Catégorie:Ruches fehnri : Différence entre versions

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Si les Fehnri de l'[[Empire de Rem]] n'ont pas le droit de posséder des terres arables (et partagent avec les [[Emishen]] le douteux privilège de pouvoir encore être réduits en [[esclavage]]), ceux qui en ont les moyens peuvent par contre acheter des habitations en ville. Alors, dans nombre de grandes cités, ils ont fondé des '''ghettos''' extrêmement fermés où ils vivent entre eux, selon leurs traditions étrangères, matriarcales, "vicieuses", "criminelles" et, du point de vue reman, généralement mal-séantes.<br>
 
Si les Fehnri de l'[[Empire de Rem]] n'ont pas le droit de posséder des terres arables (et partagent avec les [[Emishen]] le douteux privilège de pouvoir encore être réduits en [[esclavage]]), ceux qui en ont les moyens peuvent par contre acheter des habitations en ville. Alors, dans nombre de grandes cités, ils ont fondé des '''ghettos''' extrêmement fermés où ils vivent entre eux, selon leurs traditions étrangères, matriarcales, "vicieuses", "criminelles" et, du point de vue reman, généralement mal-séantes.<br>
 
Ces ghettos, les immigrés fehnri les appellent des Ruches, ou ''Gyahm'' dans leurs langues, et chacune est dirigée par une '''Matriarche''', sélectionnées parmi la caste dominante des Matrones.
 
Ces ghettos, les immigrés fehnri les appellent des Ruches, ou ''Gyahm'' dans leurs langues, et chacune est dirigée par une '''Matriarche''', sélectionnées parmi la caste dominante des Matrones.
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On sait qu'il existe quelques 40 ou 50.000 [[esclaves]] fehnri, mais '''on évalue assez mal la population des Fehnri "libres" dans l'Empire''': ils sont sans doute plus de '''50 ou 100.000''' aujourd'hui, principalement rassemblés à [[Duriane]] (où les Fehnri appellent leur enclave "la [[Ruche des Jardins Enfouis]]"), dans la [[Marche des Sylves]], à [[Aroche]] et dans le duché marécageux de [[l'Estran]], surtout au grand port de [[Narcejane]] (certainement la plus ancienne communauté du continent). Mais les rares "blancs" qui ont leurs entrées dans la communauté soupçonnent qu'ils pourraient être bien plus nombreux que cela ''rien que dans les [[Marches du Nord]]'' !<br>
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'''↓ 1er niveau de Secret, réservé aux Protagonistes ayant des Contacts ou Relations fehnri, voire la spécialité de Langues Étrangères "''Fehnyam''" à ''au moins'' 2.'''
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'''↓ 1er niveau de Secret, réservé aux Protagonistes ayant des Contacts ou Relations fehnri, voire la Spécialité "''Langue Annelée''" à ''au moins'' 2.'''
 
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Si très peu de familles fehnri peuvent se permettre d'acheter une maisonnette en ville, les Ruches pourvoient en fait au logement des fehnri pauvres de leur faction, en échange de leur labeur et de leur allégeance. Chaque ruche est ainsi le "royaume" d'une Matriarche, une sorte d'aristocrate-sorcière régnant sur son conseil de famille, sa descendance plus ou moins directe (dont ses filles-héritières, qu'on appellent les "Princesses"), ses employés, ses associés commerciaux et donc sur sa ruche.<br>
 
Si très peu de familles fehnri peuvent se permettre d'acheter une maisonnette en ville, les Ruches pourvoient en fait au logement des fehnri pauvres de leur faction, en échange de leur labeur et de leur allégeance. Chaque ruche est ainsi le "royaume" d'une Matriarche, une sorte d'aristocrate-sorcière régnant sur son conseil de famille, sa descendance plus ou moins directe (dont ses filles-héritières, qu'on appellent les "Princesses"), ses employés, ses associés commerciaux et donc sur sa ruche.<br>
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Quoique même les castes fehnri "inférieures" n'en connaissent pas les détails, '''la succession des Matriarches''' est bien moins une affaire de filiation qu'un concours permanent, et souvent mortel...<br>
 
