Rovisto Celsine

De Marches du Nord
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Rovisto dans les geôles du palais ducal de Farlane lors de sa rencontre avec les Talendans

Rovisto "L'Antiquaire"

Grand frère de la célèbre questora Althéa Celsine, Rovisto est un archéologue truand. Il est un des spécialistes du Golfe de Meren et des Royaumes Solaires, dont ses diverses recherches archéologiques et expéditions ont manifestement rapproché de l'Ondhor.

Talentueux, assez beau gosse, baratineur, en contact avec nombre de lettrés, capitaines et malfrats divers, Rovisto semble poursuivre sa carrière autant pour découvrir les secrets du passé que pour s'en mettre plein les poches. Une de ses plus fameuse découverte étant l'épée de Harlberd, actuellement propriété de Theoben de Lorune, duc de Lorune. Toutefois, sa propension à courir après les £unes, l'a conduit à avoir revendu tout un tas de copies plus ou moins exactes, voire carrément fausses de cartes et autres reproductions d'art solaire, qui finirent par lui conférer le surnom d'Antiquaire. Ce qui a exaspéré plus d'une fois son mentor, Jehol de Mélanque, et fût source de nombreuses engueulades entre les deux.

C'est à la huitaine passante des Chasses de l'an 37, qu'Althéa le retrouva après avoir coupé les ponts pendant 3 ans avec lui et l'accusa du meurtre de Monrod de Kerheine. Une fois le malentendu dissipé, il présenta à sa soeur son mentor et tous trois se mirent à enquêter. Malheureusement pour lui, après un aller-retour à Sielle pour se procurer des cartes, Althéa avait disparue et Jehol avait été assassiné ! Méfait que la garde ducale lui attribua et le colla dans les geôles du palais où après une dizaine de jours, il rencontra les talendans lors de leur hivernage à Felriane.

Des relations compliquées

La plupart de la famille Celsine se passe très bien de Rovisto, tant parce qu'il ne prend pas ses responsabilités envers la dette familiale, que par sa réputation de truand. En retour, lui ne se soucis que très peu de sa famille, à une exception près.


En grandissant, il a toujours prit soin de sa petite soeur Althéa. Mais avec l'age, et le début des études, Rovisto est devenu de plus en plus irresponsable et malhonnête. Sa soeur, bien plus responsable et doté d'exigences éthiques sans commune mesure, est progressivement devenue sa "grande soeur", le sortant de nombre de pétrins où il s'était lui même fourré. Leur relation devenue de plus en plus compliquée, pris fin lorsque Rovisto l'abandonna lors de l'expédition du bouclier d'Horbram. Bien qu'il savait qu'elle était en sûreté en compagnie de Féodor, il regrette encore son geste. Par leurs parents et quelques amis communs, l'archéologue eut de rares nouvelles de sa p'tite sœur, notamment qu'elle avait quitté Loralne quelque temps après l'affaire du bouclier (lorsque l'arche Torodine avait été cédée aux Maletudine, ennemis héréditaires des Celsine), qu'elle s'était finalement séparé de son Féodor suite à une aventure rocambolesque dans les Marches du Nord (qu'elle n'a vraiment raconté à personne) et pris un poste comme enquêtrice pour les douanes d'Enssyane (qui ont un "léger" problème de contrebande depuis que l'Ondhor s'y est implantée). De fait, Rovisto a évidemment été tenté de la solliciter pour faire passer quelques marchandises en fraude, mais il n'a pas vraiment osé lui rendre visite en personne et elle n'a jamais répondu à la moindre de ses lettres, lui faisant seulement dire par une cousine de ne plus chercher à la contacter. Jusqu'à ce qu'Althéa l'accuse du meurtre de Monrod de Kerheine.


Son mentor, le maître du Chapitre d'Histoire du collège ducal de Farlane, Jehol de Mélanque, mentor de Rovisto a toujours eu une relation compliquée avec l'Antiquaire. Le vieil érudit trouvait que Rovisto était un archéologue doué, mais sa manie de revendre ses trouvailles au lieu de les ramener au musée de Paremine et de se rebeller contre le jeu politique qui va avec la profession l’exaspérait un peu. Il pensait au début que c’était une phase qui passerait avec l'âge mais a fini par simplement prendre l’habitude de lui faire des remontrances en espérant (mollement) finir par le convaincre. Leur plus grosse engueulade fût suite à ce qu'un étudiant ayant acheté un "diagrammes de la Porte des Solaires" à Rovisto, manque de se noyer en voulant continuer les fouilles à Cassarenne. Jehol a menacé l'archéologue-escroc de le faire renvoyer du collège s'il continuait. Leur relation continua de même jusqu'au tragique assassinat de Jehol.


