Culte des Pères : Différence entre versions

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Le culte des Pères est de très loin la religion majoritaire de l'empire et son principal ciment culturel : il consiste essentiellement en l'adoration du panthéon des Premiers comme valeurs morales fondatrices, les différents Aînés représentant autant de saints-patrons pour les nombreuses guildes et corporations. Farouchement opposé à l'usage de toute sorcellerie et volontiers "scientiste", son caractère sévèrement patriarcal n'est tempéré que par l'importance des [[Rites Melenites]] qui donnent aux femmes un pouvoir presque absolu sur l'arrangement des mariages et le soin des naissances.
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Le culte des Pères est de très loin la religion majoritaire de l'empire et son principal ciment culturel : il consiste essentiellement en l'adoration du panthéon des [[Les Premiers|Premiers]] comme valeurs morales fondatrices, les différents Aînés représentant autant de saints-patrons pour les nombreuses guildes et corporations. Farouchement opposé à l'usage de toute sorcellerie et volontiers "scientiste", son caractère sévèrement patriarcal n'est tempéré que par l'importance des [[Rites Melenites]] qui donnent aux femmes un pouvoir presque absolu sur l'arrangement des mariages et le soin des naissances.
  
 
Si les prélats du culte cherchent depuis longtemps à faire reconnaître Rem comme le souverain spirituel du monde, ils doivent néanmoins compter avec les multiples variantes nationales ou régionales qui Lui préfèrent souvent leur propres Premiers tutélaires, les Aînés mythiques sensés les avoir engendré ou même leur arrière-grand-papa héroïque : on trouve ainsi dans nombre de maisons des icônes votives représentant un Aîné ou un glorieux aïeul et sensées attirer sa protection sur la demeure. Les visages stylisés des anciens servent également de bornes délimitant les champs ou marquant les croisements, sont fréquemment inclues dans les pierres tombales, les enseignes, les frontons des guildes...
 
Si les prélats du culte cherchent depuis longtemps à faire reconnaître Rem comme le souverain spirituel du monde, ils doivent néanmoins compter avec les multiples variantes nationales ou régionales qui Lui préfèrent souvent leur propres Premiers tutélaires, les Aînés mythiques sensés les avoir engendré ou même leur arrière-grand-papa héroïque : on trouve ainsi dans nombre de maisons des icônes votives représentant un Aîné ou un glorieux aïeul et sensées attirer sa protection sur la demeure. Les visages stylisés des anciens servent également de bornes délimitant les champs ou marquant les croisements, sont fréquemment inclues dans les pierres tombales, les enseignes, les frontons des guildes...
 
Si le culte tolère ces petites déviances locales, il s'est néanmoins donné pour mission de ramener les sauvages chamanistes dans la vraie foi et fait par contre une chasse acharnée aux sorciers et autres démonistes "terenides".
 
Si le culte tolère ces petites déviances locales, il s'est néanmoins donné pour mission de ramener les sauvages chamanistes dans la vraie foi et fait par contre une chasse acharnée aux sorciers et autres démonistes "terenides".

Version du 31 mars 2013 à 20:46

Le culte des Pères est de très loin la religion majoritaire de l'empire et son principal ciment culturel : il consiste essentiellement en l'adoration du panthéon des Premiers comme valeurs morales fondatrices, les différents Aînés représentant autant de saints-patrons pour les nombreuses guildes et corporations. Farouchement opposé à l'usage de toute sorcellerie et volontiers "scientiste", son caractère sévèrement patriarcal n'est tempéré que par l'importance des Rites Melenites qui donnent aux femmes un pouvoir presque absolu sur l'arrangement des mariages et le soin des naissances.

Si les prélats du culte cherchent depuis longtemps à faire reconnaître Rem comme le souverain spirituel du monde, ils doivent néanmoins compter avec les multiples variantes nationales ou régionales qui Lui préfèrent souvent leur propres Premiers tutélaires, les Aînés mythiques sensés les avoir engendré ou même leur arrière-grand-papa héroïque : on trouve ainsi dans nombre de maisons des icônes votives représentant un Aîné ou un glorieux aïeul et sensées attirer sa protection sur la demeure. Les visages stylisés des anciens servent également de bornes délimitant les champs ou marquant les croisements, sont fréquemment inclues dans les pierres tombales, les enseignes, les frontons des guildes... Si le culte tolère ces petites déviances locales, il s'est néanmoins donné pour mission de ramener les sauvages chamanistes dans la vraie foi et fait par contre une chasse acharnée aux sorciers et autres démonistes "terenides".