Passe de Nilfenan : Différence entre versions

De Marches du Nord
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Mais continuant plus haut entre les contreforts du Pic Blanc et ceux des [[Catégorie:Monts d'Azur#13) Les Monts Arcelets|Monts Arcelets]], la route franchit enfin le sommet Sud du cirque par un col élevé, avant de plonger dans le bassin de la [[Rivière aux Élans]]. Déboulant au bas des pentes, le chemin traverse bientôt les eaux par le '''[[Rivière aux Élans#Gué "des Dirsen"|Gué des Dirsen]], partiellement aménagé''' de galets et de rochers pour rester praticable au printemps (car lorsque la rivière est en crue, la "voie" est tout de même à plus d'un mètre sous le niveau de l'eau).
 
Mais continuant plus haut entre les contreforts du Pic Blanc et ceux des [[Catégorie:Monts d'Azur#13) Les Monts Arcelets|Monts Arcelets]], la route franchit enfin le sommet Sud du cirque par un col élevé, avant de plonger dans le bassin de la [[Rivière aux Élans]]. Déboulant au bas des pentes, le chemin traverse bientôt les eaux par le '''[[Rivière aux Élans#Gué "des Dirsen"|Gué des Dirsen]], partiellement aménagé''' de galets et de rochers pour rester praticable au printemps (car lorsque la rivière est en crue, la "voie" est tout de même à plus d'un mètre sous le niveau de l'eau).
  
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À la fin du mois des fenaisons de l'an 37,  [[Bailli Durgaut]] a installé '''un poste de garde''' à mi-chemin du col, sur le versant sud, dont la fortification est encore en chantier mais où sont déjà stationnés trois douzaines de soldats, dont les fameux [[Hotars]] '''commandés par [[Ahroanfar le Bâtard]]''', qui sont chargés d'enregistrer les noms des arrivants et de leur faire payer l'octroi :<br>
 
À la fin du mois des fenaisons de l'an 37,  [[Bailli Durgaut]] a installé '''un poste de garde''' à mi-chemin du col, sur le versant sud, dont la fortification est encore en chantier mais où sont déjà stationnés trois douzaines de soldats, dont les fameux [[Hotars]] '''commandés par [[Ahroanfar le Bâtard]]''', qui sont chargés d'enregistrer les noms des arrivants et de leur faire payer l'octroi :<br>
 
"''Dans une pente assez sévère, là où un méandre étroit de la route accède à une sorte de petit plateau, les Hotars et les conscrits ont simplement rehaussé le surplomb d'une palissade de pierres grossièrement maçonnées et de troncs pointus, avec une tour de bois surplombant la route qui monte et le portail principal (en rondins, également)''.<br>
 
"''Dans une pente assez sévère, là où un méandre étroit de la route accède à une sorte de petit plateau, les Hotars et les conscrits ont simplement rehaussé le surplomb d'une palissade de pierres grossièrement maçonnées et de troncs pointus, avec une tour de bois surplombant la route qui monte et le portail principal (en rondins, également)''.<br>
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L'ensemble contrôle efficacement le passage des piétons et des chariots, ça prévient solidement une attaque d'infanterie ou de cavalerie... mais ça ne résistera pas à un vrai siège, encore moins à un trébuchet ou une catapulte (qu'un ennemi aurait quand-même bien de la peine à amener jusque-là)''.
 
L'ensemble contrôle efficacement le passage des piétons et des chariots, ça prévient solidement une attaque d'infanterie ou de cavalerie... mais ça ne résistera pas à un vrai siège, encore moins à un trébuchet ou une catapulte (qu'un ennemi aurait quand-même bien de la peine à amener jusque-là)''.
  
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[[Catégorie:Géographie]]
 
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Version du 23 septembre 2020 à 13:58

Séparant les monts Arcelets du reste des Monts d'Azur, Nilfenan est le principal passage vers Tal Endhil depuis le sud, et donc le reste de la Marche des Lacs. Le nom de la passe fait référence à une ancienne héroïne elloran, qui aurait jadis défendue le passage contre une armée ennemie (probablement les So'Sherkan) lors d'une ancienne guerre tribale.

Au fond d'une longue gorge creusée par le torrent appelé "Lilial" à l'intérieur du cirque montagneux incliné et ouvert sur le Nord, surplombée par les contreforts du Pic Blanc, la route de terre tracée jadis par les colons remans (et aujourd'hui en cours de pavage) monte en lacets jusqu'à un haut plateau érodé. Là, au premier tiers sud de la passe, un large corridor boisé s'ouvre vers l'ouest, qui mène au Col de l'Aïeule, alors qu'un sentier tortueux monte vers la Mine du Camail.
Mais continuant plus haut entre les contreforts du Pic Blanc et ceux des, la route franchit enfin le sommet Sud du cirque par un col élevé, avant de plonger dans le bassin de la Rivière aux Élans. Déboulant au bas des pentes, le chemin traverse bientôt les eaux par le Gué des Dirsen, partiellement aménagé de galets et de rochers pour rester praticable au printemps (car lorsque la rivière est en crue, la "voie" est tout de même à plus d'un mètre sous le niveau de l'eau).

La passe, vue du Col de l'Aïeule.

Fortin

À la fin du mois des fenaisons de l'an 37, Bailli Durgaut a installé un poste de garde à mi-chemin du col, sur le versant sud, dont la fortification est encore en chantier mais où sont déjà stationnés trois douzaines de soldats, dont les fameux Hotars commandés par Ahroanfar le Bâtard, qui sont chargés d'enregistrer les noms des arrivants et de leur faire payer l'octroi :
"Dans une pente assez sévère, là où un méandre étroit de la route accède à une sorte de petit plateau, les Hotars et les conscrits ont simplement rehaussé le surplomb d'une palissade de pierres grossièrement maçonnées et de troncs pointus, avec une tour de bois surplombant la route qui monte et le portail principal (en rondins, également).
Sur l'amont, au nord du plateau, il y a un petit fossé et une palissade beaucoup plus légère : de simple poteaux reliés par un treillis de branchages, une faible porte et une petite barrière, juste histoire de "fermer la zone". L'ensemble contrôle efficacement le passage des piétons et des chariots, ça prévient solidement une attaque d'infanterie ou de cavalerie... mais ça ne résistera pas à un vrai siège, encore moins à un trébuchet ou une catapulte (qu'un ennemi aurait quand-même bien de la peine à amener jusque-là).

Détails de la passe aux alentours du fortin...