Ruche des Bourgeons Parfumés : Différence entre versions

De Marches du Nord
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Il faut dire que dans cette grande cité proprette où les [[Seigneurs du Nord]] règnent en maîtres, le racisme, l'emprise de l'[[Ondhor]] et la pression de la garde contraignent les [[Nocturnes]] à encore plus de discrétion qu'ailleurs.
 
Il faut dire que dans cette grande cité proprette où les [[Seigneurs du Nord]] règnent en maîtres, le racisme, l'emprise de l'[[Ondhor]] et la pression de la garde contraignent les [[Nocturnes]] à encore plus de discrétion qu'ailleurs.
  
Le centre "social" du quartier semble en tous cas être une taverne-tripot, le '''Jardin des Banquets''', toujours bondé de dîneurs, buveurs, fumeurs et joueurs de ''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Mah-jong#Nom_et_%C3%A9tymologie máquè]'' (un jeu de combinaison de tuiles sur lesquelles les habitués parient parfois de petites fortunes). Dirigé par la Matrone Ravinrha, l'établissement ne semble que très occasionnellement admettre les Blancs...
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Le centre "social" du quartier semble en tous cas être une taverne-tripot, le '''Jardin des Banquets''', toujours bondé de dîneurs, buveurs, fumeurs et joueurs de ''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Mah-jong#Nom_et_%C3%A9tymologie májiàng]'' (un jeu de combinaison de tuiles sur lesquelles les habitués parient parfois de petites fortunes). Dirigé par la Matrone Ravinrha, l'établissement ne semble que très occasionnellement admettre les Blancs...
  
  
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Le restaurant de Ranvinrha est, sans surprise, l'entrée principale de la ruche "intérieure", toujours gardé par une demi-douzaines de sicaires : c'est notamment là que se trouve les laboratoires alchimiques dont la communauté tire sa (discrète) prospérité.<br>
 
Le restaurant de Ranvinrha est, sans surprise, l'entrée principale de la ruche "intérieure", toujours gardé par une demi-douzaines de sicaires : c'est notamment là que se trouve les laboratoires alchimiques dont la communauté tire sa (discrète) prospérité.<br>
Néanmoins, ces bâtiments ne semblent être que la partie ''citadine'' de la ruche, dont tout porte à croire que, étonnamment, le véritable centre est '''un village dissimulé dans la forêt''', à bonne distance de [[Salviane]] comme de [[Runelige]].
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Néanmoins, ces bâtiments ne semblent être que la partie ''citadine'' de la ruche, dont tout porte à croire que, étonnamment, le véritable centre est '''un village caché dans la forêt''', à bonne distance de [[Salviane]] comme de [[Runelige]], et d'autant mieux dissimulé qu'aucune route n'y mène : seulement la rivière.<br>
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Et ce n'est même pas la plus étrange particularité des Bourgeons Parfumés puisqu'il semble que la communauté accueille dans le plus grand secret '''des [[Emishen]] du clan [[Barantanen#Eibradon|Eibradon]]''' ayant survécu aux massacres de la [[Première Guerre Nordique]], et que les deux peuples aient même commencé à ''se mélanger'' (si l'on en juge par l'apparition de quelques Fehnri aux yeux clairs...) ! En fait, ce sont plutôt les Fehnri fuyant les villes lors du '''[[:Catégorie:Les Fehnri#Persécutions|terrible pogrom de l'an 11]]''' qui ont trouvé refuge auprès des Eibradon.
  
Et ce n'est même pas la plus étrange particularité des Bourgeons Parfumés puisqu'il semble que la communauté accueille dans le plus grand secret '''des [[Emishen]] du clan [[Barantanen#Eibradon|Eibradon]]''' ayant survécu aux massacres de la [[Première Guerre Nordique]], et que les deux peuples aient même commencé à ''se mélanger'' (si l'on en juge par l'apparition de quelques Fehnri aux yeux clairs...) !
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Au cours de [[30) "L'Absent"|leurs recherches pour retrouver Andréas Odran]], [[Herle de Lorune]], [[Dario Celsine]] et [[Tharcem de Garde-Lunes]] sont parvenus jusqu'au village secret avec l'aide d'[[Abradem le Paremin]] et de la rebelle [[Brume-des-Loups]], '''en remontant le Carmin, un affluent de l'[[Ocrine]]''', jusqu'à un autre de ces affluents, perdu dans les forêts lisirianes et trop petit pour que les colons l'aient jamais baptisé (mais que les indigènes appellent ''Ælaghan Ge'hil'', puisqu'il coule le long des [[Monts Voilés]] depuis des lacs d'altitude où pousse [[ælaghan|la fameuse algue]]). <br>
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À près de 25km en amont de l'Ocrine, '''un torrent né d'une source d'eau chaude se jette dans la rivière à travers un ravin étroit dont les parois sont percées de grottes''' : bien des siècles avant l'arrivée des [[Dirsen]], les Eibradon ont érigé un [[cercle de pierres]] au sommet de la crevasse, sur la large terrasse boisée où jaillissent les eaux thermales. Longtemps, les grottes du "Cercle des Eaux Chaudes" servirent de retraite spirituelle aux chamans des Otlalnan, jusqu'à ce qu'une centaine de civils viennent s'y mettre à l'abri de la sanglante défaite infligée à leur tribu par les armées ondrènes de [[Greold le Dévot]]. Ils y vécurent ainsi pendant près de 50 ans, plantant quelques champs et élevant des moutons en amont d'''Ælaghan Ge'hil'', échangeant ce qui leur manquait avec les herboristes fehnri qui avaient découvert leur cachette et soigneusement gardé le secret...
  
