Mine du Camail

De Marches du Nord
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Cette petite mine de fer, creusée dans les Monts Arcelets, est accessible par un sentier escarpé montant de la Passe de Nilfenan. Trois puits s'y ouvrent à flanc de montagne, exploités par une quarantaine de mineurs sous la direction du gérant (et géologue) Aniello du Till.

Les Mineurs

Une bonne moitié des presque 30 mineurs redescendent à Tal Endhil presque une huitaine sur deux, avec leur charrette tirée par deux mulets, généralement à temps pour profiter du marché qui se tient à l'Eled.
Ils déposent alors le minerai de fer à peine dégrossi au maréchal-ferrant Talbard (qui se chargera de le nettoyer et de le fondre en lingots), remettent à la garnison la part qui lui revient, font le plein de provisions pour les huitaines à venir... puis vont généralement claquer leur paye à la Taverne Penchée, un bière à la main et une fille sur les genoux. Ils s'enivrent ainsi fréquemment jusqu'à déclencher des bagarres ou à tomber dans le lac (les mercenaires de Durgaut vont ainsi fréquemment à "la pêche au mineur"), avant de s'endormir dans le premier tas de foin.
Parfois, certains s'attardent le lendemain pour visiter leur familles au village, ou assister à la messe de Frère Daverom, confesser les péchés de la veille et repartir, l'âme allégée, vers leur rude labeur dans la montagne.

La Mine

Si l'endroit est très isolé, sa situation est facile à défendre : en haut d'un promontoire, au delà d'un torrent -le "Ferrin"- que franchit un unique pont de bois. Derrière une solide muraille de pierres crénelées, percé d'un lourd portail que surplombe une tourelle sommaire, une petite étable et deux chaumières se serrent autour du tourniquet, actionné par des mules, qui entraîne deux longues chaînes pour remonter le minerai des profondeurs.
Plusieurs galeries ont été rendues habitables et, au besoin, les mineurs peuvent s'y réfugier derrière une lourde grille d'acier.

Percée il y a un peu plus de trente ans, la mine fut par la suite rattachée au village de Tal Endhil lorsque celui-ci accueilli finalement une (petite) garnison impériale. Aujourd'hui, suite à l'arrestation de "Maître" Gaster et à la saisie de ses biens mal acquis, le Capitaine Durgaut possède un tiers de l'exploitation, les deux autres actionnaires à parts égales étant Adira Pratesh et "Maître" Plirune.

Depuis bien des hivers, une cagoule de mailles clouée au linteau du puits principal, emblème de la mine, rouille doucement en donnant son nom à l'endroit. Elle appartenait au fondateur de la mine, une sorte de prospecteur-aventurier ondrène mort depuis longtemps.

Production

=>Le filon principal, exploité depuis des années, s'est finalement épuisé au début de l'année 39 E.I. Infos réservées aux PJ-actionnaires et à quiconque a plus de 3 en Négoce ou une spécialité minière.


La mine produit environs 200kg de minerais de fer chaque mois, livré au village toutes les deux semaines en charrette (parce qu'encore plein d'impuretés et pesant donc presque deux fois son "poids utile"), et dont 50% reviennent à la garnison (25% en paiement de la concession, +25% saisis par Durgaut).
Maître Talbard en assure donc le traitement, prenant justement sa commission sur le fer raffiné pour assurer l'approvisionnement de son propre atelier. Tous les 2-3 mois, les lingots restants sont ré-expédiés vers Solerane et le reste des Marches (un roulage que Mérane serait ravie de récupérer).

Le fer raffiné se négociant autour de 5 deniers le kilo, une fois payés les fameuses taxes, les frais d'exploitation qui s'élèvent à quelques 50 lunes mensuelles (logement, nourriture et paiement des mineurs, mais aussi équipement, éclairage, bois, charbon...), puis les frais de transport jusqu'à la cité minière et la marge de la guilde locale, la mine rapporte tout de même prêt de 10 lunes chaque mois à maîtres Plirune et Pratesh !