Valeria Torodine était l'une des complices habituelles de Rovisto dans ses expéditions archéologiques. Assez semblable, en rupture avec leurs familles respectives, un peu aventuriers, trempant dans plusieurs histoires de contrebandes, et en bisbille avec différentes autorités, les deux truands s'entendaient suffisamment bien pour finir ensemble. Et cela, jusqu'à l'expédition du bouclier d'Horbram où Valeria abandonna Rovisto après s'être emparée de la relique ondrène. C'est en hiver de l'an 37 que les deux anciens compères se sont retrouvé, et la pirate a clairement fait comprendre à Rovisto qu'elle ne le laisserait pas s'en sortir vivant, sans lui avoir expliqué pourquoi elle lui en voulait autant !?

Une carrière d'archéologue chargée

L'épée de Harlberd

Son premier grand succès fût d'avoir retrouvé l'épée de Harlberd (père de Rhoalberd), offerte par le vieux duc de Lorune à Lothard d'Orsane lorsqu'il prit la tête de la Révolte des Ondrènes. Saisie en même temps que son porteur par les armées de Mongar, elle avait été emportée à Marale comme butin en l'an 15 mais volée en l'an 17. Rovisto a donc d'abord dû retrouver le bénéficiaire d'un vol presque 18 ans après les faits et l'aide d'Althéa lui fût inestimable pour identifier le noble Lorunois en visite à Mongar qui avait commandité le vol, découvrir qu'il avait été assassiné avant d'avoir rejoint son pays mais qu'il avait juste eu le temps d'expédier l'épée chez lui en secret. Son fils n'avait alors reçue l'épée en héritage que pour la perdre au jeu quelques mois plus tard, contre un négociant kerdan de la famille Negrine, qui l'avait jointe à la dote de sa fiancée Tordodine en l'an 21.

L'épée avait néanmoins été vendue à Archerune en l'an 27 pour faciliter un gros contrat avec un collectionneur rigérien que Rovisto a finalement dû menacer de la vengeance des Ducs de Lorune et de Marale pour qu'il accepte de la lui céder (pour tout de même près de 100 £unes) et qu'il puisse la restituer (pour deux fois cette somme) à Monrod de Kerheine en l'an 33.

Aussitôt offerte au duc Theoben de Lorune, sincèrement surpris de la revoir, l'épée est aujourd'hui portée par son fils Theodrome de Lorune, quoiqu'elle fasse toujours l'objet d'une demande de restitution de la part du duc de Marale, à laquelle les Lorunois n'ont aucune intention de jamais répondre.

La Rade de Maern

Ayant acquis une certaine reconnaissance après avoir découvert l’épée de Harlberd et enfin quelques fond, il décida de poursuivre un objectif personnel et secret. Ne voulant pas que quiconque ait vent de ses recherches, il décida donc de présenter à Monrod assez d’information pour qu’il finance une expédition pour trouver à Felriane les vestiges d’un poste d’observation (phare ? port ?) fondé par Ondr avant qu’il ne quitte le domaine de sa mère et se rende sur le continent. Monrod est ravi et pense pouvoir en tirer, en plus du prestige de la découverte, un argument de légitimité des ondrènes sur la culture Felmar. Rovisto suppose que le lieu existe mais se trouve probablement sur la “Rade de Maerl” à Efferdame. Et plus précisément, à la Forteresse Boréale, détail qu'il ne partagea pas, de façon à pouvoir explorer Felriane aux frais de son commanditaire. Il embarque donc Valeria et se dirige vers l’île des Malnides. Après quelques mois, il découvre une piste vers une ruine située à quelques kilomètres à l’est de Sielle. Mais le noble local ne veut rien entendre et refuse que l’archéologue se promène sur ses terres et commence à faire des excavations. Il falsifie alors un document, mais se fait attraper par un chevalier local qui lui donne un choix, partir, abandonner son matériel et ne plus remettre les pieds sur le domaine de son seigneur ou finir pendu haut et court sur la place publique. Il est depuis considéré comme persona-non-grata à Felriane et sa réputation en à prit un sacré coup, Monrod a d’ailleurs failli se débarrasser de lui. Mais après réflexion, a préféré avoir l’archéologue endetté a son service pour l’envoyer faire quelques expéditions pro bono pour son compte.