D'après ce qu'à découvert [[Tharcem de Garde-Lunes]] en devenat l'amant de la jeune alchimiste Soaranya (nièce de [[Soashna]]) : "''Les Eibradon sont un peu moins de 200 à vivre parmi 3 fois plus de Fehnri dans le'' "maharanigyahm" ''(la ruche "royale") caché au cœur de la forêt, avec ses cultures, ses élevages, son embarcadère et même son [[cercle de pierres]] ! La plupart sont des cultivateurs ou des bergers, mais ils comptent encore quelques guerriers, des bardes et même des chamans : ils occupaient déjà l'endroit lorsque les Fehnri les ont découvert et, après quelques algarades, les Noirauds ont finalement proposé aux Venteux de les aider à reconstruire leur cercle en échange de leur hospitalité.''<br>
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Jusqu'à ce que ces derniers dussent à leur tour fuir les persécutions, arrivant en masse vers le ravin toujours inconnus des Remans, où les Eibradon n'eurent pas le cœur de leur refuser leur hospitalité. En échange d'une implantation permanente, la Matriarche d'alors offrit aux Eibradon de les aider à rebâtir leur Cercle, en partie abattu par le temps et l'usure des eaux soufrées. Après quelques mois d'intenses travaux, nombre de Fehnri regagnèrent la cité de Salviane mais la Matriarche et son entourage installèrent leurs quartiers dans le ravin : ils creusèrent de nouvelles habitations troglodytes, maçonnèrent les escaliers grossièrement taillés dans les parois, construisirent un embarcadère au pied à l'embouchure du torrent, se lancèrent dans l'apiculture et excavèrent même une sorte de fortin pour en protéger l'accès.
''Avec le temps, la cohabitation s'est ensuite stabilisée, quoiqu'elle soit encore parfois compliquée : les deux peuples partagent l'endroit, les cultures et les bénéfices depuis plusieurs générations, mais ne sont que partiellement "unis" par alliances ou mariages. La Matriarche, son gendre emishen et les "anciens" du clan y prennent en commun les décisions affectant la double-communauté dans son ensemble, mais les Eibradon laissent généralement les Fehnri se débrouiller de ce qui ne concernent qu'eux (et réciproquement).''"
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Avec le temps, la cohabitation s'est ensuite stabilisée, quoiqu'elle soit encore parfois compliquée : les deux peuples partagent l'endroit, les cultures et les bénéfices depuis plusieurs générations, mais ne sont que partiellement "unis" par alliances ou mariages. La Matriarche, son gendre emishen et les "anciens" du clan y prennent en commun les décisions affectant la double-communauté dans son ensemble, mais les Eibradon laissent généralement les Fehnri se débrouiller de ce qui ne concernent qu'eux (et réciproquement).
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Néanmoins, le village caché compte aujourd'hui '''plus de 200 Eibradon et près de 600 Fehnri''', plusieurs familles mixtes, une taverne finement baptisée la "Ruche à Miel" où l'on sert un hydromel très correct, une école-bibliothèque (que ne fréquentent encore que les petits Fehnri) et, bien sûr, des cultures d'ælaghan que les [[Nocturnes]] de Salviane écoulent discrètement à travers toute les Lisières.
  
 
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Version du 28 février 2021 à 23:19

Le ghetto fehnri en la cité de Salviane est installé dans le quartier pauvre de la Marne, sur la rive ouest de l'Ocrine. Parmi les petites maisons surpeuplées de cette ancienne carrière de craie, alors que les citadins les plus indigents en occupent les tunnels et les fosses à peines couvertes, la modeste "ruche" est un pâté de maisons compact où les façades bariolées de quelques dizaines d'échoppes, restaurants, tripots et apothicaires (parmi les meilleurs de la ville) se serrent autour de seulement deux ruelles.
Il faut dire que dans cette grande cité proprette où les Seigneurs du Nord règnent en maîtres, le racisme, l'emprise de l'Ondhor et la pression de la garde contraignent les Nocturnes à encore plus de discrétion qu'ailleurs.

