Marche des Lisières

De Marches du Nord
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La Marche des Lisières est le bassin fertile de la région : c'est dans les vastes plaines vallonnées du fleuve Dramguil que sont concentrés la plupart des élevages (chevaux, moutons, bœufs remans...) et la grande majorité de ses cultures. On y trouve aussi des moulins (à vent), des mines de cuivre et de fer, des abbayes, des routes pavées reliant deux dizaines de villages remans et d'immenses rivières paraissant à travers les landes jusqu'à la côte déchiquetée où s'accrochent quelques timides ports de pêche. Les Emishen qui y vivent encore sont ceux qui ont su se soumettre et s'intégrer, la région est proportionnellement plutôt calme et les commandants impériaux "méritants" s'y sont taillés des baronnies.

Depuis quelques années, la capitale officielle a été transférée vers la jeune cité de Salviane, haut-lieu du commerce de grain et de plantes aromatiques près duquel le Baron-Prévôt Berinor se fait bâtir une nouvelle forteresse. À l'extrême est de la Marche, l'austère forteresse de Mont-Griffon contrôle la frontière la mieux gardée de tout le pays : car au-delà du fleuve Ombreux (Geh'wayl Korarlan en Langue des Vents) s'élèvent les Montagnes des Épées, territoire de la puissante tribu guerrière des Arkonnelkan, jamais soumise à l'envahisseur mais enclavée sur ses crêtes imprenables (par Orsane au sud, les Lisières au sud-ouest et la mer de tous les autres côtés). Plusieurs tribus emishen vivent encore dans la Marche et bien qu'une faible minorité d'entre eux habitent parfois dans les villes et villages fondés par les impériaux, la plupart continue de parcourir le pays pour chasser et cueillir, échangeant les peaux et les chevaux contre les produits manufacturés des colons.