Dharomjarn (Inflexible Gardien à l'Étendard de la Foi) : Différence entre versions

De Marches du Nord
Aller à : Navigation, rechercher
Ligne 63 : Ligne 63 :
 
Toujours volontaire pour les missions suicides, il chasse le sorcier pendant ses vacances. Voici le rapport de Barbaras le Hornois sur ces évènements, tel que l'a reçu le Capitaine :
 
Toujours volontaire pour les missions suicides, il chasse le sorcier pendant ses vacances. Voici le rapport de Barbaras le Hornois sur ces évènements, tel que l'a reçu le Capitaine :
  
«''Je soussigné Bahardabras dit ''"Barbaras le Hornois"'', fils de Norgondram, fils d'Ordrarsh, fils de Karjorkhar, rapporte ce qui suit.
+
«Je soussigné Bahardabras dit ''"Barbaras le Hornois"'', fils de Norgondram, fils d'Ordrarsh, fils de Karjorkhar, rapporte ce qui suit.
  
 
Conformément au règlement, et plus particulièrement à l'instruction permanente relative à l'économie de papier, le rapport ci après rapportera succinctement les événements dont le soussigné a connu pendant le temps récent, en 3 (trois) exemplaires.
 
Conformément au règlement, et plus particulièrement à l'instruction permanente relative à l'économie de papier, le rapport ci après rapportera succinctement les événements dont le soussigné a connu pendant le temps récent, en 3 (trois) exemplaires.
Ligne 80 : Ligne 80 :
  
 
Avec l'accord du chef de guerre Oloden, [[Kainen Tahrel]], et en présence d'un représentant de l'armée impériale commandée par [[Féodor de l'Escarpe]], avons affronté des représentants du contingent Arkonnelkan pour prouver qu'il étaient collectivement des méchants.
 
Avec l'accord du chef de guerre Oloden, [[Kainen Tahrel]], et en présence d'un représentant de l'armée impériale commandée par [[Féodor de l'Escarpe]], avons affronté des représentants du contingent Arkonnelkan pour prouver qu'il étaient collectivement des méchants.
Suite au combat subséquent, le chef du contingent Arkonnelkan n'est plus Garsehn, décédé, remplacé par [[Shidalon Ker]].
+
Suite au combat subséquent, le chef du contingent Arkonnelkan n'est plus Garshen, décédé, remplacé par [[Shidalon Ker]].
  
 
Estimons les forces Locales rassemblées à 3.000 guerriers (trois milles), dont quelques centaines d'Arkonelkan, qui sont venu avec des trébuchets, qu'ils ont stupidement assemblés avant de mettre le siège quelque part.
 
Estimons les forces Locales rassemblées à 3.000 guerriers (trois milles), dont quelques centaines d'Arkonelkan, qui sont venu avec des trébuchets, qu'ils ont stupidement assemblés avant de mettre le siège quelque part.
 
Sommes ensuite rentrée au cercle des hautes pierres et sommes rentré à Tal Endil par voie de terre.
 
Sommes ensuite rentrée au cercle des hautes pierres et sommes rentré à Tal Endil par voie de terre.
  
Signé du sang de Bahardabras, fils de Norgondram, fils d'Ordrarsh, fils de Karjorkhar.''»
+
Signé du sang de Bahardabras, fils de Norgondram, fils d'Ordrarsh, fils de Karjorkhar.»
  
 
   
 
   

Version du 31 mars 2013 à 04:24

Redoutable « Lame d'Airain » issue de l'élite guerrière du royaume de Horne, Bahardabras est issu d'une culture raciste, ségrégationniste, machiste, violente et moralement rigide. Grand, musculeux et équipé d'un armement très supérieur à ce qui se fait dans l'Empire, il fait peur à tout le monde. Il fait pourtant des efforts importants pour, sinon s'intégrer, du moins supporter les individus que sa culture considère comme inférieurs (Remans), maudits(Fehnri), voire a peine mieux qu’animaux (Emishen). Ses compétences et ses efforts ont été remarqués par le capitaine Durgaut qui l'a nommé sergent, et lui a confié, entre autres, le soin d'organiser la conscription à Tal Endhil.


Historique

Âgé d'une vingtaine d'année, Bahardabras a grandit auprès de son père, qui se louait comme mercenaire dans les armées impériales. Lui même se loue comme mercenaire depuis qu'il est en âge de porter les armes, et n'a jamais connu une autre vie.

