Ruches : Différence entre versions

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Si les Fehnri de l'[[Empire de Rem]] n'ont pas le droit de posséder des terres arables, ils peuvent par contre acheter des habitations en ville et, dans la plupart des grandes cités, ont émergé des '''ghettos''' extrêmement fermés où ils vivent entre eux, selon leurs traditions matriarcales, vicieuses, criminelles et, du point de vue reman, généralement mal-séantes. Ces ghettos, les immigrés fehnri les appellent des Ruches, ou ''Gyahm'' dans leurs langues.
 
Si les Fehnri de l'[[Empire de Rem]] n'ont pas le droit de posséder des terres arables, ils peuvent par contre acheter des habitations en ville et, dans la plupart des grandes cités, ont émergé des '''ghettos''' extrêmement fermés où ils vivent entre eux, selon leurs traditions matriarcales, vicieuses, criminelles et, du point de vue reman, généralement mal-séantes. Ces ghettos, les immigrés fehnri les appellent des Ruches, ou ''Gyahm'' dans leurs langues.
  
On évalue assez mal la '''population fehnri dans l'Empire''', mais ils ne peuvent guère être plus de 50 ou 60.000 aujourd'hui, principalement rassemblés à [[Duriane]], dans la [[Marches des Sylves]], à [[Aroche]] et dans le duché marécageux de [[l'Estran]], surtout au grand port de [[Narcejane]]. Plutôt discrète et docile la plupart du temps, la société fehnri ne semble vivre que de cette muraille de petits métiers dont les multiples échoppes et ateliers entourent étroitement les habitations, la coupant aussi bien de la culture remane que, dans une certaine mesure, de l'autorité impériale.
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On sait qu'il existe quelques 40 ou 50.000 esclaves fehnri n évalue assez mal la '''population fehnri dans l'Empire''', mais ils ne peuvent guère être plus de '''50 ou 60.000''' aujourd'hui, principalement rassemblés à [[Duriane]], dans la [[Marches des Sylves]], à [[Aroche]] et dans le duché marécageux de [[l'Estran]], surtout au grand port de [[Narcejane]]. Plutôt discrète et docile la plupart du temps, la société fehnri ne semble vivre que de cette muraille de petits métiers dont les multiples échoppes et ateliers entourent étroitement les habitations, la coupant aussi bien de la culture remane que, dans une certaine mesure, de l'autorité impériale.
  
 
Les citadins impériaux ne connaissent de ces quartiers que la frange ouverte aux étrangers : les ruelles tortueuses et souvent basses, les escaliers de planches et les recoins improbables où les commerces et ateliers pullulent. Les échoppes les plus extérieures sont occupées par les cordonniers, les rémouleurs et autres petits artisanats toute la journée, mais les nombreuses échoppes et ateliers qui attendent le badaud un peu plus à l'intérieur du quartier ne s'animent réellement qu'au '''crépuscule''' (en réalité dès la fin de l'après-midi, vue la brièveté du crépuscule nordique), quand une multitude de lanternes colorées s'allument pour indiquer les tavernes, les fumeries, tripots, herboristeries, médecins, salons de massage, bordels, tailleurs, teinturiers, miroitiers, orfèvres, alchimistes, verriers...  Les Remans aisés sont alors nombreux à y acheter des linges délicats, du tabac exotique, des parfums subtils, des onguents plus ou moins miraculeux, le risque du jeu, l'impression de s'encanailler ou le plaisir de la chair.
 
Les citadins impériaux ne connaissent de ces quartiers que la frange ouverte aux étrangers : les ruelles tortueuses et souvent basses, les escaliers de planches et les recoins improbables où les commerces et ateliers pullulent. Les échoppes les plus extérieures sont occupées par les cordonniers, les rémouleurs et autres petits artisanats toute la journée, mais les nombreuses échoppes et ateliers qui attendent le badaud un peu plus à l'intérieur du quartier ne s'animent réellement qu'au '''crépuscule''' (en réalité dès la fin de l'après-midi, vue la brièveté du crépuscule nordique), quand une multitude de lanternes colorées s'allument pour indiquer les tavernes, les fumeries, tripots, herboristeries, médecins, salons de massage, bordels, tailleurs, teinturiers, miroitiers, orfèvres, alchimistes, verriers...  Les Remans aisés sont alors nombreux à y acheter des linges délicats, du tabac exotique, des parfums subtils, des onguents plus ou moins miraculeux, le risque du jeu, l'impression de s'encanailler ou le plaisir de la chair.
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C'est pourtant derrière les cloisons et les portes closes, loin des yeux remans, que les Ruches prennent de nouvelles dimensions...
 
