Bragone

De Marches du Nord
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Le Duc lui-même est le Prévôt de la "Marche de Bragone", qui n'existe que parce qu'il était impensable que la (future) cité dépende d'une autre prévôté qu'elle-même et pour que le Duc puisse avoir sous ses ordres directs les carrières nécessaires à la reconstruction de sa forteresse-capitale en chantier. Car pour l'instant, Bragone est surtout une gigantesque ruine "première" contrôlant la Passe des Corneilles où quelques 6.000 hommes campent dans l'enceinte intérieure et les quelques bastions à peine rebâtis avec l'aide d'architectes Moni, de nombreux esclaves emishen et de dresseurs de Géants : la majorité de la cité est encore une friche de vestiges antiques envahis par la végétation, que les impériaux ne contrôlent qu'à grand-peine.

Autour du Duc, toute une cour d'intrigants, de généraux et de baronnets ambitieux, des compagnies mercenaires plus préoccupées de rançonner le pays que de gagner la guerre et des prélats du Culte des Pères se livrent une guerre d'influence complexe. Les chevaliers venus d'Orsane et de Lorune tentent bien d'y mettre un peu d'ordre mais la forteresse de l'état-major est à l'image des Marches du Nord : prometteuse, mais chaotique.