Cour des Marauds

De Marches du Nord
Aller à : Navigation, rechercher

La cité d'Archerune héberge une organisation criminelle très inhabituelle en ce qu'elle prédate toutes les autres mafias du Nord (de plusieurs siècles, d'après la légende), reste aujourd'hui encore indépendante de l'Ondhor comme des Nocturnes et accepte en son sein les truands, mendiants et réprouvés de toutes cultures : la Cour des Marauds. Idéalement placée pour contrôler l'essentiel de la contrebande (terrestre) entre les duchés ondrènes et les Marches du Nord, cette pègre cosmopolite est dirigée par le personnage presque mythique du Roi d'Obole (parfois appelé "Roi-Manant" ou "Roi-Maraud"), qu'on prétend être un géant ventru à la fois truand et sorcier (!?), redouté par les Ondhorœn de Darverane ou de Salviane comme par la Ruche arochaise, et qui tiendrait sa cour dans quelque recoin secret de la ville-basse que, malgré des décennies d'efforts, la garde locale n'est jamais parvenue à découvrir.

La Cour des Marauds est tellement bien installée qu'elle a rarement besoin de tuer. Mais quand elle tue ...


Selon les investigations des agents Endilans, au printemps 39 EI, l'exitence du Roi d’obole, qui régne sur la Cour des Maraud, est bien réelle.

Il semble avoir toujours existé, dans l'ombre, et pourrait être aussi vieux que la vile.

De fait, techniquement, l'Obole, "meuble" héradilque figurant une pièce d'argent et qui constitue le symbole de la cité est en fait le symbole du roi d’obole.

Les archives du conclave font référence au roi d'Obole dès avant la première guerre nordique.

La dernière manifestation "publique" du Roi est attestée lors de la refondation du conclave en 17 EI par Lamdo d’Orsane.

Le Roi d’Obole existerait donc depuis toujours, et existerait toujours aujourd'hui.

Il est cependant rarement disponible : ce sont ses 4 "infants" qui manifestent sa volonté.

Selon les rumeur, les infants "gèrent" le quotidien parce que le roi dort. On ne l’a jamais vu de jour. Les infants ne sortent pas de jour non plus.

On ne le verrai presque jamais parce qu’il est nourri par ses infants qui sont eux même alimentés par un tribut, payé par toute la cour des maraud : un tribut payé en sang.

Le tout pue la sorcellerie à plein nez, et, d'ailleurs, selon Shurya, c'est le cas. La fenhri n'est pas étonnée des conclusions d'Alenn : elle a entendu parler pendant ses études des « Vampyrs », créatures anciennes et qui sont connues pour leurs capacités de « contrôle mental » (ils peuvent imposer leur volonté aux esprits faibles). Les « Vampyrs » de l’empire, selon les noireaux, ne craignent pas vraiment le soleil, c’est plus qu’ils évitent d'être vus car ils ont vraiment une sale tronche du fait de leur méthode d'absorbsion de l'essence (il serait possible de transferer de l’essence en "buvant le sang" de la victime, mais la méthode semble particulièrement salissante à la raffinée demoiselle). Ils ont beaucoup de pouvoirs pouvant être rangés entre animisme et mentalisme : leur puissance physique est hors du commun. En outre elle peut se transmettre : leurs infants reçoivent, en buvant leur sang, une partie de leurs pouvoirs.

Toujours est il que selon les informations rassemblées par Alenn, le Roi d'Obole est donc un monstre séculaire qui se nouri de l'essence de ses séides. L’infant actuellement en charge de la cour des maraux : Amilkar (nom à consonnance hornoise).

La Cour des Marauds est aussi un lieu : dissimulé quelque part dans le quartier des Cosses (ce qui pose la question du choix des Khormes de cramer les « bas quartiers » de la ville il y a deux ans).

Pour une organisation criminelle, la Cour des Maraud est très intégrée à la vie de la citée.

Ses membres sont très respectés et les citoyens riches ont totalement intégré la nécessité de "faire l'aumone" : les riches et leurs corporations organisent des soupes populaires qui bénéficient aux habitants des quartiers pauvres, les bourgeois laissent également lors des jours importants de la monaie ou des objets précieux devant les fenêtre les plus élévées de leurs habitations, avant de les quitter pour se rendre aux cérémonies. Ces "offrandes" ont disparues avant leur retour.

La Cour des Marauds tue fort peu, et très rarement d'Archerunois : contrairement aux Nocturnes ou à l'Ondhor, elle ne pratique pas le meurtre à gages, ses hommes n'ont normalement pas besoin de tuer pour être respectés de leurs concitoyens et la dernière "guerre des gangs" contre les Ondhoroen est de l'histoire ancienne. Mais il y eut une exception spectaculaire en l'an 23, dont l'explication réclame un peu de contexte...

Le bourgmestre Fernon Caldoran, nommé par le Duc-Gouverneur Lamdo en 17, a suffisamment abusé de sa position (favorisant grandement sa Maison et s'enrichissant au passage) pour qu'une opposition solide se constitue derrière les Meuniers, qui pâtissaient souvent des magouilles des Caldoran. Au printemps de l'an 23, Fernon a réussi à faire passer une réquisition de grain au bénéfice de l'armée ducale mais les moissons ont été assez mauvaises pour que la paysannerie renaude et que les Serpes, les Montagnards et même quelques Lanternes votent son remplacement par le meneur de la fronde et délégué des Meuniers, Hermold "Blanchin". Après que le nouveau bourgmestre ait obtenu que Lamdo paye son grain (à tarif réduit, mais ça représentait déjà une grosse somme), la poignée de militaires venant livrer l'argent a été attaquée aux abords de la ville, et le magot volé, probablement par les Marauds.

Aussi furieux que grisé par le pouvoir, le Blanchin et son nouveau capitaine de la garde –un chevalier anguedais plein de fougue– ont retourné les bas-quartiers pour retrouver l'argent : malgré des menaces de plus en plus appuyées des Marauds, la disparition de quelques soldats et l'inquiétude des autres délégués, les deux justiciers ont secoué la Cour pendant presque deux mois. Mais, un matin, on les a découverts dans leur lits respectifs, la tête arrachée : l'épouse de Hermold était catatonique, les soldats de Fort Rivard n'avaient rien vu ni entendu.

On a abandonné la recherche du magot, on a jamais retrouvé les têtes et Berinor de Salviane, profitant de ce que les Archerunois se battaient moins fort pour devenir bourgmestre, y a placé son cher Lehad de Rivelune, actuel bourgmestre.