Prévôt Liméric Durgaut

De Marches du Nord
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Fichier:Exemple.jpgLes origines de Liméric Durgaut

C'est donc le fils cadet d'un gros négociant de Duriane, "celui qui ne risquait pas d'hériter du business". Son enfance fut aussi privilégiée que studieuse : comme nombre de grande famille marchande, son père entretenait une petite troupes d'hommes d'armes (chargés aussi bien des sales besognes que d'escorter les marchandises à travers l'Empire) dont le chef lui servit très tôt de maître d'armes et l'abreuva de récits d'aventures et de combats héroïques. A l'adolescence, on l'envoya chez les religieux pour se faire une éducation mais, peu motivé pour devenir un clerc ou un négociant, Limeric qui rêvait autant de batailles glorieuses que d'indépendance s'engagea donc dans la garde du Prince, au grand dam de son père. Y ayant fait ses preuves mais comptant faire carrière de manière plus spectaculaire, il choisit rapidement une voie intermédiaire entre le négoce et la guerre : le mercenariat dans la Guerre des Sylves. Nettement plus lettré que la moyenne des officiers mercenaires employés par le Prince de Duriane, doué pour les langues et la politique, formé à l'escrime comme à l'équitation depuis son plus jeune âge et grand amateur de traités stratégiques, Liméric pris rapidement du galon. Il se révèle au passage un très correct combattant, un chef de guerre intelligent et surtout un remarquable meneur d'hommes. La seule personne qui ne semble pas s'en apercevoir, c'est son vieux père qui continue de le traiter en garçon irresponsable, lui reproche son choix de carrière et, surtout, de ne pas avoir su se marier pour fonder un commerce et une famille comme ses frères aînés... Lorsque la guerre des Sylves se termine, Liméric se cherche rapidement un nouveau champ de bataille qui puisse l'éloigner du manoir de son père et lui donner l'occasion de se couvrir de gloire, et même peut-être d'accéder à la noblesse dont il rêve depuis son enfance.


Au Nord

Lorsque Liméric apprend que le Duc d'Orsane recrute des officiers mercenaires expérimentés pour encadrer les troupes de choc sensés débarrasser les Marches du Nord des renégats "Kormes", on lui fait miroiter que le Nord est une terre à prendre où les hommes de sa trempe peuvent espérer se tailler un fief. Le jeune capitaine quitte sa région natale et, grâce à la Grande Chaussée, débarque au milieu de l'hiver avec armes et bagages à la forteresse de Bragone, siège de l'état-major. L'endroit se révèle vite être partagé entre de multiples factions sur lesquelles le Duc-Gouverneur du Nord règne laborieusement : l'hiver est particulièrement rigoureux dans la citadelle en chantier, perdue au milieu des montagnes, où campent quelques 6.000 hommes venus de tout l'Empire et prenant leurs ordres -parfois contradictoires- de 5 ou 6 généraux différents. Il y a là toute une cour d'intrigants et de baronnets ambitieux, des compagnies mercenaires plus préoccupées de rançonner le pays que de gagner la guerre et des prélats du Culte des Pères qui se mêlent de politique. Lorsqu'au début du printemps il reçoit son affectation pour "Tal Endhil", l'avant-poste le plus septentrional de tout l'Empire, il est presque content de s'éloigner de ce nid de vipères.

On lui confie un brave sergent vétéran, Esic le Cornu, un éclaireur autochtone nommé Nevel Sholdanan (lui aussi vétéran de la guerre des Sylves et rentrant au pays pour la première fois depuis 10 ans), un Hornois membres des Lames d'Airain -des troupes mercenaires d'élites- et une trentaine d'hommes solides pour aller relever la garde d'hiver de Tal Endhil et tenir la place jusqu'à l'année suivante, le tout escortant une petite caravane marchande. Ce n'est qu'en chemin vers la Marche des Lacs que Le Cornu apprend au capitaine Durgaut que son prédécesseur est mort il y a quelques semaines dans des circonstances étranges et que si le village qu'on lui a confié est plutôt un modèle d'harmonie entre les colons et les "Venteux", les rebelles Kormes sont de plus en plus nombreux dans ses environs. Et la campagne commence...