Disponibles aux Ondhoroens qui le connaissent


Monrod a tout de même apprécié qu’il tente de forger des documents et l’a envoyé prendre quelques cours auprès d’un de ses contacts de l’Ondhor, pour que la prochaine fois, il puisse arriver à contourner les “problèmes administratifs” un peu plus efficacement.

Accessible à Esébilio le Brasain, Vighnu Pratesh et Vera Sotorine


Ce qu'il cherchait réellement est une relique appelée le "Sextant de Mærl", une sorte d'objet de navigation qui aurait conduit Mærl et Mæln sur la route d'Atepaden.

La Couronne des Ondrènes

En l'an 33, Monrod a mis l'archéologue sur la piste de la Couronne des Ondrènes, sensée se trouver quelque part dans les Marches du Nord : Rovisto fouilla les archives du Cloître d'Aroche, négocia l'accès à la bibliothèque du vieux baron Herrengard de Garde-Lunes (lui-même collectionneur d'antiquités et de textes occultes) mais, après plusieurs mois et des centaines de £unes dépensées en vaines recherches jusqu'à Gorgerune, Salviane et même l'Abbaye de Brasure (des bleds invariablement miteux, humides et froids où il n'est pas pressé de retourner), le Celsine rentra bredouille à l'université de Paremine où son mécène déçu décida finalement de lui couper les vivres. Il croisa rapidement Esébilio le Brasain lors de son passage à Brasure mais n'échangea pas avec lui, plus intéressé par son célèbre mentor, Tudwal de Gelaine.

Le Bouclier de Horbram

Sec à Lycène, Rovisto se retrouva suffisamment sur la paille pour se commettre dans quelques arnaques archéologiques (vente de fausses reliques, notamment) et des clients floués se préparaient à lui faire des ennuis lorsque Althéa le fit appeler à Efferdame en l'an 34 : elle-même venait d'arriver de Loralne avec un chevalier orsani nommé Rhobard de Basale et son écuyer-spadassin Féodor, tous trois étant à la recherche d'un trésor inestimable, le bouclier de Horbram (sensé avoir appartenu au roi-dieu légendaire de Lorune), insigne de la royauté ondrène et apparemment perdu en mer depuis des siècles.

Lors de ses multiples aventures, le chevalier Rhobard avait mis la main sur un très vieux texte datant du Royaume Solaire décrivant le naufrage d'un navire censé transporter le-dit bouclier quelque part dans la Mer de Mærl, et le trio comptait maintenant sur Rovisto pour en traduire les détails topographiques et les aider à repêcher le trésor. Mieux encore : Althéa avait obtenu des fonds du régent d'Orsigile, Semeron le Sec, et son grand-frère s'empressa de l'aider à affréter un navire kerdan, Le Capricorno, commandée par une de ses complices habituelles, Valeria Torodine.

Bien sûr, Rovisto et Valeria tentèrent de se mettre une bonne partie des fonds dans la poche, le Celsine eut des démêlés avec Féodor devenu l'amant de sa sœur, mais le vrai problème était que l'épave fût localisée aux abords des Îles de Grès : annoncés par d'étranges lueurs sous-marines, les Grésans attaquèrent peu après qu'un des plongeurs ait remonté le fameux bouclier, alors que toute l'expédition fêtait son succès à grand renfort d'hydromel. Rhobard et une bonne partie de l'équipage furent tués, Le Capricorno coula et, une fois rejointe la côte d'Orsane grâce à une chaloupe, Valeria convainquit Rovisto d'abandonner Althéa et Féodor pour s'enfuir avec elle, et revendre plutôt le fameux bouclier à Monrod de Kerheine afin d'empocher le pactole et de rentrer en grâce.

Évidemment, deux huitaines plus tard, Valeria faussait compagnie à l'archéologue avec l'argent versé par Monrod, l'érudit disparaissait de l'université de Paremine avec le bouclier de Horbram et Rovisto rentrait à Sielle, à nouveau fauché, désavoué, privé de son dernier soutien à l'université et désormais détesté même de sa chère sœurette.

Plus récemment

Depuis l'échec de l'expédition du bouclier de Horbram, il a entrepris de reconstituer de vieilles cartes du royaume solaire en rassemblant plusieurs cartes, écrits épars et fragments antiques, pour mettre la main sur d'autres artefacts navals. Ce faisant, il pense avoir découvert où se trouve la "Rade de Maerl", près de l’ancien bastion d'Efferdame.