Quoique même les castes fehnri "inférieures" n'en connaissent pas les détails, '''la succession des Matriarches''' est bien moins une affaire de filiation qu'un concours permanent, et souvent mortel...<br>
Parmi la caste dirigeante des Matrones se distingue d'abord le statut particulier des '''Princesses''', soit les jeunes filles de sang "royal", elles-mêmes les enfantes ou les nièces d'une Matriarche. Obligées de rester vierges jusqu'à ce qu'elles aient officiellement acquis une position "adulte" à l'issue du concours, elles sont entraînées  dès l'enfance par les Matrones (dont leurs propres mères) à s'affronter dans une lutte constante pour la faveur de la Matriarche en titre : ces '''Favorites''' sont sélectionnées pour leur intelligence, leur beauté, leurs compétences savantes (alchimie, sorcellerie, botanique...) mais surtout leur détermination et leur sens du subterfuge, et forment autour d'elles des coteries : dès la puberté, alors que le concurrence se fait mortelle, .
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Parmi la caste dirigeante des Matrones se distingue d'abord le statut particulier des '''Princesses''', soit les jeunes filles de sang "royal", elles-mêmes les enfantes ou les nièces d'une Matriarche. Obligées de rester vierges jusqu'à ce qu'elles aient officiellement acquis une position "adulte" à l'issue du concours, elles sont entraînées  dès l'enfance par les Matrones (dont leurs propres mères) à s'affronter dans une lutte constante pour la faveur de la Matriarche en titre : ces '''Favorites''' sont sélectionnées pour leur intelligence, leur beauté, leurs compétences savantes (alchimie, sorcellerie, botanique...) mais surtout leur détermination et leur sens du subterfuge, et forment autour d'elles des coteries : dès la puberté, alors que la concurrence devient ''mortelle'', chaque Favorite en titre tâche d'assembler sa propre équipe de demoiselles de haute caste, qui lui servira à affronter ses concurrentes sans trop s'exposer elle-même.
  
 
Ces '''sororités''' (au sein desquelles les Princesses luttent encore parfois pour le statut de Favorite) vont ainsi conspirer les unes contre les autres pendant des années, forçant les Princesses les moins ambitieuses à l'abandon (elles deviennent alors "adultes" en rejoignant la caste des autres Matrones pour y prendre des fonctions intellectuelles, marchandes ou artistiques), se livrant à une furieuse compétition académique, se trahissant et s'incitant les unes les autres à enfreindre les quelques règles imposées, détruisant implacablement leurs rivales de diverses manières (y compris la mutilation, le meurtre, la tentation sexuelle et jusqu'au viol, car celles qui perdent leur virginité sont ''disqualifiées''), jusqu'à ce qu'une des coteries ait instauré une ''incontestable domination''.<br>
 
Ces '''sororités''' (au sein desquelles les Princesses luttent encore parfois pour le statut de Favorite) vont ainsi conspirer les unes contre les autres pendant des années, forçant les Princesses les moins ambitieuses à l'abandon (elles deviennent alors "adultes" en rejoignant la caste des autres Matrones pour y prendre des fonctions intellectuelles, marchandes ou artistiques), se livrant à une furieuse compétition académique, se trahissant et s'incitant les unes les autres à enfreindre les quelques règles imposées, détruisant implacablement leurs rivales de diverses manières (y compris la mutilation, le meurtre, la tentation sexuelle et jusqu'au viol, car celles qui perdent leur virginité sont ''disqualifiées''), jusqu'à ce qu'une des coteries ait instauré une ''incontestable domination''.<br>
'''La Favorite de cette sororité "gagnante" devient alors Matriarche''' à la mort (parfois "précipitée") de la précédente, ses loyales consœurs forment son gouvernement (apportant gloire et privilèges à leurs parentes) et toutes gagnent enfin le droit de se choisir des amants parmi les mâles les plus méritants, donc d'enfanter à leur tour pour perpétuer "l'excellence" fehnri.
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'''La Favorite de cette sororité "gagnante" devient alors la nouvelle Matriarche''' à la mort (parfois "précipitée") de la précédente, ses loyales consœurs forment son gouvernement (apportant gloire et privilèges à leurs parentes) et toutes gagnent enfin le droit de se choisir des amants parmi les mâles les plus méritants, donc d'enfanter à leur tour pour perpétuer "l'excellence" fehnri.
  