Vétéran de la guerre des sylves, il a combattu dans les marches du nord dans une unité de mercenaire Hornois.

Après la dissolution de ces unités, il a été intégré dans la patrouille mercenaire dirigée par le sergent Esic Le Cornu.

Il s'y est plutôt bien intégré, même si il fallut presqu'un an pour que les autres comprennent comment prononcer son nom : "Bahardabras" et pas "Barbaras" (pas qu'il s'en soit jamais plains, notez).


Norgondram, fils d'Ordrarsh étaient l'une de ces Lames d'Airain déjà âgée, partie planquer la Resplendissante Eordarahl (et sa suite) dont il avait la charge le plus loin possible, c'est à dire au Pays des Sylves, au-delà de la frontière occidentale de l'Empire. Dans cette contrées sauvages et tumultueuse, les serviteurs se sont occupé de bâtir une petite ferme et Norgondram de la défendre contre les hommes-fauves, les démonistes, les pillards et mêmes ces connards de Dalanes (le peuple de la région de Duriane) qui faisaient régulièrement des incursions. Son époux étant mort avant de lui donner une descendance et personne d'autre de sa caste n'étant disponible, la jeune Eordarahl a convenu avec son Gardien qu'il lui donne un fils (les Resplendissantes savent choisir le sexe de leurs enfants), qu'elle a baptisé Dahromjarn, "Espoir", mais que l'on appelait Bahardabras, "Secret", pour le protéger des démons qu'un sorcier "térénide" nommé Juhnwolk avaient promis d'envoyer contre eux après que Norgondram ait éradiqué sa clique (parce qu'ils capturaient leurs servantes pour leurs sacrifices).

Quoiqu'ils ne s'aimèrent point (mais ça n'a aucune importance quand on a pour mission d'assurer la descendance), les deux parents élevèrent leurs fils dans la tradition guerrière et religieuse hornoise la plus rigoureuse pendant presque 4 ans avant que Juhnwolk ne revienne assouvir sa vengeance avec la bande d'hommes-fauves et les démons qu'il avait asservi, rasèrent la ferme et massacrèrent tous ses occupants, sauf Norgondram qui parvint à achever les sorcier et les derniers assaillants, sauvant son fils de justesse.

Incompétent dans tout autre domaine que le combat et désormais seul avec une jeune bouche à nourrir, la Lame d'Airain résolu de retourner vers Duriane et de chercher de l'embauche comme mercenaire chez les Remans, beaucoup moins tolérants avec les sorciers que ces décadents de Dalanes (faut au moins leur reconnaitre ça), prenant lui aussi une identité "anonyme" pour plus de sécurité. Son fils a donc grandi parmi les compagnies mercenaires où son père et lui étaient connus comme "les Barbaras", parce c'est plus facile à prononcer, que ça fait vaguement "barbare", que c'est rigolo et que, tant qu'on employait pas leurs Vrais Noms, les deux Hornois s'en foutaient. Eux non plus ne "s'aimaient" pas vraiment car le vieux était quand-même un gros conard d'intégriste mais, quand on a une mission sacrée, c'est pas la question.

Lorsque Norgondram a finalement trouvé une mort glorieuse sur un champ de bataille de la Guerre des Sylves (vers 80 ans), il avait néanmoins réussi à former un excellent guerrier de presque 16 ans, très respectueux des coutumes et doté d'une armure hornoise complète (que son père a mis plusieurs années à rassembler et ajuster). Ramassant la Lame paternelle, "Barbaras le Jeune" est reparti en quête de combats et d'enseignements... ce qui fut assez laborieux pour le jeune sociopathe sanguinaire et intégriste qui ne savaient encore pas bien lire, parlait mal la Langue des Pères (son père ayant concentré ses maigres talents éducatifs sur l'essentiel : la religion, le combat, l'histoire militaire...) et devaient se soumettre à des quantités invraisemblables de règles emmerdantes. Après plus d'un an de relative disette, un Hotar de rencontre lui signala que l'Armée du Nord embauchaient tous les guerriers hornois qu'elle pouvait trouver pour éradiquer les Kormes et, après quelques mois à combattre avec ses semblables dans les montagnes du Pays des Vents, Barbaras eut la malchance de voir son unité dissoute après que son chef, Rordomogar, eut un jour décidé d'édifier un certain général Sigrell de Lorune sur la tradition hornoise et le prochain retour du royaume de Horne "pour lui faire comprendre ce que c'est qu'un vrai guerrier". Finalement intégré à une patrouille mercenaire dirigée par le sergent Esic Le Cornu, notre taliban orphelin a découvert en lui un bon chef, tout à fait capable de respecter les devoirs religieux d'un hornois (lui épargnant notamment les beuveries et les virées au bordel) et lui-même passionné d'histoire militaire, avec qui "Barbaras" a, pour la première fois de sa vie, noué des liens d'affection.

