Celsine (famille) : Différence entre versions
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| − | La lignée des Celsine a longtemps compté parmi les plus éminentes familles insulaires, seulement concurrencées par les Melangoline et les Torodine jusqu'à ce que quelques mauvaises "fortunes de mer", de subséquents revers financiers et une offensive boursière lancée par les Maletudine | + | La lignée des Celsine a longtemps compté parmi les plus éminentes familles insulaires, seulement concurrencées par les [[Melangoline]] et les [[Torodine]] jusqu'à ce que quelques mauvaises "fortunes de mer", de subséquents revers financiers et une offensive boursière lancée par les [[Maletudine]] ne les poussent finalement à la banqueroute. Bientôt, les Celsine furent noyés de dettes et obligés de louer leur membres aux autres familles pour rembourser. |
| − | L'apogée de la famille débute avec Lorenzo Celsine | + | L'apogée de la famille débute avec Lorenzo Celsine : solide marin et négociant habile, c'est surtout comme armateur qu'il connut le succès. Il eut trois enfants qui allaient faire monter le clan Celsine: Lietro, Paracello et Trisca. Chacun des 3 allaient exceller dans un domaine particulier et fournir une nombreuse descendance au clan. |
| − | Lietro Celsine | + | Lietro Celsine fut un grand navigateur : défiant les éléments, il ouvrit des voies navigables inconnues et des comptoirs en terre lointaine pour en ramener des épices et autres denrées exotiques. Marin, explorateur et finalement diplomate, Lietro mourut en mer défiant une dernière fois la tempête ajoutant à sa légende. |
| − | Trisca Celsine géra avec grand talent l’affaire familiale, négociante | + | Trisca Celsine géra avec grand talent l’affaire familiale, négociante avertie elle fut aussi une politicienne hors pair. Elle n’hésita pas, notamment, à user de l’image de son frère pour faire avancer l’influence de la famille : Trisca se montra en effet une généreuse mécène pour tous les artistes (barde, peintre ou sculpteurs) disposés à vanter les louanges de Lietro. |
| − | Paracello le | + | Paracello, le cadet et le moins célèbre, eut pourtant la plus grande influence sur l’avenir de la famille. Érudit, il se passionna pour l’enseignement et s’arrangea pour ouvrir une des premières grandes écoles kerdane. Le savant eu pour élève les enfants de la plupart des grandes familles Kerdane sur plusieurs générations, gagnant un grand respect pour lui-même et le nom des Celsine. Après cette génération talentueuse, le nom des Celsine avait acquis un poids indéniable parmi les Kerdans. Reconnue et même crainte, la famille vécut dans l’opulence pendant de nombreuses années. |
| − | Mais | + | Mais quelques mauvais investissements, une tempête soudaine qui leur coûta leur plus grand navire, un mauvais mariage et divers autres revers de fortune mirent la famille en mauvaise posture. C'est alors que les Maletudine, une famille bien moins influente mais agressivement ambitieuse et soutenue financièrement par de puissants intérêts, profita de la situation pour s'approprier les concessions des Celsine affaiblis : le déclin allait suivre. |
| + | Suite à ses revers, leur maison mère se remplit alors de cousins, nièces et neveux en déshérence, venant d’un peu partout chercher un toit et de l'embauche. Les Celsines s'était toujours enorgueillis d’être une famille très nombreuse mais, en ce moment de crise, nourrir, loger, éduquer et employer tant de monde se révéla vite un défi... que les chefs de famille, après quelques années de largesse coûteuses, refusèrent de relever plus longtemps. Un drame se joua alors : pour éponger leurs dettes grandissantes, les Celsine décidèrent de placer en apprentissage le maximum des leurs, utilisant ce qui leur restait d’influence. Nombre d'entre eux durent s’exiler, travailler pour des concurrents et certains durent même offrir leur labeur aux familles même qui avaient précipité leur chute. | ||
| + | Aujourd'hui, les Celsine sont considérés comme une famille "mineure" dont la vaste descendance accepte un peu partout les travaux les plus dangereux et les moins reluisants. | ||
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Version du 30 mars 2013 à 18:32
La lignée des Celsine a longtemps compté parmi les plus éminentes familles insulaires, seulement concurrencées par les Melangoline et les Torodine jusqu'à ce que quelques mauvaises "fortunes de mer", de subséquents revers financiers et une offensive boursière lancée par les Maletudine ne les poussent finalement à la banqueroute. Bientôt, les Celsine furent noyés de dettes et obligés de louer leur membres aux autres familles pour rembourser.
L'apogée de la famille débute avec Lorenzo Celsine : solide marin et négociant habile, c'est surtout comme armateur qu'il connut le succès. Il eut trois enfants qui allaient faire monter le clan Celsine: Lietro, Paracello et Trisca. Chacun des 3 allaient exceller dans un domaine particulier et fournir une nombreuse descendance au clan.
Lietro Celsine fut un grand navigateur : défiant les éléments, il ouvrit des voies navigables inconnues et des comptoirs en terre lointaine pour en ramener des épices et autres denrées exotiques. Marin, explorateur et finalement diplomate, Lietro mourut en mer défiant une dernière fois la tempête ajoutant à sa légende. Trisca Celsine géra avec grand talent l’affaire familiale, négociante avertie elle fut aussi une politicienne hors pair. Elle n’hésita pas, notamment, à user de l’image de son frère pour faire avancer l’influence de la famille : Trisca se montra en effet une généreuse mécène pour tous les artistes (barde, peintre ou sculpteurs) disposés à vanter les louanges de Lietro. Paracello, le cadet et le moins célèbre, eut pourtant la plus grande influence sur l’avenir de la famille. Érudit, il se passionna pour l’enseignement et s’arrangea pour ouvrir une des premières grandes écoles kerdane. Le savant eu pour élève les enfants de la plupart des grandes familles Kerdane sur plusieurs générations, gagnant un grand respect pour lui-même et le nom des Celsine. Après cette génération talentueuse, le nom des Celsine avait acquis un poids indéniable parmi les Kerdans. Reconnue et même crainte, la famille vécut dans l’opulence pendant de nombreuses années.
Mais quelques mauvais investissements, une tempête soudaine qui leur coûta leur plus grand navire, un mauvais mariage et divers autres revers de fortune mirent la famille en mauvaise posture. C'est alors que les Maletudine, une famille bien moins influente mais agressivement ambitieuse et soutenue financièrement par de puissants intérêts, profita de la situation pour s'approprier les concessions des Celsine affaiblis : le déclin allait suivre.
Suite à ses revers, leur maison mère se remplit alors de cousins, nièces et neveux en déshérence, venant d’un peu partout chercher un toit et de l'embauche. Les Celsines s'était toujours enorgueillis d’être une famille très nombreuse mais, en ce moment de crise, nourrir, loger, éduquer et employer tant de monde se révéla vite un défi... que les chefs de famille, après quelques années de largesse coûteuses, refusèrent de relever plus longtemps. Un drame se joua alors : pour éponger leurs dettes grandissantes, les Celsine décidèrent de placer en apprentissage le maximum des leurs, utilisant ce qui leur restait d’influence. Nombre d'entre eux durent s’exiler, travailler pour des concurrents et certains durent même offrir leur labeur aux familles même qui avaient précipité leur chute.
Aujourd'hui, les Celsine sont considérés comme une famille "mineure" dont la vaste descendance accepte un peu partout les travaux les plus dangereux et les moins reluisants.