 
La Ruche s'assure ainsi de toujours sélectionner les dirigeantes les plus performantes pour diriger une communauté qui se doit, par la force des choses, d'être efficacement ''secrète'' et ''criminelle'', même si elle produit ainsi des générations successives de psychopathes manipulatrices. <br>
 
La Ruche s'assure ainsi de toujours sélectionner les dirigeantes les plus performantes pour diriger une communauté qui se doit, par la force des choses, d'être efficacement ''secrète'' et ''criminelle'', même si elle produit ainsi des générations successives de psychopathes manipulatrices. <br>

Version du 3 octobre 2020 à 00:02

Si les Fehnri de l'Empire de Rem n'ont pas le droit de posséder des terres arables (et partagent avec les Emishen le douteux privilège de pouvoir encore être réduits en esclavage), ceux qui en ont les moyens peuvent par contre acheter des habitations en ville. Alors, dans nombre de grandes cités, ils ont fondé des ghettos extrêmement fermés où ils vivent entre eux, selon leurs traditions étrangères, matriarcales, "vicieuses", "criminelles" et, du point de vue reman, généralement mal-séantes.
Ces ghettos, les immigrés fehnri les appellent des Ruches, ou Gyahm dans leurs langues, et chacune est dirigée par une Matriarche, sélectionnées parmi la caste dominante des Matrones.

Bas-relief-Fehnri.jpg


On sait qu'il existe quelques 40 ou 50.000 esclaves fehnri, mais on évalue assez mal la population des Fehnri "libres" dans l'Empire: ils sont sans doute plus de 50 ou 100.000 aujourd'hui, principalement rassemblés à Duriane (où les Fehnri appellent leur enclave "la Ruche des Jardins Enfouis"), dans la Marche des Sylves, à Aroche et dans le duché marécageux de l'Estran, surtout au grand port de Narcejane (certainement la plus ancienne communauté du continent). Mais les rares "blancs" qui ont leurs entrées dans la communauté soupçonnent qu'ils pourraient être bien plus nombreux que cela rien que dans les Marches du Nord !
Plutôt discrète et docile la plupart du temps, la société fehnri ne semble vivre que de cette muraille de petits métiers dont les multiples échoppes et ateliers entourent étroitement les habitations, la coupant aussi bien de la société remane que, dans une certaine mesure, de l'autorité impériale.

Les citadins impériaux ne connaissent donc de ces quartiers que la frange ouverte aux étrangers : les ruelles tortueuses et souvent basses, les escaliers de planches et les recoins improbables où les commerces et ateliers pullulent. Les échoppes les plus extérieures sont occupées par les cordonniers, les rémouleurs et autres petits artisanats toute la journée, mais les nombreuses échoppes et ateliers qui attendent le badaud un peu plus à l'intérieur du quartier ne s'animent réellement qu'au crépuscule (en réalité dès la fin de l'après-midi, vue la brièveté du crépuscule nordique), quand une multitude de lanternes colorées s'allument pour indiquer les tavernes, les fumeries, tripots, herboristeries, médecins, salons de massage, bordels, tailleurs, teinturiers, miroitiers, orfèvres, alchimistes, verriers...
Les Remans aisés viennent alors y acheter des linges délicats, du tabac exotique, des parfums subtils, des onguents plus ou moins miraculeux, le risque du jeu, l'impression de s'encanailler ou le plaisir de la chair. Les étrangers sont par contre nettement moins nombreux à s'y attarder après le lever des lunes, quand l'heure appartient aux Nocturnes.


