Dirsen : Différence entre versions

De Marches du Nord
Aller à : Navigation, rechercher
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
[[Catégorie:Culture Emishen]]
 
[[Catégorie:Culture Emishen]]
  
Les Dirsen sont définis par le fait qu'ils ne respectent pas le Hagad (spécialement pas à la guerre, ce qui est très mal), à la différence notable des Kerdans qui font l'effort diplomatique d'appliquer à peu près les règles dans leurs rapports avec Emib<ref>. Ce qui est évidemment plus facile pour ces insulaires qui partagent déjà avec les Emishen l'égalité des sexes, le nomadisme, le goût des palabres et une notion relativement "clanique" de la propriété et de l'organisation sociale.</ref> (et ne sont donc pas "dirsenisés" mais considérés comme un peuple à part entière), les Emishen n'ont pas finis de débattre pour décider si cela signifie qu'il faut leur enseigner les coutumes, ou qu'à l'inverse elles ne s'appliquent pas à eux. Le relatif mélange des peuples complique d'ailleurs la question : lorsque par exemple des caravaniers Lewyllen accompagnent des marchands remans, faut-il considérer la caravane comme "entièrement dirsen", distinguer les Emishen des étrangers ou les Lewyllen engagent-ils leur responsabilité de faire respecter le Hagad à leurs hôtes ?
+
Les Dirsen sont définis par le fait qu'ils ne respectent pas le [[Hagad]] (spécialement pas à la guerre, ce qui est très mal), à la différence notable des [[Kerdans]] qui font l'effort diplomatique d'appliquer à peu près les règles dans leurs rapports avec Emib<ref>. Ce qui est évidemment plus facile pour ces insulaires qui partagent déjà avec les Emishen l'égalité des sexes, le nomadisme, le goût des palabres et une notion relativement "clanique" de la propriété et de l'organisation sociale.</ref> (et ne sont donc pas "dirsenisés" mais considérés comme un peuple à part entière).
 +
 
 +
Les Emishen n'ont pas fini de débattre pour décider si cela signifie qu'il faut enseigner les coutumes aux "Dirsen", ou qu'à l'inverse elles ne s'appliquent pas à eux. Le relatif mélange des peuples complique d'ailleurs la question : lorsque par exemple des caravaniers Lewyllen accompagnent des marchands remans, faut-il considérer la caravane comme "entièrement dirsen", distinguer les Emishen des étrangers ou les Lewyllen engagent-ils leur responsabilité de faire respecter le Hagad à leurs hôtes ?
 +
 
 +
Dans tous les cas, nombre d'Emishen emploient volontiers le terme "Dirsen" comme s'il était le nom propre de tous les étrangers qu'ils rencontrent. Si par contre ils commencent à fréquenter un peu régulièrement l'un d'entre eux, l'heureux élu se verra souvent affubler d'un élégant surnom comme "[[Bahardabras le Hornois|Tête de Caillou]]" (''Domesh'lok'') ou "[[Vignu Pratesh|Noir Silencieux]]" (''Limanarkon'').
  
 
<references/>
 
<references/>

Version du 5 décembre 2013 à 19:14


Les Dirsen sont définis par le fait qu'ils ne respectent pas le Hagad (spécialement pas à la guerre, ce qui est très mal), à la différence notable des Kerdans qui font l'effort diplomatique d'appliquer à peu près les règles dans leurs rapports avec Emib[1] (et ne sont donc pas "dirsenisés" mais considérés comme un peuple à part entière).

Les Emishen n'ont pas fini de débattre pour décider si cela signifie qu'il faut enseigner les coutumes aux "Dirsen", ou qu'à l'inverse elles ne s'appliquent pas à eux. Le relatif mélange des peuples complique d'ailleurs la question : lorsque par exemple des caravaniers Lewyllen accompagnent des marchands remans, faut-il considérer la caravane comme "entièrement dirsen", distinguer les Emishen des étrangers ou les Lewyllen engagent-ils leur responsabilité de faire respecter le Hagad à leurs hôtes ?

Dans tous les cas, nombre d'Emishen emploient volontiers le terme "Dirsen" comme s'il était le nom propre de tous les étrangers qu'ils rencontrent. Si par contre ils commencent à fréquenter un peu régulièrement l'un d'entre eux, l'heureux élu se verra souvent affubler d'un élégant surnom comme "Tête de Caillou" (Domesh'lok) ou "Noir Silencieux" (Limanarkon).

  1. . Ce qui est évidemment plus facile pour ces insulaires qui partagent déjà avec les Emishen l'égalité des sexes, le nomadisme, le goût des palabres et une notion relativement "clanique" de la propriété et de l'organisation sociale.