Accessible à ceux qui aurait connaissance de ses activités "récentes" (Entre l'an 34 et 37)


Dans les fait, il était à sec, une fois de plus, et a donc pris tous les jobs qu'il pouvait pour rester à flot. Ses recherches ne se payant pas toutes seules. Il falsifia des documents pour l'Ondhor et participa à la récupération de restes de pillages, provenant de Narcejane, et datant visiblement des royaumes ondrènes.

Accessible à Esébilio le Brasain, Vighnu Pratesh et Vera Sotorine


Les écrits perdus du fameux Æryl de Sarde concernant ses recherches ésotériques, pour un client assez louche qui l’a contacté par un intermédiaire. Rovisto a trouvé quelques pages qui auraient définitivement fini à l’index si le culte des pères était tombé dessus.

Mais comme les dit passages venaient d'un livre de la bibliothèque personnelle de son mentor Jehol de Mélanque, personne n'en a rien su, jusqu'à ce que l'enquête sur le meurtre de l'érudit faite par Esébilio le Brasain, Vighnu Pratesh et Vera Sotorine ne dévoile qu'il avait été dérobé/confisqué par le Chevalier Hivelin de Calonthe.


Il rentre à Sielle, durant l'hiver 37, pour deux raisons, cacher/déposer un certain nombre de documents dans l’université familiale et, puisqu’il a apprit la mort du nobliaux qui l'avait banni, tenter de négocier la reprise des fouilles pour trouver l'objet qu'il pensait pouvoir trouver lors de son expédition pour la la rade de Maern.

Enquête sur la mort de Monrod de Kerheine

À la huitaine passante des Chasses, Althéa retrouve son frère à Farlane. Elle lui est tombée dessus, à l'Alidade, une taverne près du collège ducal, a commencé par l'accuser d'avoir volé des cartes à Paremine et carrément menacé d'appeler la garde ! Comme Rovisto protestait de son innocence en jurant qu'il ne savait même pas de quoi elle parlait et qu'il n'avait plus remis les pieds à Lycène depuis des lustres, sa sœur a semblé le scruter jusqu'au fond de l'âme... et décider qu'il ne mentait sans doute pas, "cette fois". Alors elle a commencé à raconter...

À la huitaine croissante des Chasses, elle avait été prévenue à Enssyane d'un "règlement de comptes entre contrebandiers" ayant laissé une demi-douzaine de cadavres sur plusieurs plages de la baie d'Harel, au sud de Mélanque. L'affaire était assez inhabituelle pour qu'Althéa réclame qu'on lui garde les corps dans une cave bien fraîche et se déplace pour y jeter un œil : parmi eux, elle eut la surprise de reconnaître cette crapule de Monrod de Kerheine, percé de plusieurs coups de lame. Sauf que la baie d'Harel n'est pas un haut lieu de la contrebande (ni franchement du commerce maritime), qu'aucune embarcation n'avait été retrouvée et que, pourtant, les corps n'avait pas non plus séjourné très longtemps dans l'eau : la meilleure explication de leur dispersion était alors qu'ils avaient été balancés d'un navire à quelques milles de la côte.

Sa curiosité maintenant piquée et connaissant la spécialité de l'érudit/espion/trafiquant, Althéa s'était mise en quête d'un éventuel site archéologique autour de la baie. Elle ne le trouva pas, mais découvrit près d'un îlot du Golfe de Meren l'épave qu'un "esneque" ondrène qui était probablement celui de Monrod, et contenait quelques cadavres de plus : manifestement, il avait été abordé par un autre navire quelque part au Sud d'Orsane avant de dériver jusque là...

Rentrée à Enssyane, Althéa a fait prévenir le port de Tharguel (Kerheine est un petit fief de ce coin-là), mais personne n'a réclamé la dépouille de Monrod et la "douanière" n'a pas réussi à identifier le port d'attache de l'esneque ni à comprendre ce qu'un type comme lui pouvait trafiquer dans le secteur, encore moins qui aurait attaqué un agent du duc de Lorune accompagné d'une dizaine de solides marins (à moins qu'il n'ait perdu son poste après la mort de Theoben, ou qu'il ait transporté quelque chose qui en vaille la peine ?). Mais elle est d'un naturel têtu et s'est donc rendue à Paremine pour consulter quelques veilles cartes établies par Tudwal de Gelaine et qui avaient jadis servi à Rovisto pour repérer l'épave solaire[1]... sauf que les cartes en question avaient toutes disparues, probablement depuis des mois (difficile à établir, on les consultait rarement) !

Soupçonnant son frère, elle avait finalement décidé d'aller le débusquer à Felriane dès que les Kerdans commenceraient à s'y rassembler pour l'hiver et, descendue du navire, elle avait mis moins de deux jours à trouver Rovisto. Sauf que, pour une fois, celui-ci était aussi innocent qu'intrigué et, pour racheter ses erreurs passées, il proposa à Althéa de l'aider dans son enquête...