Depuis deux ou trois générations, les ghettos fehnri semblent s'être multipliés dans les Marches du Nord, alors même que le climat y est particulièrement hostile aux natifs des jungles tropicales : si la plus vaste de ces communautés est donc celle de la grande cité d'Aroche, la jeune Salviane et même l'austère Darverane hébergent chacune une ruche distincte.
L'immigration fehnri dans les Marches peut sans doute être attribuée à la relative liberté de culte et d'entreprise dont ses ressortissants peuvent jouir à bonne distance de l'autorité impériale, mais certains y voient une conséquence des luttes intestines au sein des Jardins Enfouis, qui pousseraient une part grandissante de la population à braver la froidure nordique...
Les raisons de cette population volontiers secrète restent en réalité difficilement discernables aux étrangers et, derrière les cloisons décorées et les portes closes, les Ruches semblent prendre de nouvelles dimensions...


↓ 1er niveau de Secret, réservé aux Protagonistes ayant des Contacts ou Relations fehnri, voire la Spécialité "Langue Annelée" à au moins 2.


Si très peu de familles fehnri peuvent se permettre d'acheter une maisonnette en ville, les Ruches pourvoient en fait au logement des fehnri pauvres de leur faction, en échange de leur labeur et de leur allégeance. Chaque ruche est ainsi le "royaume" d'une Matriarche, une sorte d'aristocrate-sorcière régnant sur son conseil de famille, sa descendance plus ou moins directe (dont ses filles-héritières, qu'on appellent les "Princesses"), ses employés, ses associés commerciaux et donc sur sa ruche.
Celle-ci est une espèce de termitière formée des habitations, entrepôts, escaliers, tunnels, caves, étables et autres échoppes reliés entre eux par une multitude de portes discrètes et de tunnels pour former un seul ensemble architectural où l'on peut entrer par une boutique pour ressortir trois rues plus loin. Soucieuse d'occuper moins de surface apparente que son volume réel (autant pour masquer son ampleur aux Impériaux que parce que les impôts fonciers sont payés selon la surface au sol), la ruche peut s'enfoncer très loin sous la ville, mais les plus hauts étages de chaque ghetto hébergent bien souvent la famille régnante, formant ce qu'on appelle le maharanigyahm : les quartiers royaux.
La plupart des ruches n'accueillent généralement qu'une seule Matriarche régnant sur un territoire relativement unifié, quoique impossible à distinguer depuis les rues de la surface : c'est notamment le cas dans la Ruche des Braséros d'Améthyste d'Aroche. Mais la grande enclave de Duriane, appelée Ruche des Jardins Enfouis, regroupe en fait trois réseaux urbains distincts, largement reliés par les égouts de la cité, mais dont les trois Reines sont presque toujours en concurrence.

Ironiquement, si les Impériaux les appellent volontiers "Noirauds", les Fehnri les surnomment en retour "les Blêmes".


↓ 2° niveau de Secret, réservé aux Protagonistes eux-mêmes fehnri, ou ayant des liens très étroits avec ce peuple éminemment cachottier : dans le doute, CONTACTEZ LE MJ.


En réalité, il y a probablement près de 2 ou 300.000 Fehnri sur le continent, dont un bon tiers dans les Marches du Nord, où la faiblesse de la poigne impériale (et de son administration) leur a permis de s'installer en masse sans trop alerter les autorités. La Ruche des Bourgeons Parfumés, peut-être la plus ancienne des Marches (?) aurait d'ailleurs été fondé il y a plus d'un siècle dans les forêts alors largement inhabitées des Lisières.

