Fort Trevan : Différence entre versions

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Et là, en effet, il y a pas mal d'arbres (notamment des feuillus "égarés" d'Erikaessan : hêtres, bouleaux et érables) quasiment jusqu'à mi-hauteur, après quoi c'est vraiment trop escarpé et mêmes les sapins renoncent. Si la pente Ouest est raide mais à peu près praticable (quoiqu'il faille pas trop y aventurer de chariot), la pointe sud (vers la forêt) est presque "douce" : c'est le principal point faible de l'éminence.<br>
 
Et là, en effet, il y a pas mal d'arbres (notamment des feuillus "égarés" d'Erikaessan : hêtres, bouleaux et érables) quasiment jusqu'à mi-hauteur, après quoi c'est vraiment trop escarpé et mêmes les sapins renoncent. Si la pente Ouest est raide mais à peu près praticable (quoiqu'il faille pas trop y aventurer de chariot), la pointe sud (vers la forêt) est presque "douce" : c'est le principal point faible de l'éminence.<br>
 
Par contre, la pointe nord dégringole vers le lac à bien 45° (avant de s'adoucir en bas des pentes) et la façade Est, creusée par la Rivière aux Élans, est quasiment une falaise irrégulière, qui ne saurait être grimpée qu'avec des cordes et des piolets.<br>
 
Par contre, la pointe nord dégringole vers le lac à bien 45° (avant de s'adoucir en bas des pentes) et la façade Est, creusée par la Rivière aux Élans, est quasiment une falaise irrégulière, qui ne saurait être grimpée qu'avec des cordes et des piolets.<br>
Au sommet, l'érosion a produit une sorte d'entablement étroit, penchant vers le nord et hérissé de gros rochers, qui doit mesurer moins de 30m de long pour 10-12m de large. Il a donc fallu employer des pioches pour creuser les fondations, mais le bois ne manque donc pas. De là-haut, la tour de guet s'avère presque superfétatoire : on voit à des km sur presque 360°. Le vent, souvent vif lorsqu'il souffle depuis la mer, oblige même à solidement ancré les tentes des ouvriers.
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Au sommet, l'érosion a produit une sorte d'entablement étroit, penchant vers le nord et hérissé de gros rochers, qui doit mesurer moins de 30m de long pour 10-12m de large. Il a donc fallu employer des pioches pour creuser les fondations, mais le bois ne manque donc pas. De là-haut, la tour de guet s'avère presque superfétatoire : on voit à des km sur presque 360°. Le vent, souvent vif lorsqu'il souffle depuis la mer, oblige même à solidement ancrer les tentes des ouvriers.
  
 
'''Le fortin lui-même''' s'élève peu à peu sur ses deux plate-formes : la plus basse et (désormais) la plus large a été aplanie au creux de l'éperon, puis séparée de la pente herbeuse montant du plateau d'Erikaessan par une motte de terre et de pierres, surmontée d'une palissade de bois. Dans ce rempart sud s'ouvre un portail, juste assez large pour qu'une charrette accède à une terrasse triangulaire : son plus grand côté ouvert au Nord-Ouest surplombe une pente accidentée, barrée à l'Ouest par un petit bastion carré auquel les maçons espèrent ajouter un étage et un toit avant l'hiver, puisque le rez-de-chaussée devra alors être devenu une écurie...<br>
 
'''Le fortin lui-même''' s'élève peu à peu sur ses deux plate-formes : la plus basse et (désormais) la plus large a été aplanie au creux de l'éperon, puis séparée de la pente herbeuse montant du plateau d'Erikaessan par une motte de terre et de pierres, surmontée d'une palissade de bois. Dans ce rempart sud s'ouvre un portail, juste assez large pour qu'une charrette accède à une terrasse triangulaire : son plus grand côté ouvert au Nord-Ouest surplombe une pente accidentée, barrée à l'Ouest par un petit bastion carré auquel les maçons espèrent ajouter un étage et un toit avant l'hiver, puisque le rez-de-chaussée devra alors être devenu une écurie...<br>
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''En théorie, pour sécuriser cette frontière, d'autres tours devront être ajoutées à Écume 6 (probablement un phare), au [[Rivière aux Élans#Gué des Anguilles|Gué des Anguilles]], sur la rive du [[Ferrin]] au pied des [[:Catégorie:Monts d'Azur#Monts Arcelets|Monts Arcelets]] et au sommet des collines surplombant Klal'Bolan (à l'est du [[Lac Quatrième]]) pour relier les tours déjà bâties du château de Tal Endhil, de la [[Mine du Camail]] et du [[Passe de Nilfenan|fortin de Nilfenan]]. Sur le modèle conçu au départ pour la [[Mine Bénie]], chacune de ces tours devrait donc être dotée d'un fanal et d'un réflecteur pour que son signal d'alerte soit visible depuis au moins deux des tours voisines.'' <br>
 
