Ruche des Bourgeons Parfumés

De Marches du Nord
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Le ghetto fehnri en la cité de Salviane est installé dans le quartier pauvre de la Marne, sur la rive ouest de l'Ocrine. Parmi les petites maisons surpeuplées de cette ancienne carrière de craie, alors que les citadins les plus indigents en occupent les tunnels et les fosses à peines couvertes, la modeste "ruche" est un pâté de maisons compact où les façades bariolées de quelques dizaines d'échoppes, restaurants, tripots et apothicaires (parmi les meilleurs de la ville) se serrent autour de seulement deux ruelles.
Il faut dire que dans cette grande cité proprette où les Seigneurs du Nord règnent en maîtres, le racisme, l'emprise de l'Ondhor et la pression de la garde contraignent les Nocturnes à encore plus de discrétion qu'ailleurs.

Le centre "social" du quartier semble en tous cas être une taverne-tripot, le Jardin des Banquets, toujours bondé de dîneurs, buveurs, fumeurs et joueurs de máquè (un jeu de combinaison de tuiles sur lesquelles les habitués parient parfois de petites fortunes). Dirigé par la Matrone Ravinrha, l'établissement ne semble que très occasionnellement admettre les Blancs...


↓ Secret réservé aux seuls Protagonistes à y avoir été admis.


Le restaurant de Ranvinrha est, sans surprise, l'entrée principale de la ruche "intérieure", toujours gardé par une demi-douzaines de sicaires : c'est notamment là que se trouve les laboratoires alchimiques dont la communauté tire sa (discrète) prospérité.
Néanmoins, ces bâtiments ne semblent être que la partie citadine de la ruche, dont tout porte à croire que, étonnamment, le véritable centre est un village dissimulé dans la forêt, à bonne distance de Salviane comme de Runelige.

Et ce n'est même pas la plus étrange particularité des Bourgeons Parfumés puisqu'il semble que la communauté accueille dans le plus grand secret des Emishen du clan Eibradon ayant survécu aux massacres de la Première Guerre Nordique, et que les deux peuples aient même commencé à se mélanger (si l'on en juge par l'apparition de quelques Fehnri aux yeux clairs...) ! Car lors du terrible pogrom de l'an 11, c'est auprès des Eibradon que les Fehnri fuyant les villes trouvèrent finalement refuge.

D'après ce qu'à découvert Tharcem de Garde-Lunes en devenat l'amant de la jeune alchimiste Soaranya (nièce de Soashna) : "Les Eibradon sont un peu moins de 200 à vivre parmi 3 fois plus de Fehnri dans le "maharanigyahm" (la ruche "royale") caché au cœur de la forêt, avec ses cultures, ses élevages, son embarcadère et même son cercle de pierres ! La plupart sont des cultivateurs ou des bergers, mais ils comptent encore quelques guerriers, des bardes et même des chamans : ils occupaient déjà l'endroit lorsque les Fehnri les ont découvert et, après quelques algarades, les Noirauds ont finalement proposé aux Venteux de les aider à reconstruire leur cercle en échange de leur hospitalité.
Avec le temps, la cohabitation s'est ensuite stabilisée, quoiqu'elle soit encore parfois compliquée : les deux peuples partagent l'endroit, les cultures et les bénéfices depuis plusieurs générations, mais ne sont que partiellement "unis" par alliances ou mariages. La Matriarche, son gendre emishen et les "anciens" du clan y prennent en commun les décisions affectant la double-communauté dans son ensemble, mais les Eibradon laissent généralement les Fehnri se débrouiller de ce qui ne concernent qu'eux (et réciproquement)."