Peu après son 18° anniversaire, "Barbaras" et sa patrouille ont été à nouveau ré-intégré à une troupe plus vaste, escortant la caravane de printemps et un tout nouveau capitaine vers l'avant-poste de Tal Endhil...

Barhadabras.jpg

Apparence

Très grand, très costaud, crane rasé caché sous son heaume et toujours armé, Bahardabras fait peur à tout le monde.

Il n'enlève armure et heaume, que pour les nettoyer ou se laver, ce qu'il fait très régulièrement et avec un soin maniaque (ce qui fait qu'on le peut le voir souvent à poil, dans l'eau, en train de s'astiquer avec vigueur).

Religion

Suivant à la lettre les principes de la religion de son peuple, il passe sa vie à appliquer des interdits religieux obscurs.

Pour résumer, il se tient droit, ne boit pas, ne jure pas, ne joue pas, ne baise pas, ne triche pas, ne ment pas, ce qui détonne franchement dans le ramassis de soudards que sont les mercenaires.

Si il respecte à la lettre ses préceptes, il n'est pas du tout prosélyte et s'efforce de pas se mêler plus des affaires des autres qu'il ne voudrait qu'on se mêle des siennes.

Attitude

Isolé dans une armée étrangère ou personne ne parlait sa langue et ne partageait sa culture, le jeune Bahardabras est un relativement bon camarade pour un intégriste et intolérant, Bahardabras fait preuve d'une curiosité infatigable et d'une capacité d’apprentissage peu commune.

Si c'est il est d'une violence effrayante quand il combat, il est "juste" bourru le reste du temps. On l'aurait même vu courir après les gamins des rues de Tal'Endil sans en tuer aucun.

Depuis son arrivé à Tal'Endil, il a appris la langue des vents tout seul, le calcul, la lecture et l'écriture (auprès de Vighnu Pratesh, seul lettré à ne pas s'être défilé).

Lorsque le capitaine l'a nommé sergent et l'a chargé d'organiser la conscription à Tal'Endil, il s'est exécuté avec tact et délicatesse et, avec l'aide du père Daverom, il a fait en sorte que la mobilisation prive le moins possible la vallée de ses forces vives et les familles de leur soutien (les conscrits formaient une belle brochette de tocards, de vétérans plus très vifs et de jeunots écervelés).

Comme on lui a demandé d'être poli avec les locaux, il s’efforce d'être poli et patient avec tout le monde, sauf peut être avec l'Estrani quand il blasphème.

C'est ainsi qu'il ré-explique plusieurs fois par semaine a des émishens curieux que oui, sa religion lui interdit de forniquer et que non, ça ne lui manque pas, puisqu'il ne l'a jamais fait. Et que non, il ne veux pas prêter ses affaires, même pour cinq minutes.

Objectifs

Comme le capitaine a quelques notions de vieux hornois, il a compris que ce que Bahardabras beugle à chaque fois qu'on lui donne un ordre n'est pas une insulte, mais signifie "ton verbe est mon ordre, Ô mon chef".

Soldat discipliné, Bahardabras est content de servir, tant qu'on le laisse astiquer ses armes et chipoter ses repas.

Toujours volontaire pour les missions suicides, il chasse le sorcier pendant ses vacances. Voici le rapport de Barbaras le Hornois sur ces évènements, tel que l'a reçu le Capitaine :

«Je soussigné Bahardabras dit "Barbaras le Hornois", fils de Norgondram, fils d'Ordrarsh, fils de Karjorkhar, rapporte ce qui suit.

Conformément au règlement, et plus particulièrement à l'instruction permanente relative à l'économie de papier, le rapport ci après rapportera succinctement les événements dont le soussigné a connu pendant le temps récent, en 3 (trois) exemplaires. Le soussigné étant au service et à la Garnison le 3 (trois) Ventôse dernier (décadi), a reçu du capitaine Durgaut l'ordre de quitter la localité de Tal Endil et de procéder à la manœuvre « prendre une permission », qui consiste mener toute activité envisageable qui n'est pas interdite par le règlement ou la discipline à condition que cette activité ne se déroule pas à TalEndil.

