Catégorie:Marche des Lisières : Différence entre versions

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La Marche des Lisières est le bassin fertile de la région : c'est dans les vastes plaines vallonnées du fleuve [[Dramguil (fleuve)|Dramguil]] que sont concentrés la plupart des élevages (chevaux, moutons, bœufs remans...) et la grande majorité de ses cultures. On y trouve aussi des moulins (à vent), des [[mines]] de cuivre et de fer, des abbayes, des routes pavées reliant deux dizaines de villages remans et d'immenses rivières paraissant à travers les landes jusqu'à la côte déchiquetée où s'accrochent quelques timides ports de pêche. Les [[Emishen]] qui y vivent encore sont ceux qui ont su se soumettre et s'intégrer, la région est proportionnellement plutôt calme et les commandants impériaux "méritants" s'y sont taillés des baronnies.
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[[Fichier:Salviane-72.png|150px|thumb|right|La bannière du baron-prévôt [[Berinor de Salviane]], et par extension de toutes les Lisières...]]'''La Marche des Lisières est le bassin fertile du [[Pays des Vents]]''' et –de loin– sa région la plus peuplée : c'est dans les vastes plaines vallonnées du fleuve '''[[Dramguil (fleuve)|Dramguil]]''' que sont concentrés la plupart des élevages (chevaux, moutons, bœufs remans...), la grande majorité de ses cultures et le plus grand nombre de [[:Catégorie:Cités|cités]].<br>
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Longtemps organisées autour d''''[[Aroche]]''', la plus grande ville des [[Marches du Nord]], les Lisières se sont vues arracher leur capitale il y a quelques années, quand le [[Lamdo d'Orsane|Duc-Gouverneur]] a décidé d'en faire une circonscription indépendante sous le contrôle de [[Larmond d'Orsane|son propre fils]].
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Si la région s'est donc d'abord développée à partir de la cité portuaire d'Aroche, la prévôté des Lisières a été transférée vers la jeune '''cité de [[Salviane]]''', haut-lieu du commerce de grain et de plantes aromatiques près duquel '''le Comte-Prévôt [[Berinor de Salviane|Berinor]]''' se fait bâtir une nouvelle forteresse.<br>
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L'afflux de colons [[ondrènes]] depuis plus d'un siècle a également fondé de multiples bourgs à travers les vastes plaines boisées, parmi lesquels [[Archerune]] (au croisement du fleuve et de la [[Grande Chaussée]]), [[Gorgerune]] et [[Valmire]] se distinguent aujourd'hui comme de véritables villes.<br>
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À l'extrême est de la Marche, l'austère forteresse de '''[[Mont-Griffon]]''' contrôle la frontière la mieux gardée de tout le pays : car au-delà du [[fleuve Ombreux]] (Geh'wayl Korarlan en [[Langue des Vents]]) s'élèvent les [[Montagnes des Épées]], territoire de la puissante tribu guerrière des Arkonnelkan, jamais soumise à l'envahisseur mais enclavée sur ses crêtes imprenables (par [[Orsane]] au sud, les Lisières au sud-ouest et la mer de tous les autres côtés).
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Depuis quelques années, la capitale officielle a été transférée vers la jeune '''cité de [[Salviane]]''', haut-lieu du commerce de grain et de plantes aromatiques près duquel '''le Baron-Prévôt [[Berinor de Salviane|Berinor]]''' se fait bâtir une nouvelle forteresse. À l'extrême est de la Marche, l'austère forteresse de '''[[Mont-Griffon]]''' contrôle la frontière la mieux gardée de tout le pays : car au-delà du [[fleuve Ombreux]] (Geh'wayl Korarlan en [[Langue des Vents]]) s'élèvent les [[Montagnes des Épées]], territoire de la puissante tribu guerrière des Arkonnelkan, jamais soumise à l'envahisseur mais enclavée sur ses crêtes imprenables (par [[Orsane]] au sud, les Lisières au sud-ouest et la mer de tous les autres côtés).<br>
 
Plusieurs tribus emishen vivent encore dans la Marche et bien qu'une faible minorité d'entre eux habitent parfois dans les villes et villages fondés par les impériaux, la plupart continue de parcourir le pays pour chasser et cueillir, échangeant les peaux et les chevaux contre les produits manufacturés des colons.
 
  
 
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Version du 15 septembre 2019 à 18:08

La bannière du baron-prévôt Berinor de Salviane, et par extension de toutes les Lisières...
La Marche des Lisières est le bassin fertile du Pays des Vents et –de loin– sa région la plus peuplée : c'est dans les vastes plaines vallonnées du fleuve Dramguil que sont concentrés la plupart des élevages (chevaux, moutons, bœufs remans...), la grande majorité de ses cultures et le plus grand nombre de cités.

Longtemps organisées autour d'Aroche, la plus grande ville des Marches du Nord, les Lisières se sont vues arracher leur capitale il y a quelques années, quand le Duc-Gouverneur a décidé d'en faire une circonscription indépendante sous le contrôle de son propre fils.


Les Lisières étant la région la plus civilisée du pays, on y trouve des moulins (à vent), des mines de cuivre et de fer, des abbayes, des routes pavées reliant plusieurs dizaines d'agglomérations et d'immenses rivières, en particulier la Lessane, paraissant à travers les landes jusqu'à la côte déchiquetée où s'accrochent quelques timides ports de pêche. Les Emishen qui y vivent encore –principalement des Otlalnan– sont ceux qui ont su se soumettre et s'intégrer : jusqu'à l'automne de l'an 37, la région était donc proportionnellement plutôt calme, et nombre de commandants impériaux "méritants" s'y sont taillés des baronnies.

Si la région s'est donc d'abord développée à partir de la cité portuaire d'Aroche, la prévôté des Lisières a été transférée vers la jeune cité de Salviane, haut-lieu du commerce de grain et de plantes aromatiques près duquel le Comte-Prévôt Berinor se fait bâtir une nouvelle forteresse.
L'afflux de colons ondrènes depuis plus d'un siècle a également fondé de multiples bourgs à travers les vastes plaines boisées, parmi lesquels Archerune (au croisement du fleuve et de la Grande Chaussée), Gorgerune et Valmire se distinguent aujourd'hui comme de véritables villes.
À l'extrême est de la Marche, l'austère forteresse de Mont-Griffon contrôle la frontière la mieux gardée de tout le pays : car au-delà du fleuve Ombreux (Geh'wayl Korarlan en Langue des Vents) s'élèvent les Montagnes des Épées, territoire de la puissante tribu guerrière des Arkonnelkan, jamais soumise à l'envahisseur mais enclavée sur ses crêtes imprenables (par Orsane au sud, les Lisières au sud-ouest et la mer de tous les autres côtés).

Plusieurs tribus emishen vivent encore dans la Marche et bien qu'une faible minorité d'entre eux habitent parfois dans les villes et villages fondés par les impériaux, la plupart continue de parcourir le pays pour chasser et cueillir, échangeant les peaux et les chevaux contre les produits manufacturés des colons.

Dans le canton agricole entre Valmire et l'Escarpe, aujourd'hui dévasté par les Kormes, se trouvaient les bourgs (signalés par leur initiale, d'Ouest en Est) de Garvane, Melarine (toujours debout, sur la rive sud), Fordame et Pont-aux-Ours.

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