Orsane

De Marches du Nord
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Le Duché d'Orsane se situe sur la côte orientale de l'Empire, autour de la baie des Grisards. Ses terres fertiles mais accidentées, encadrées de montagnes sur trois côtés et striées de nombreux cours d'eau furent le berceau des farouches Ondrènes avant qu'ils ne s'allient aux Lorunois pour conquérir les hauts plateaux d'Anguedale et les Monts de la Lune.
Bien qu'aujourd'hui réduits à leur seul duché, les Orsanis n'ont jamais vraiment perdu l'ambition de régner un jour à nouveau sur leurs territoires d'antan. Et bien que le duc actuel, Lamdo d'Orsane, ait été nommé "gouverneur des Marches du Nord", la majorité des nobles y entretiennent un fort sentiment anti-impérial depuis la rédition de leur roi Rhoalberd et l'exécution du duc Lothard après la Révolte de l'an 12 (È.I.).

Pêcheurs, chasseurs, forgerons, guerriers et marins, ils sont encore aujourd'hui les seuls continentaux à s'aventurer réellement en haute mer et en ont longtemps profité pour piller les côtes voisines. Si l'ère de la piraterie est théoriquement révolue, le Duc Lamdo l'ayant même carrément prohibée depuis bientôt 10 ans, les guerriers insulaires dont c'était non seulement le gagne-pain mais la coutume ancestrale sont nombreux à s'être joints à l'Ondhor, organisation séparatiste et criminelle, pour tâcher de préserver (clandestinement) cette belle tradition de pillages sanglants. D'un autre côté, les contrées voisines de Felriane, Lycène et Rigorne ne sont pas tout à faire prêtes à oublier non plus que les exactions perpétrées depuis des générations par les Orsanis...
Dans la marine comme dans les arts, la culture et la place des femmes, Orsane a de longue date reçu des influences kerdanes (les Orsanies étant réputées être de rudes gaillardes, elles comptent d'ailleurs des guerrières) et accueille l'un des principaux comptoirs continentaux de la puissante dynastie des Melangoline, dans la ville portuaire d'Orsigile...

Fiefs connus : comtés de Delarane, de Basale et d'Orsigile, Lofred, baronnie de Lorse...

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Baie des Grisards

Baptisée en référence aux goélands qui s'y reproduisent en nombre chaque printemps [1], cette baie fut longtemps au cœur de la vie des clans orsanis : d'après les traditions et légendes locales, ces eaux auraient été le berceau de la navigation antique [2], leurs rives conservent encore les vestiges de leurs plus anciens forts circulaires, la baie est certainement le centre économique de toute la région depuis des temps immémoriaux et, bien sûr, c'est sur la baie que s'ouvre encore le grand port d'Orsigile, où les Kerdans venaient déjà commercer il y a plus de deux siècles.

Il faut aussi considérer le fait que le territoire d'Orsane se résume à peu près à deux péninsules déchiquetées, l'Orwald et le Helgar, justement séparées par la baie, et par la vallée du fleuve Vorm (qui s'y jette évidemment). Au-delà, presque tout le Nord-Est d'Orsane est envahie par les hautes pentes accidentées des Monts Voilés, où encore aujourd'hui n'existe que de petites communautés minières.
De ce point de vue géographique aussi, la baie reste effectivement le centre d'Orsane...


Orsigile

Bâtie au bord de la baie des Grisards, d'abord citadelle des seigneurs d'Orsane, bientôt devenue le plus grand port ondrène mais progressivement délaissée à l'époque de leur Royaume au bénéfice de la nouvelle capitale de Delarane (bien plus centrale), Orsigile est finalement devenue la cité ducale depuis -54 avant l'Ère Impériale, peu après la soumission des Ondrènes au Haut-Royaume des Aramides.
Rivalisant peu à peu avec la cité portuaire de Rigorne, notamment grâce à l'influence de l'Arche kerdane locale (fondée par les Venderine mais rachetée par les Melangoline à l'époque du duc Lothard), la ville est aujourd'hui dirigée par un régent, Meredon le Sec, fils aîné mais bâtard du duc Lamdo, depuis des décennies que son père guerroie au Nord.


Delarane

ancienne capitale, centre de commerce et d'artisanat, berceau d'une dynastie concurrente en grande partie éliminée


Basale

Helgar

Si la côte Sud du Helgar est une (petite) plaine agricole et civilisée centrée autour de la cité portuaire de Lofred, lorsque le reste du monde cite le Helgar, il fait généralement allusion au secteur montagneux, bien plus vaste et nordique, que les Orsanis appelle le Haut-Helgar et qui reste encore aujourd'hui une contrée aussi sauvage que les Sylves ou la Marche des Lacs [3].
En dehors de quelques bourgs côtiers le long de la pinte Ouest, ce Haut-Helgar est une région de plateaux abruptes et de forêts humides où ne survivent que les barbares Helundris, un clan presque sauvage, certainement païen et réputé pour sa brutalité à travers toutes les terres ondrènes (ce qui n'est pas rien). Alors que le reste du duché se civilise doucement depuis des générations, les Orsanis n'ont jamais cherché à intégrer d'avantage les Helundris puisque la sauvagerie de leur mode de vie en fait des recrues de choix pour les troupes de choc, et leur territoire permet de tenir à distance les véritables ennemis que sont les Grésans et les Arkonnelkan...


Ordione

Si l'île principale et le petit archipel des Eridines forment un comté, "on n'y trouve que deux petites villes portuaires, plutôt au Nord de l'île, et peut-être deux douzaines de villages de bergers/pêcheurs : tout le reste, c'est de la lande, des cailloux et de la bruyère".

les Eridines

les Orcandes

archipel d'îlots rocheux, sporadiquement occupés par quelques pêcheurs orsanis et un très ancien monastère dédié à Horbram



  1. On appelle "grisards" les jeunes goélands, effectivement bien plus uniformément gris que les adultes, et le terme est souvent employé à Orsane pour désigner les adolescents impétueux.
  2. Ce qui est hautement douteux, à moins qu'on veuille dire "de la navigation régionale", mais les légendes orsanies sont pleines de ce genre de vantardises...
  3. Il paraît même qu'on y trouve encore des ours noirs, d'ailleurs les animaux tutélaires des Helundris.