Nicéas Vasaride

De Marches du Nord
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Nicéas Vasaride, représentant de la Guilde de Darverane et récemment promu conseiller au négoce du Prévot Durgaut, est un sylviculteur, ingénieur et entrepreneur originaire de Runelige. Il a la vingtaine, les cheveux, noirs et courts, la barbe courte et entretenue. Bien habillé, il reste plus porté sur le confort et la sobriété que l’austentibilité. Il a trois passions dans la vie, l'ingénieurie, l'économie et sa famille, qu'il arrivait étonnamment à mêler sans problème jusqu'à ce que les So'Sherkans viennent attaquer son exploitation sylvicole de la Futaie, qu'il compte récupérer grâce à son nouveau poste auprès du nouveau prévot.


Rencontre avec les Talendans

C'est lors de l'accès du Bailli Durgaut à la Prévoté de la Marche des Lacs, que Brendeline, sa femme, lui a soumis l'idée de postuler comme Conseiller au Négoce. Poste qu'il obtient rapidement et lui donna accès aux décisions stratégiques du futur de la marche.

Historique

Sa famille

Arrivés dans les Marches un peu après leurs cousins de Salviane et juste avant la Première Guerre Nordique, les Vasaride de Runelige ont prospéré pendant trois générations grâce à leurs carrières de craie jaune, construisant des routes, des remparts, le moulin et la chapelle du village, des ateliers et des fermes bientôt peuplés de plusieurs douzaines de leurs descendants. Entreprenants, organisés, nantis et unis dans le culte des Pères, ils n'eurent guère de mal à prendre le pas sur les colons lyciens (qui ont fondé Runelige comme Salviane) et furent parmi les premiers à employer des esclaves emishen, ayant convaincu le seigneur salvien, Féodas de Rivelune, de forcer les Otlalnan vaincus à payer le prix du sang à leurs vainqueurs. À l'époque du patriarche Pélisor, leur fortune leur permit même d'envoyer quelques-uns de leurs enfants étudier à Paremine, et d'en marier plusieurs autres aux Anvarel des Lisières dans l'espoir d'acquérir un peu d'influence politique dans ces colonies ondrènes.

La famille a pourtant périclité depuis près de 30 ans que le granit de Gorgerune a remplacé leur craie comme matériau de construction, puis que la guerre a ensanglanté les Lisières, brisant au passage les rêves de toute une génération de Vasaride qui se rêvaient bâtisseurs. Parmi ceux-là, Patril (petit-neveu de Pélisor) n'est même pas celui qui a le plus mal tourné (on ose à peine murmurer le nom du cousin Regir qui se commet avec l'Ondhor) mais, frustré de diriger un "misérable" atelier de teinture, il a peu à peu sombré dans l'alcool et pris la mauvaise habitude de cogner femme, Darienne, et leurs enfants... sans qu'aucun membre de leur vaste famille n'intervienne.

Pendant que son premier né, Paros, trouvait un exutoire à sa propre brutalité dans l'armée de Berinor, le petit dernier, Nicéas, épatait ses aïeux et ses maîtres par son intelligence. Mais plus le clan lui faisait de louange, plus son père le rabaissait et lui faisait payer sa "vanité" à coups de ceinturon.

Enfance

Nicéas allait sur ses 13 ans quand les fermages et le commerce commencèrent enfin à renflouer les Vasaride. Le développement des Lisières réclamait de nouveaux techniciens, le chapelain disait n'avoir plus rien à apprendre au brillant garçon et comme sa mère insistait, on l'expédia faire son apprentissage auprès du cousin Polidar, récemment devenu maître-charpentier pour les fortifications du prévôt en ouvrant de nouveaux horizons à son clan.

Loin de son père, Nicéas s'épanouit et montra bientôt tant de talent pour le calcul et l'ingénierie que le reste du clan décida qu'il méritait qu'on l'envoie faire à l'université de Paremine : c'est ainsi qu'il rejoint l'université à 15 ans, porteur des espoirs et des économies de toute une famille.