Contrairement à ce que prétendent généralement ses ressortissants, la communauté fehnri du continent est quasiment indissociable des Nocturnes, sa mystérieuse "pègre" qui s'avère en réalité la garde officieuse des Matriarches. Il faut dire que les "Noirauds" seraient largement contraints à la misère si leurs propres autorités n'exerçaient une multitude d'activités aussi criminelles que lucratives, du vol organisé à la contrebande en passant par la prostitution, les jeux, la production de diverses drogues, l'assassinat et l'espionnage commandités.
Assurant ainsi la police et la protection des leurs, le renseignement comme l'essentiel des juteuses entreprises "clandestines" d'une Matriarche, et jouissant même d'un véritable statut "officiel" parmi leur communauté (manifesté par leurs tatouages cryptiques), les Nocturnes sont en fait bien d'avantage "l'armée secrète" que la mafia d'une ruche.

La sorcellerie de leurs Matriarches est alors l'un des rares savoir-faire dont ils ne fassent normalement pas commerce, autant à cause des risques encourus que parce que leurs sorcières, bénéficiant d'un statut quasi-sacré, ne s'abaisseraient pas à mettre leurs pouvoirs au service des Blêmes...


↓ 3° niveau de Secret, seulement accessibles aux rares Protagonistes à s'être mêlés de la rivalité entre Soashna et Saraatsha.


Quoique même les castes fehnri "inférieures" n'en connaissent pas les détails, la succession des Matriarches est bien moins une affaire de filiation qu'un concours permanent, et souvent mortel...
Parmi la caste dirigeante des Matrones se distingue d'abord le statut particulier des Princesses, soit les jeunes filles de sang "royal", elles-mêmes les enfantes ou les nièces d'une Matriarche. Obligées de rester vierges jusqu'à ce qu'elles aient officiellement acquis une position "adulte" à l'issue du concours, elles sont entraînées dès l'enfance par les Matrones (dont leurs propres mères) à s'affronter dans une lutte constante pour la faveur de la Matriarche en titre : ces Favorites sont sélectionnées pour leur intelligence, leur beauté, leurs compétences savantes (alchimie, sorcellerie, botanique...) mais surtout leur détermination et leur sens du subterfuge, et forment autour d'elles des coteries : dès la puberté, alors que la concurrence devient mortelle, chaque Favorite en titre tâche d'assembler sa propre équipe de demoiselles de haute caste, qui lui servira à affronter ses concurrentes sans trop s'exposer elle-même.

Ces sororités (au sein desquelles les Princesses luttent encore parfois pour le statut de Favorite) vont ainsi conspirer les unes contre les autres pendant des années, forçant les Princesses les moins ambitieuses à l'abandon (elles deviennent alors "adultes" en rejoignant la caste des autres Matrones pour y prendre des fonctions intellectuelles, marchandes ou artistiques), se livrant à une furieuse compétition académique, se trahissant et s'incitant les unes les autres à enfreindre les quelques règles imposées, détruisant implacablement leurs rivales de diverses manières (y compris la mutilation, le meurtre, la tentation sexuelle et jusqu'au viol, car celles qui perdent leur virginité sont disqualifiées), jusqu'à ce qu'une des coteries ait instauré une incontestable domination.
La Favorite de cette sororité "gagnante" devient alors la nouvelle Matriarche à la mort (parfois "précipitée") de la précédente, ses loyales consœurs forment son gouvernement (apportant gloire et privilèges à leurs parentes) et toutes gagnent enfin le droit de se choisir des amants parmi les mâles les plus méritants, donc d'enfanter à leur tour pour perpétuer "l'excellence" fehnri.

La Ruche s'assure ainsi de toujours sélectionner les dirigeantes les plus performantes pour diriger une communauté qui se doit, par la force des choses, d'être efficacement secrète et criminelle, même si elle produit ainsi des générations successives de psychopathes manipulatrices.
Saraatsha en est d'ailleurs le meilleur exemple, puisque la rumeur prétend qu'après avoir assis sa domination, elle aurait d'abord assassiné sa propre mère pour lui ravir le trône, avant d'éliminer plusieurs dizaines de Princesses "vaincues" pour ne conserver auprès d'elles que les membres de sa coterie. L'habile sorcière Soashna est la seule à avoir échappé à cette purge en s'enfuyant d'Aroche comme sa mère avant elle...

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