Le centre "social" du quartier semble en tous cas être une taverne-tripot, le Jardin des Banquets, toujours bondé de dîneurs, buveurs, fumeurs et joueurs de májiàng (un jeu de combinaison de tuiles sur lesquelles les habitués parient parfois de petites fortunes). Dirigé par la Matrone Ravinrha, l'établissement ne semble que très occasionnellement admettre les Blancs...


↓ Secret réservé aux seuls Protagonistes à y avoir été admis.


Le restaurant de Ranvinrha est, sans surprise, l'entrée principale de la ruche "intérieure", toujours gardé par une demi-douzaines de sicaires : c'est notamment là que se trouve les laboratoires alchimiques dont la communauté tire sa (discrète) prospérité.
Néanmoins, ces bâtiments ne semblent être que la partie citadine de la ruche, dont tout porte à croire que, étonnamment, le véritable centre est un village caché dans la forêt, à bonne distance de Salviane comme de Runelige, et d'autant mieux dissimulé qu'aucune route n'y mène : seulement la rivière.
Et ce n'est même pas la plus étrange particularité des Bourgeons Parfumés puisqu'il semble que la communauté accueille dans le plus grand secret des Emishen du clan Eibradon ayant survécu aux massacres de la Première Guerre Nordique, et que les deux peuples aient même commencé à se mélanger (si l'on en juge par l'apparition de quelques Fehnri aux yeux clairs...) ! En fait, ce sont plutôt les Fehnri fuyant les villes lors du terrible pogrom de l'an 11 qui ont trouvé refuge auprès des Eibradon.

Au cours de leurs recherches pour retrouver Andréas Odran, Herle de Lorune, Dario Celsine et Tharcem de Garde-Lunes sont parvenus jusqu'au village secret avec l'aide d'Abradem le Paremin et de la rebelle Brume-des-Loups, en remontant le Carmin, un affluent de l'Ocrine, jusqu'à un autre de ces affluents, perdu dans les forêts lisirianes et trop petit pour que les colons l'aient jamais baptisé (mais que les indigènes appellent Ælaghan Ge'hil, puisqu'il coule le long des Monts Voilés depuis des lacs d'altitude où pousse la fameuse algue).
À près de 25km en amont de l'Ocrine, un torrent né d'une source d'eau chaude se jette dans la rivière à travers un ravin étroit dont les parois sont percées de grottes : bien des siècles avant l'arrivée des Dirsen, les Eibradon ont érigé un cercle de pierres au sommet de la crevasse, sur la large terrasse boisée où jaillissent les eaux thermales. Longtemps, les grottes du "Cercle des Eaux Chaudes" servirent de retraite spirituelle aux chamans des Otlalnan, jusqu'à ce qu'une centaine de civils viennent s'y mettre à l'abri de la sanglante défaite infligée à leur tribu par les armées ondrènes de Greold le Dévot. Ils y vécurent ainsi pendant près de 50 ans, plantant quelques champs et élevant des moutons en amont d'Ælaghan Ge'hil, échangeant ce qui leur manquait avec les herboristes fehnri qui avaient découvert leur cachette et soigneusement gardé le secret...

Jusqu'à ce que ces derniers dussent à leur tour fuir les persécutions, arrivant en masse vers le ravin toujours inconnus des Remans, où les Eibradon n'eurent pas le cœur de leur refuser leur hospitalité. En échange d'une implantation permanente, la Matriarche d'alors offrit aux Eibradon de les aider à rebâtir leur Cercle, en partie abattu par le temps et l'usure des eaux soufrées. Après quelques mois d'intenses travaux, nombre de Fehnri regagnèrent la cité de Salviane mais la Matriarche et son entourage installèrent leurs quartiers dans le ravin : ils creusèrent de nouvelles habitations troglodytes, maçonnèrent les escaliers grossièrement taillés dans les parois, construisirent un embarcadère au pied à l'embouchure du torrent, se lancèrent dans l'apiculture et excavèrent même une sorte de fortin pour en protéger l'accès.

Avec le temps, la cohabitation s'est ensuite stabilisée, quoiqu'elle soit encore parfois compliquée : les deux peuples partagent l'endroit, les cultures et les bénéfices depuis plusieurs générations, mais ne sont que partiellement "unis" par alliances ou mariages. La Matriarche, son gendre emishen et les "anciens" du clan y prennent en commun les décisions affectant la double-communauté dans son ensemble, mais les Eibradon laissent généralement les Fehnri se débrouiller de ce qui ne concernent qu'eux (et réciproquement). Néanmoins, le village caché compte aujourd'hui plus de 200 Eibradon et près de 600 Fehnri, plusieurs familles mixtes, une taverne finement baptisée la "Ruche à Miel" où l'on sert un hydromel très correct, une école-bibliothèque (que ne fréquentent encore que les petits Fehnri) et, bien sûr, des cultures d'ælaghan que les Nocturnes de Salviane écoulent discrètement à travers toute les Lisières.