C'est pourtant derrière les cloisons et les portes closes, loin des yeux remans, que les Ruches prennent de nouvelles dimensions...
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Version du 16 janvier 2014 à 07:23

Si les Fehnri de l'Empire de Rem n'ont pas le droit de posséder des terres arables, ils peuvent par contre acheter des habitations en ville et, dans la plupart des grandes cités, ont émergé des ghettos extrêmement fermés où ils vivent entre eux, selon leurs traditions matriarcales, vicieuses, criminelles et, du point de vue reman, généralement mal-séantes. Ces ghettos, les immigrés fehnri les appellent des Ruches, ou Gyahm dans leurs langues.

On sait qu'il existe quelques 40 ou 50.000 esclaves fehnri n évalue assez mal la population fehnri dans l'Empire, mais ils ne peuvent guère être plus de 50 ou 60.000 aujourd'hui, principalement rassemblés à Duriane, dans la Marches des Sylves, à Aroche et dans le duché marécageux de l'Estran, surtout au grand port de Narcejane. Plutôt discrète et docile la plupart du temps, la société fehnri ne semble vivre que de cette muraille de petits métiers dont les multiples échoppes et ateliers entourent étroitement les habitations, la coupant aussi bien de la culture remane que, dans une certaine mesure, de l'autorité impériale.

Les citadins impériaux ne connaissent de ces quartiers que la frange ouverte aux étrangers : les ruelles tortueuses et souvent basses, les escaliers de planches et les recoins improbables où les commerces et ateliers pullulent. Les échoppes les plus extérieures sont occupées par les cordonniers, les rémouleurs et autres petits artisanats toute la journée, mais les nombreuses échoppes et ateliers qui attendent le badaud un peu plus à l'intérieur du quartier ne s'animent réellement qu'au crépuscule (en réalité dès la fin de l'après-midi, vue la brièveté du crépuscule nordique), quand une multitude de lanternes colorées s'allument pour indiquer les tavernes, les fumeries, tripots, herboristeries, médecins, salons de massage, bordels, tailleurs, teinturiers, miroitiers, orfèvres, alchimistes, verriers... Les Remans aisés sont alors nombreux à y acheter des linges délicats, du tabac exotique, des parfums subtils, des onguents plus ou moins miraculeux, le risque du jeu, l'impression de s'encanailler ou le plaisir de la chair. Les étrangers sont par contre nettement moins nombreux à s'y attarder jusque au lever des lunes, quand l'heure appartient aux Nocturnes.

C'est pourtant derrière les cloisons et les portes closes, loin des yeux remans, que les Ruches prennent de nouvelles dimensions...

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PREMIER SPOILER

Si très peu de familles fehnri peuvent se permettre d'acheter une maisonnette en ville, les Ruches pourvoient en fait au logement des fehnri pauvres de leur faction, en échange de leur labeur et de leur allégeance. Chaque ruche est ainsi le "royaume" d'une Matriarche, une sorte d'aristocrate sorcière régnant sur son conseil de famille, sa descendance plus ou moins directe (dont ses filles-héritières), ses employés, ses associés commerciaux et donc sur sa ruche, l'espèce de termitière formée des habitations, entrepôts, escaliers, tunnels, Caves, étables et autres échoppes reliés entre eux pour former un seul ensemble architectural où l'on peut entrer par une porte pour ressortir trois rues plus loin, qui peut parfois descendre très loin sous la ville, mais dont les rues et escaliers extérieurs forment à l'insu des Remans- la zone de contacts entrent les différents "territoires" de chaque ruche, les plus hauts étages de chaque "grappe" hébergeant la famille régnante.

Si les ruches de 5 Matriarches différentes se partagent en réalité le "quartier fehnri" de Duriane, où les réseaux urbains des 5 ruches sont toujours en concurrence, la plupart des autres communautés n'accueillent généralement qu'1 ou 2 ruches, de toutes façons difficiles à distinguer depuis les rues tordues de la surface.

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DEUXIÈME SPOILER

Il y a probablement plus près de 150 à 200.000 fehnri sur le continent, le phénomène des ruches ne permettant guère

Le quartier fehnri d'Aroche est en réalité composé de deux ruches, Sarratsha ayant une jeune concurrente fraîchement débarquée de Fehn.