Mont-Griffon

De Marches du Nord
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À l'extrême est de la Marche des Lisières, l'austère forteresse de Mont-Griffon contrôle la frontière la mieux gardée de tout le pays : car au-delà du fleuve Ombreux (Geh'wayl Korarlan en Langue des Vents) s'élèvent les Montagnes des Épées, territoire de la puissante tribu guerrière des Arkonnelkan.

Aujourd'hui commandée par Salvor de Lycène, elle fut fondée par Berinor de Salviane en l'an 21, après la sanglante victoire qui repoussa les Arkonnelkan au-delà du fleuve. Suite à la "mésentente" du duc-gouverneur et du baron-pévôt des Lisières, le général Salvor de Lycène a été fait "bailli de Mont-Griffon" en 32, lui donnant toute autorité pour administrer une région assez large autour de la forteresse (il est donc général-bailli, oui : le duc-gouverneur adore les double-titres). Son principal projet actuel est d'ailleurs la construction d'une muraille continue de plusieurs centaines de km de long, sur toute la rive ouest du fleuve Ombreux. À l'état-major, on ricane de ce que sa dernière demande de fonds expliquait qu'au rythme actuel, il faudrait 64 ans pour finir les travaux.

ENJEU STRATÉGIQUE

Mont-Griffon, conquis de haute-lutte, fortifié à grands frais et occupé en permanence par plus de 1000 hommes et commandant encore autant de patrouilleurs arpentant la berge occidentale du fleuve Ombreux pour relier la dizaine de fortins qui l'entourent (de petites garnisons et villages fortifiés totalisant quelques 2000 hommes de plus) est à bien des égards la clé de voûte du front est et l'un des points stratégiques les plus essentiels des Marches du Nord.

C'est aussi la seule forteresse qui soit encore régulièrement attaquée, les Arkonnelkan -et depuis quelques temps les Kormes- harcelant les troupes impériales et tentant régulièrement de percer le blocus. Le taux de pertes militaires y étant sensiblement plus élevé qu'ailleurs, l'endroit sert également de garnison "disciplinaire" on l'on envoie les soldats rétifs et les officiers emmerdants pour leur faire les pieds.

Tant que Mont-Griffon tient, la Marche des Lisières peut prospérer. Si cette barrière orientale cédait, les rebelles se répandraient dans les plaines et menaceraient tout ce que le baron Berinor a construit depuis des décennies...