Il la présenta d'abord à son vieux professeur, Jehol de Mélanque, qui accueilli son ancien élève avec moult remontrances, mais prêta bientôt attention au récit d'Althéa. Jehol avait déjà entendu parlé du peu recommandable Monrod de Kerheine : sorte de nobliau désargenté, originaire d'un fief miteux dans les montagnes d'Hendrigue (entre Lorune et Anguedale), il avait fait quelques études à l'abbaye de Tharguel avant de s'autoproclamer "chroniqueur du Royaume des Ondrènes" à l'époque où, suite à la Révolte de l'an 12, le nationalisme historique était à la mode à Lorune. Il s'était ainsi immiscé à la cour des comtes d'Elorsame puis, ayant obtenu son poste plus ou moins honorifique à l'université de Paremine et se présentant partout comme un conseiller du duc Theoben (sans qu'on sache bien si c'était seulement vrai), il s'était mis en tête de rassembler divers insignes "perdus" de la royauté ondrène, quitte à mentir, menacer ou voler pour les obtenir et parfois, disait-on, à les fabriquer de toutes pièces.

Plus intéressant encore, Monrod était arrivé à Felriane à la fin du mois des Vendanges : après avoir été pris à creuser sans aucune autorisation dans les ruines d'une antique citadelle solaire près de Cassarenne, il avait tenté d'obtenir des soutiens auprès du collège ducal mais s'était fait envoyé paître. Jehol avait entendu dire qu'il était alors retourné rôder à Cassarenne et que, cette fois menacé d'arrestation par l'inquisition (!) qui avait entretemps interdit le site, il avait dû quitter l'archipel précipitamment...

Althéa et son frère, de plus en plus curieux, décidèrent de reconstituer les faits et geste de Monrod jusqu'à son dernier voyage, afin de découvrir ce qu'il cherchait à Cassarenne, ses probables contacts avec l'Ondhor dans l'archipel, le cap qu'il avait suivi en quittant Farlane et quel navire avait pu le prendre en chasse depuis Felriane pour lui régler son compte en haute mer : pendant que Rovisto se rendrait à la bibliothèque de Sielle pour y récupérer des cartes marines, Jehol tenterait de rassembler la documentation disponible au collège ducal sur d'éventuelles antiquités ondrènes ou le site "solaire" désormais interdit, et Althéa jouerait de ses contacts à la capitainerie de Farlane pour retrouver la date exacte du départ de l'esneque et des navires "suspects" ayant pris la mer peu après.

Mais quand notre archéologue repenti regagna Farlane près de 4 jours plus tard avec toutes les cartes qu'il avait pu trouver, il fût aussitôt arrêté par la garde ducale : en son absence, le malheureux Jehol avait été tué lors du cambriolage de son logement, Althéa avait disparue et Rovisto était le seul suspect !

L'hivernage des talendans

C'est à la huitaine croissante des Charbons de l'an 37, que Rovisto, croupissant dans les geôles du palais ducale se retrouve impliqué dans l'épisode de l'hivernage felrianais.


Feuille de Perso


Aventurier : Sage, Archéologue, Populaire, Truand

Énergie : Braver l’interdit


Mental 4 : Intuition 4, Détermination 4

Social 3 : Persuasion 3, Charisme 3, Spé. Flatterie 4, Spé. C’est pas de ma faute 3

Physique 2 : Perception 2, Beauté 2

Éducation 3 : Histoire 3, Lettre 2, Étiquette 1, Spé. Antiquité des Royaumes Côtiers 2

Voyage 3 : Géographie 3, Langues étrangères 2 (Langue des Pères 2, Vieux Hornois 1), Survie 1, Spé. Cartographie du Golfe de Meren 2

Truande 3 : Marché Noir 3, Estimation 2, Arnaque 1, Spé. Falsification de documents 3


Relations : Althéa Celsine 3, Valeria Torodine 2, Jehol de Mélanque 2

Contacts : Ondhor 3, Érudits de Paremine 3, Capitaines du Golfe de Meren 2, Maison Loryame 2

Réputation : Retrouveur d’objets perdus 4

Réactions : Cupidité 5, Opportuniste 4, Complication sentimentale 3, Orgueil 3


Limites: Tension 8, Aplomb 2-4, Critique 5


Points d’Histoire : 2


  1. Lors de l'expédition du Bouclier de Horbram