''En théorie, pour sécuriser cette frontière, d'autres tours devront être ajoutées à Écume 6 (probablement un phare), au [[Rivière aux Élans#Gué des Anguilles|Gué des Anguilles]], sur la rive du [[Ferrin]] au pied des [[:Catégorie:Monts d'Azur#Monts Arcelets|Monts Arcelets]] et au sommet des collines surplombant Klal'Bolan (à l'est du [[Lac Quatrième]]) pour relier les tours déjà bâties du château de Tal Endhil, de la [[Mine du Camail]] et du [[Passe de Nilfenan|fortin de Nilfenan]]. Sur le modèle conçu au départ pour la [[Mine Bénie]], chacune de ces tours devrait donc être dotée d'un fanal et d'un réflecteur pour que son signal d'alerte soit visible depuis au moins deux des tours voisines.'' <br>
 
''Lorsque tout cela sera en place, les guetteurs de Fort Trevan devraient ainsi apercevoir le phare d'Écume 6, et pouvoir retransmettre les alertes de proche en proche, jusque vers les garnisons de Nilfenan, de Ker Endhil ou, s'il le fallait, à Tal Endhil.''
 
''Lorsque tout cela sera en place, les guetteurs de Fort Trevan devraient ainsi apercevoir le phare d'Écume 6, et pouvoir retransmettre les alertes de proche en proche, jusque vers les garnisons de Nilfenan, de Ker Endhil ou, s'il le fallait, à Tal Endhil.''
 
 
  
 
== Garnison ==
 
== Garnison ==
En plus de la dizaine d'ouvriers, [[Armée de Tal Endhil#Patrouilles|les patrouilles baillivales]] se relaient pour défendre ce qui n'est encore qu'un chantier protégé par une palissade, mais doit bientôt devenir leur quartier-général. Le commandement devrait également être repris par [[Tharcem de Garde-Lunes]], et Fort Trevan être alors doté d'une garnison défensive, dont des cavaliers [[emishen]] chargés de quadriller le secteur. Le problème étant qu'il faudra nettement agrandir le fort avant qu'il puisse héberger plus de 20 personnes...
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En plus de la dizaine d'ouvriers, [[Armée de Tal Endhil#Patrouilles|les patrouilles baillivales]] se relaient pour défendre ce qui n'est encore qu'un chantier protégé par une palissade, mais doit bientôt devenir leur quartier-général. Le commandement du fort a été '''repris par [[Tharcem de Garde-Lunes]]''', secondé du sergent d'armes '''Ferwald "le Lutrin"'''. Fort Trevan est censé être doté d'une garnison défensive, dont des cavaliers [[emishen]] chargés de quadriller le secteur. Le problème étant qu'il faudra nettement agrandir le fort avant qu'il puisse héberger plus de 20 personnes...
  
Deux circuits de patrouilles sont organisés : le premier assure l'aller-retour vers [[Écume 6]], le second avance jusqu'au gué des Anguilles. Les patrouilles comptent 3 hommes et un cheval. Herle de Lorune s'est assuré que, dans les premiers temps, il y ai toujours un "local" habitué aux Emishen, dans les patrouilles qui iront vers le gué. Et il a donné très énergiquement la consigne d'être poli, respectueux et humble vis à vis des [[Elloran]] qui sont chez eux. La patrouille vers Ecume 6 est plus simple et moins complexe : elle est utilisée pour récompenser les soldats les plus méritants.
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Deux circuits de patrouilles sont organisés : le premier assure l'aller-retour vers [[Écume 6]], le second avance jusqu'au gué des Anguilles. Les patrouilles comptent 3 hommes et un cheval. Herle de Lorune s'est assuré que, dans les premiers temps, il y ait toujours un "local" habitué aux Emishen, dans les patrouilles qui iront vers le gué. Et il a donné très énergiquement la consigne d'être poli, respectueux et humble vis-à-vis des [[Elloran]] qui sont chez eux. La patrouille vers Ecume 6 est plus simple et moins complexe : elle est utilisée pour récompenser les soldats les plus méritants.
  
 
[[Catégorie:Bailliage de Tal Endhil]]
 
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[[Catégorie:Vallée des Lacs en Paliers]]
 
[[Catégorie:Vallée des Lacs en Paliers]]

Version actuelle en date du 4 mars 2021 à 11:30

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Pour sécuriser la frontière sud-est du bailliage, les travaux de construction de ce petit fortin ont commencé pendant le mois des Vendanges de l'an 37 à la demande du bailli Durgaut. Le lieutenant Herle de Lorune, en charge d'établir cette défense, a donné à l'endroit le nom de Trevan de Rigorne, chevalier mort quelques mois auparavant au service de Tal Endhil, et ce qui n'était au départ qu'une tour de guet en rondins continue de croître lentement...