La "bourde"

Ses brillantes études d'ingénierie et d'administration furent pourtant stoppées avant leur terme. Dans la dernière année avant ses examens, ayant appris le Kerdan auprès des Sotorine locaux et rêvant déjà d'un office glorieux à Salviane ou peut-être même Aroche pendant qu'il assistait l'architecte du port d'Enssyane, il rencontra la jeune Brendeline Barandir, fille d'un marchand d'esclaves sillonnant le Golfe de Meren mais ayant récemment installé sa famille à Lycène.

Elle était intelligente, aventureuse et même un peu rebelle, et Nicéas en tomba amoureux au point de négliger ses devoirs pour la courtiser. Les rudes Ondrènes n'approuvaient pas du tout cette idylle, mais les jeunes amants continuèrent de se voir en cachette jusqu'à ce que le ventre de Brendeline commence à s'arrondir, révélant leur secret. Les Orsanis furieux refusèrent évidemment de marier les jeunes gens et menacèrent même de tuer Nicéas, qui ne put que convaincre sa belle de s'enfuir avec lui sur un navire kerdan.

Retrouvailles familiales

Lorsqu'il rentra à Runelige avec sa fiancée ondrène et enceinte à la place du diplôme espéré, l'accueil fut pour le moins glacial. Après avoir persuadé le vieux chapelain de les marier quoique Brendeline soit une "mécréante", Nicéas tenta bien de mettre ses compétences au service de la famille et lui proposa son grand projet : lancer une scierie hydraulique, semblable à celle récemment construite à Bressane par un de ses professeurs de Paremine.

Il prit, pour un temps, un emploi auprès du cousin Polidar, mais ses projets grandioses se heurtaient partout à l'incompréhension des ignorants et l'hostilité des Ondrènes (tout particulièrement des Barandir de Salviane), Brendeline restée à Runelige avec le petit Lascinias, encore nourrisson, subissait à son tour la cruauté de Patril et Paros, revenu de l'armée défiguré, amer et encore plus brutal... Les jeunes mariés savaient qu'ils devaient partir, et Nicéas avait un plan : installer sa scierie dans la Marche des Lacs certes sauvage, mais justement encore à développer. Restait à trouver les fonds de départ pour acheter la concession forestière et le matériel.

Couper le cordon familial

Pour récupérer des fonds, Nicéas s'attela au projet de Goderick Borwyn, d'agrandissement de sa forge à Prival. Ce dernier tentait de gagner du poids face aux Barandir, en agrandissant et améliorant sa forge. Nicéas lui proposa alors un moulin à retenue d'eau, faisant fonctionner une soufflerie constante sur son âtre d'un côté et une meule à affuter de l'autre. Séduit, Goderick finança le projet. Nicéas parti de son idée de scierie hydrolique et l'adapta aux besoin d'une forge. Pendant qu'il s'occupait des plans, Brendeline dégota un rémouleur ondrène, vétéran de la guerre des Sylves, à la jambe brisée par des brigands, qui n'ont pas apprécié qu'il tente de se défendre. Ne pouvant plus travailler avec sa meule à pied, il cherchait un emploi quand Brendeline lui parla d'une meule hydrolique qui lui permettrait de travailler malgré son handicap. Elle prit bien sur une commission pour l'introduction entre le rémouleur et Goderick. Une fois les plans validés par le forgeron et son nouvel employé qui y apporta quelques modifications intéressantes, Nicéas et Brendeline allère négocier les matériaux et pièces pour le moulin auprès des menusiers et charpentiers, commandant des pièces spéciales, faisant des accords pour les pièces dont l'usure demanderait des remplacements et s'arrangeant même pour conclure quelques accords commerciaux avec certains marchands. Tout cela leur prouvant qu'ils pourraient à leur tour faire de même une fois en possession de leur propre scierie.

Cherchant des débouchés et des partenaires à partir de Darverane, Nicéas rencontra Hadrien "Muraille" et Silvar Borwyn, grâce auquel il trouva l'endroit idéal à la Futaie : c'est là que Brendeline et lui bâtirent leur première demeure en l'an 34, et eurent leur deuxième enfant l'année suivante. En transportant son bois par les rivières pour le vendre à Holterune et Darverane, en s'associant aux artisans du quartier des Dalles pour fabriquer des pièces spéciales (rouages, poulies, soufflets, tonneaux) destinées aux moulins de Cordane, à l'hydromel de Prival ou aux mines de Rerdone et Brasure, la scierie Vasaride s'acquit peu à peu une réputation dans tout le canton, et les tourtereaux devinrent bientôt prospères. C'était malheureusement sans compter l'irruption des So'Sherkan, qui dévastèrent leur propriété au printemps 38.