Le soussigné étant ainsi relevé du service, il a suivit un groupe de chasseurs locaux théoriquement soumis jusqu'au lieu dit « le cercle des cascades ». Là bas il a été sollicité par l'éclaireur Nevel et le citoyen impérial Vighnu Pratesh, représentant de la guilde de Tal Endil Vighnu, pour prêter son concourt à l'escorte de représentants de la Guilde de Tal Endil et de divers locaux théoriquement soumis, ou pas, jusqu'au lieu dit « le cercle des hautes pierres », en pays Oloden, pour y développer les relations commerciales, diplomatiques, et y tuer un sorcier. Cette activité n'étant ni contraire au règlement, ni contraire à la discipline, et ne devant pas se dérouler à Tal Endil, le soussigné a estimé qu'elle entrait dans le cadre de la « permission » ordonnée.

Le trajet s'est déroulé par terre, puis fleuve, puis mer, puis fleuve. Sur le trajet, nous avons du combattre d'une part des rebelles morts, et d'autre part des rebelles non morts se faisant passer pour des rebelles morts. Avons d'une part appréhendée la rebelle morte Mona Ma'od, qu'un rapport antérieur avait donné pour morte, et qui était gravement blessée et d'autre part mis le feu à un véhicule marin de fabrication rémane occupé par les rebelles non morts déguisés en rebelles morts, avons tué ceux qu'on a pu, et assisté à la destruction d'un autre dans la baie des oubliés.

Arrivé à destination, avons pu participer à un conseil religieux local, ou le prêtre Kal Kirhan, de la tribu locale pas trop soumise des Tallalnen", à accusé le prêtre « que la lune regarde » Reden Monaghan représentant de la tribu locale pas soumise du tout des Arkonnelkan d'être des méchants.

Avons du renoncer à l'idée de tuer le sorcier pour pouvoir parvenir à convaincre les locaux, qui ne semblent pas du tout soumis, de ne pas partir combattre contre les troupes impériales entrées en territoire Oloden pour poursuivre des rebelles morts, qui sont manifestement soutenus par des rebelles vivants, dont certains se font passer pour des rebelles morts.

Avec l'accord du chef de guerre Oloden, Kainen Tahrel, et en présence d'un représentant de l'armée impériale commandée par Féodor de l'Escarpe, avons affronté des représentants du contingent Arkonnelkan pour prouver qu'il étaient collectivement des méchants. Suite au combat subséquent, le chef du contingent Arkonnelkan n'est plus Garshen, décédé, remplacé par Shidalon Ker.

Estimons les forces Locales rassemblées à 3.000 guerriers (trois milles), dont quelques centaines d'Arkonelkan, qui sont venu avec des trébuchets, qu'ils ont stupidement assemblés avant de mettre le siège quelque part. Sommes ensuite rentrée au cercle des hautes pierres et sommes rentré à Tal Endil par voie de terre.

Signé du sang de Bahardabras, fils de Norgondram, fils d'Ordrarsh, fils de Karjorkhar.»



En pratique, Bahardabras est bien embêté : Tal'Endil lui apprends beaucoup de choses nouvelles qui pourraient lui être utiles. Il admire le Capitaine, il aime beaucoup le sergent LeCornu, il a fini par apprécier Adira et Vighnu Pratesh. Il a même rencontré des Emishens dignes de son intérêts.

Mais, dans l'absolu, son objectif reste d'apprendre de nouvelles choses pour faire tomber l'empire Réman, et les moindres-sang ... resteront des moindres-sang. Il sait qu'un jour ou l'autre il se battra contre l'empire, et donc contre ses camarades.

Il pensait au départ que la rébellion khorme serait vite écrasée si privée de chef. C'est pour cela qu'après avoir vaincu Lashdan lors du siège de Tal'Endil, il a dissimulé son cadavre en le jetant dans le lac avec sa hache, pour que sa mort ne puisse pas être certaine, et que le combat puisse s'éterniser aux dépends de l'empire.

L'usage par les défunts d'artefacts anciens et la révélation de l'existence de la porte sous la montagne le conduisent à reconsidérer sa position, sa protection est désormais sa principale priorité.

Trop de combats dans la région finiront par attirer l'attention d'impériaux mal intentionnés.