuis la huitaine "naissante des Semailles", Mérane "Roulier" a établi une liaison régulière entre Tal Endhil et la cité minière, où ses palefreniers montent le poisson fraîchement pêché du Lac Troisième et en ramènent de la bière, du vin, du papier, des bougies et diverses autres denrées qui manquent au "Village Miracle".


Secret accessible à quiconque possède le talent Histoire 2 ou la spécialité linguistique "Patois Ondrène".


En fait, "Solerane" s'est d'abord appelée "Soley-Rahn", littéralement "terrasse ensoleillée" en patois ondrène. Vu ce qui leur a plus dessus dès le premier automne, le nom perdit vite de sa pertinence. Mais pour qu'on lui donne un vrai nom "reman", il fallu attendre que la ville soit effectivement "reconquise" par les Impériaux, lors de la brève mais sanglante bataille de l'an 17 (qui clôtura la révolte des Ondrènes dans la Région des Lacs).
En effet, les colons ondrènes retranchés refusèrent pendant plusieurs huitaines de céder les clés de la cité au représentant du Duc d'Orsane, un jeune chevalier mongrel nommé Harobam de Marale. Celui-ci finit par perdre patience et, après qu'il ait mené un audacieux coup de main pour se rendre maître des portes de la cité, il les ouvrit à son armée : les soudards mirent Solerane à sac et exécutèrent plusieurs centaines "d'insurgés". Certains chroniqueurs parlent même de près d'une moitié de la population de la ville massacrée en deux jours.

Et donc, avec son nouveau nom, Solerane est aujourd'hui peuplée d'une moitié de colons insouciants installés depuis moins de 20 ans, et d'une moitié de survivants d'un carnage orchestré par l'Empire de Rem : ce n'est donc pas un hasard si elle était encore récemment un foyer de séparatistes ondrènes.

Détails de la cité minière...
...et de ses environs.