Situation

Herle de Lorune a choisi une crête qui touche presque la rive sud du Lac Cinquième, surplombant la confluence du Fleuve des Lacs en Paliers et de la Rivière aux Élans, à courte distance de la Forêt d'Erikaessan. C'est une simple arrête allongée vers le nord depuis le versant sud de la vallée, mais rehaussée d'un éperon rocheux, à deux bons kilomètres du lac lui-même et donc du chemin de halage qui le borde, presque 300m plus bas.
Écume 6 est à 5 ou 6h de marche (une 15aine de km, mais à travers les marais), la forêt à moins d'une heure à travers de hautes plaines herbeuses que parsèment quelques bosquets : les bois ne recommencent vraiment qu'un peu plus bas, dans les creux à l'Est et à l'Ouest de l'éperon.

Et là, en effet, il y a pas mal d'arbres (notamment des feuillus "égarés" d'Erikaessan : hêtres, bouleaux et érables) quasiment jusqu'à mi-hauteur, après quoi c'est vraiment trop escarpé et mêmes les sapins renoncent. Si la pente Ouest est raide mais à peu près praticable (quoiqu'il faille pas trop y aventurer de chariot), la pointe sud (vers la forêt) est presque "douce" : c'est le principal point faible de l'éminence.
Par contre, la pointe nord dégringole vers le lac à bien 45° (avant de s'adoucir en bas des pentes) et la façade Est, creusée par la Rivière aux Élans, est quasiment une falaise irrégulière, qui ne saurait être grimpée qu'avec des cordes et des piolets.
Au sommet, l'érosion a produit une sorte d'entablement étroit, penchant vers le nord et hérissé de gros rochers, qui doit mesurer moins de 30m de long pour 10-12m de large. Il a donc fallu employer des pioches pour creuser les fondations, mais le bois ne manque donc pas. De là-haut, la tour de guet s'avère presque superfétatoire : on voit à des km sur presque 360°. Le vent, souvent vif lorsqu'il souffle depuis la mer, oblige même à solidement ancrer les tentes des ouvriers.

Le fortin lui-même s'élève peu à peu sur ses deux plate-formes : la plus basse et (désormais) la plus large a été aplanie au creux de l'éperon, puis séparée de la pente herbeuse montant du plateau d'Erikaessan par une motte de terre et de pierres, surmontée d'une palissade de bois. Dans ce rempart sud s'ouvre un portail, juste assez large pour qu'une charrette accède à une terrasse triangulaire : son plus grand côté ouvert au Nord-Ouest surplombe une pente accidentée, barrée à l'Ouest par un petit bastion carré auquel les maçons espèrent ajouter un étage et un toit avant l'hiver, puisque le rez-de-chaussée devra alors être devenu une écurie...
À l'est, un escalier aménagé dans le roc monte vers l'éperon proprement dit, actuellement une longue corniche inclinée, bordée d'un parapet de bois (qui sert d'avantage à éviter les chutes qu'à empêcher un assaut) menant vers la tour elle-même. Au sommet de la pointe rocheuse, celle-ci s'élève aujourd'hui en plein vent sur 8m supplémentaire, pour que le fanal installé à son sommet puisse être vu d'aussi loin que possible.

En théorie, pour sécuriser cette frontière, d'autres tours devront être ajoutées à Écume 6 (probablement un phare), au Gué des Anguilles, sur la rive du Ferrin au pied des Monts Arcelets et au sommet des collines surplombant Klal'Bolan (à l'est du Lac Quatrième) pour relier les tours déjà bâties du château de Tal Endhil, de la Mine du Camail et du fortin de Nilfenan. Sur le modèle conçu au départ pour la Mine Bénie, chacune de ces tours devrait donc être dotée d'un fanal et d'un réflecteur pour que son signal d'alerte soit visible depuis au moins deux des tours voisines.
Lorsque tout cela sera en place, les guetteurs de Fort Trevan devraient ainsi apercevoir le phare d'Écume 6, et pouvoir retransmettre les alertes de proche en proche, jusque vers les garnisons de Nilfenan, de Ker Endhil ou, s'il le fallait, à Tal Endhil.

Garnison

En plus de la dizaine d'ouvriers, les patrouilles baillivales se relaient pour défendre ce qui n'est encore qu'un chantier protégé par une palissade, mais doit bientôt devenir leur quartier-général. Le commandement du fort a été repris par Tharcem de Garde-Lunes, secondé du sergent d'armes Ferwald "le Lutrin". Fort Trevan est censé être doté d'une garnison défensive, dont des cavaliers emishen chargés de quadriller le secteur. Le problème étant qu'il faudra nettement agrandir le fort avant qu'il puisse héberger plus de 20 personnes...

Deux circuits de patrouilles sont organisés : le premier assure l'aller-retour vers Écume 6, le second avance jusqu'au gué des Anguilles. Les patrouilles comptent 3 hommes et un cheval. Herle de Lorune s'est assuré que, dans les premiers temps, il y ait toujours un "local" habitué aux Emishen, dans les patrouilles qui iront vers le gué. Et il a donné très énergiquement la consigne d'être poli, respectueux et humble vis-à-vis des Elloran qui sont chez eux. La patrouille vers Ecume 6 est plus simple et moins complexe : elle est utilisée pour récompenser les soldats les plus méritants.