Caractère

Pour ceux qui le connaissent


Nicéas est un passionné, il aime l’économie, l’ingénierie et les merveilles que ces deux domaines peuvent apporter et rapporter. Depuis petit déjà, il voulait bâtir, d’abord des petits mécanismes, ensuite comprendre et modifier certaines pièces existantes, jusqu’à en arriver à carrément vouloir le faire avec le business familial vacillant. Ce qui déclencha l’ire de son père. Ce trait de caractère s’est d’ailleurs retrouvé ensuite, après “l’incident” Brendeline, avec laquelle, il essaye de fonder une famille et bâtir quelque chose de nouveau et, il l’espère bien loin du modèle avec lequel il a lui-même grandit. Certains collègues et concurrents le décrivent comme un obsessionnel, qui ne jure que par les résultats. Si c’est certes son mauvais penchant, cela va de pair avec une grande curiosité, une énergie débordante et un entrain assez contagieux. Sa curiosité excessive le pousse d’ailleurs à engranger nombre de connaissances et s’intéresser à des sujets qui peuvent parfois sembler sans rapport mais finissent par trouver des applications dans ses projets. Il ne rechigne jamais à la tâche et ne compte pas les heures, car le succès n’appartient pas aux fainéants et demande une vraie implication. Il est assez difficile à suivre, car il dort peu et utilise ses vastes connaissances pour trouver des solutions souvent inattendues mais néanmoins efficaces. Mais s’il s’emporte autant sur le sujet de l'ingénierie ou l’économie, c’est autant par passion que par revanche, pour montrer à son père et sa fratrie, qu’il peut réussir mieux qu’eux et surtout sans eux et leurs esprits étriqués. Depuis quelques années, cette passion est aussi poussé par l’envie d’offrir une situation confortable à sa femme et ses deux enfants. Malgré les heures qu’il passe à travailler, il trouve toujours du temps pour ses enfants et sa femme. D’après lui, Brendeline est autant sa femme que son associée, et merveilleuse dans les deux roles. Quant à ses enfants, ils lui apportent souvent une vue fraiche sur ses projets quand il essaye de leur expliquer plus simplement ce sur quoi il travaille.

Les longues années à subir les violences paternelles lui ont appris que la violence ne résout rien et il l’évite autant que possible, laissant cette tâche ingrate aux soldats et autres mercenaires. Mais à force de fréquenter une famille porté sur le bâton plus que la carotte, il a développé une détermination plus grande et s’est forgé un caractère autoritaire pour contrebalancer ses faiblesses en matière de combat. Ce trait de caractère s’est aussi développé au contact de sa femme qui l’a aidé à imposer de lui même ses idées à des ouvriers et collaborateurs récalcitrants. Arguant qu’elle ne pourrait pas toujours le faire pour lui et qu’il en aurait autant besoin pour le travail qu’avec les enfants.

Feuille de Perso


Aventurier : Sage, Entrepreneur, Notable, Maîtrise

Énergie : Bâtir


Mental 4 : Intelligence 4, Détermination 4

Social 3 : Inspiration 3, Autorité 3, Charisme 3, Spé. Entrain 3

Physique 2 : Dextérité 2, Infatigable 2, Spé doigts de fée 3

Technique 4 : Ingénierie 5, Lettres 2, Précision 1, Spé. Mécanique de précision 3

Négoce 4 : Économie 5, Calcul 3, Persuasion 2, Langues étrangères 1 (Kerdan 1), Spé. Marché du bois 2


Relations : Silvar Borwyn 2, Goderick Borwyn 2

Contacts : Guilde de Darverane 2, Érudits de Paremine 2, Charpentiers de Darverane 2


Réputation : Visionnaire 4

Status : Porte-parole de la Guilde de Darverane 4


Réactions : Obsessionnel 5, Curiosité Maladive 4, Pragmatisme 3, Manie du bidouillage 3