Condors

De Marches du Nord
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Un condor comme peuvent en voir les braves qui s'aventurent assez haut dans les montagnes des épées.

L'Oiseau-Totem de la tribu des Arkonnelkan est le plus grand oiseau observé dans monde connu, mais aussi celui disposant de l’espérance de vie la plus importante.

Les Emishen en connaissent au moins deux races différentes :

  • Les Condors des Monts du Sud. On trouve ces charognards faisant deux à trois mètres d'envergure des Montagnes des Épées jusqu'à l'ouest des Monts Voilés. Ils mesurent des pattes à la tête un peu plus d'un mètre. Ce sont les seuls que les Dirsens aient jamais vu et qu'ils méprisent parce qu'ils sont persuadés que ces énormes oiseaux sont en fait de terribles prédateurs qui dévorent leur pauvres troupeaux. Après avoir observé le vol de plusieurs d'entre eux, qui ne battaient presque jamais des ailes, certains sont même aller jusqu'à dire que ces oiseaux étaient maudits.
  • Les Condors géants du Nord de la Marche des Lacs. Ceux la font la taille d'un humain adolescent et on une envergure atteignant deux à trois fois la taille de leurs cousins du Sud. Certains bardes Liam'Lon disent que certains peuvent atteindre plus de sept mètre d'envergure. Taille mise à part, il sont très semblable à ceux qu'on peut voir dans les Monts Voilés. La différence notable que savent les Emishen qui se rendent en territoire Liam'Lon par les montagnes ou passent du coté de Madh Endhil, est qu'ils n'hésitent pas à balancer par dessus bord un humain si l'occasion s'en présente. Il est de connaissance populaire chez les Emishen qu'il vaut mieux ne pas s'aventurer seul dans ces montagnes, sans compter les milles et un autres dangers.

Physique

Les deux races ne sont pas si éloignés, si l'on omet la différence de taille. A l'age adulte, leur plumage est intégralement noir, leur tête dépourvue de plumes et capable de changer de couleurs, d'un rouge sombre proche du noir au rouge écarlate. Changement de couleurs qui leur permet de d'exprimer directement leur expressions. Leur bec est crochu, large et plus adapté à arracher des morceaux coincés dans une carcasse qu'à vraiment tuer un animal avec ce dernier. Leurs pattes sont plus adaptées à marcher qu'à attraper une proie ou la tuer comme le seraient celles d'un rapace. Elles lui servent notamment à se déplacer après avoir consommé une carcasse pour rejoindre un endroit favorisant le décollage de pareils oiseaux. Bien que le pays des vents, le vent, justement, leur soit favorable, il n'est pas rare que les carcasses qu'ils dépècent soient dans un petit bois, un endroit isolé du vent ou autre, ne leur permettant pas de reprendre leur envol. Un érudit de la bibliothèque impériale qui s'était penché sur l'étude des oiseaux de la marche des lisières avait d'ailleurs noté que leurs pattes sont plus proches de celles des poules que des aigles.

L'exception notable entre les deux races reste la collerette des plumes blanches autour du cou qu'aborde le spécimen que l'on trouve au Sud.

Il y a assez peu de dimorphisme sexuel chez les condors. Le mâle est plus grand que la femelle, contrairement à la plupart des races d'oiseaux. La différence n'étant toutefois pas assez notable pour que l'on puisse les différencier à l’œil. Les seul signes vraiment distinctifs se trouvent être la caroncule, situé sous le cou, et la crête qu'arborent les mâles.


Territoire

Les condors ont un territoire large de plusieurs centaines de kilomètres. Cela s'explique tant par le choix de leur nourriture que la facilité avec laquelle ils ont à se déplacer sur de longues distances, et cela sans effort. Leur grande envergure et leur maitrise des courants leur permet entre autre de voler plusieurs heures sans jamais avoir besoin de battre des ailes et en parcourant d'importantes distances à la recherche d'une carcasse. Un chasseur Elloran, dont le lilpan lui conférait une vue des plus aiguisée, affirma avoir un jour vu l'un des grand condor décoller de la Cordillère des Soupirs en matinée pour rejoindre l'Aiguille de Woad en milieu d'après-midi.

Le Emishen savent que ces derniers s'intéressent à toute carcasse, mais favorisent généralement les plus grosses, allant de l'élan, au cerf, en passant par les bouquetins. Les élans étant particulièrement intéressant pour eux lors de la migration estivale. Mais ils ne disent pas non à un lièvre, un chien de prairie ou un oiseau qui aurait été laissé à faisander. Les prédateurs comme les loups ou même les lions des montagnes, quand ils finissent par mourir, sont tout autant attirants pour le condor.

Lorsqu'ils cherchent une carcasse, ils s'envolent plus haut que les pics montagneux alentours et sondent de grandes distance de leur vue perçante sans faire le moindre mouvement, se laissant porter par les courants ascendants et le vent.

Dans le sud, avec l'arrivé des Dirsen et de l'élevage, les condors ont commencé à ajouter à leur régime alimentaire chèvres, moutons, vaches et volailles diverses. Les Dirsen méprisent les condors parce qu'ils les voient dépecer une partie de leur troupeaux. Bien qu'ils aient le plus souvent été attaqué par d'autres animaux, soient mort en se brisant une patte ou autre mort "naturelle". Il arrive que les condors poussent volontairement un animal dans un précipice, seulement s'il n'a pas mangé depuis quelques jours et que la pauvre bête se retrouve seule dans un endroit qui favorisera le charognard. Ce qui de toute évidence arrivera plus souvent à un bouquetin qu'à une pataude vache au milieu d'un près.

Comportement

Les condors sont des animaux qui vivent haut perché pour éviter les prédateurs. De plus, se nourrissant majoritairement de proies déjà consommés, ils n'ont à se "battre" qu'avec d'éventuels autres charognards. Leur taille impressionnante réglant bien souvent tout problème. Il se retrouvent ainsi sans prédateur et jouissent donc d'une existence assez paisible.

Contrairement à d'autres animaux, ils ne se battent pas lorsque plusieurs d'entre eux se retrouvent sur la même carcasse mais définissent l'ordre dans lequel chacun se nourrira et s'y tienne. Les adultes se servent en premier, les femelles auront la priorité si la période de reproduction vient de passer, se serviront en dernier les plus jeunes. De même, le territoire de plusieurs condor peuvent se chevaucher sans problème, puisque la nourriture sera partagée.

Les condors ne se nourrissant pas quand l'envie leur prend, ils s'empiffrent donc fréquemment lorsqu'ils découvrent une carcasse trop grosse pour eux. Se faisant, il arrive qu'à cause du poids, ils ne puissent plus s'envoler. Il marchent donc vers un endroit qui leur permettra de reprendre plus tard leur envol et attendent de digérer leur repas. S'ils se trouvent en position difficile, par exemple si un prédateur approche, ils n'hésitent pas à recracher une parti de leur repas et profiter de la position qu'ils avaient soigneusement choisi pour fuir sans demander leur reste.