Mercenaires

De Marches du Nord
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Les quelques 10.000 mercenaires servant dans l'Armée du Nord forment un mélange cosmopolite d'aventuriers venus des seigneuries ondrènes, de Duriane, des Sylves ou de Mongar, de quelques guides et archers indigènes, de véritables compagnie mercenaires organisées, d'une minorité de redoutables "Hotars" hornois, des brigands et des pillards en recherche de légitimité ou d'amnistie, des gamins qui voulaient voir du pays et quelques vétérans des guerres du sud encadrés par des officiers mercenaires, quelques aventuriers remans et parfois l'un ou l'autre chevalier ondrène.

Les mercenaires écopent des trois missions les plus difficiles de toute l'armée : pourchasser les rebelles Kormes jusque dans leurs montagnes (plus facile à dire qu'à faire), protéger les mines d'argent, souvent isolée dans les montagnes sus-mentionnées et escorter les caravanes entre les grandes villes (car si le commerce s'arrête, les impôts aussi et l'Armée du Nord ne tiendra pas longtemps).
Dans ce fatras de chiens de guerre et de coupe-jarrets se distinguent aujourd'hui 5 groupes principaux...

L'armée du général Arund-le-Taureau, comptant plus de 3.500 hommes, est le principal contingent mercenaire du nord, bénéficiant de sa propre forteresse et représenté à l'État-Major par la grâce du baron Berinor de Salviane.

Les Dalanes regroupent en réalité plusieurs compagnies mercenaires originaires de Duriane qui, de part leur expérience dans la Guerre des Sylves et la qualité de leurs officiers, se trouvent assez fréquemment à encadrer les patrouilleurs ou à tenir les avant-postes que l'armée régulière peine à défendre. Parmi eux, le fameux Capitaine Liméric Durgaut.

Les Hotars, guerriers de Horne (et parfois vétéran de cette guerre-là), sont soit dispersés parmi des régiments plus vastes où il font offices d'éclaireurs et de troupes de choc, soit rassemblés en petites unités de "contre-guérilla" qui se spécialisent dans la traque des Kormes jusqu'au fin fond des montagnes. Dans cette difficile mission, ils n'hésitent pas à brûler des villages emishen, torturer les bardes et chamans ou prendre des enfants en otage, créant un ressentiment très violent -en plus d'une peur viscérale- parmi la population indigène..; et suscitent encore plus de vocations "kormes", dans un cycle sans fin (mais qui enrichit nettement les mercenaires). Mais depuis une quinzaine d'année, de plus en plus de Hotars voient leurs contrats rachetés pour rejoindre la bannière du puissant seigneur de guerre Jhardogrohn, un noble hornois traditionaliste basé à Aroche.

Les Patrouilleurs sont certainement les unités mercenaires les plus visibles des Marches : rattachés à une compagnie, elle-même basée dans l'une des quelques cités, il rayonnent à partir de leur citadelle vers les colonies impériales les plus isolées. Des patrouilles de 10 hommes sous les ordres d'un simple sergent parcourent ainsi les routes bourbeuses et les sentiers de montagnes du Pays des Vents pour sécuriser les trajets (à leurs risques et périls), signaler les ponts régulièrement emportés par les crues, escorter les caravaniers qui ont su graisser la pâte aux officiers, assurer une surveillance minimale des indigènes et même un peu de maintien de l'ordre.

Enfin, on surnomment "les Écorcheurs" ces bandes de mercenaires en rupture d'engagement qui se livrent sans réserve au pillage et au brigandage. Parfois déserteurs aigris, plus souvent des compagnies congédiées ou restées trop longtemps sans solde ayant décidé de se payer sur le pays, ils furent un temps la terreur de la Marche des Gemmes et du duché d'Anguedale mais trouvent fréquemment un destin funeste lorsqu'ils croisent les armées régulières mieux dotées ou, ironiquement, quelque bande de Kormes vengeurs...