Archerune : Différence entre versions

De Marches du Nord
Aller à : Navigation, rechercher
Ligne 31 : Ligne 31 :
  
  
Cette guerre terminée (en -37), '''le commerce refleurit''' sous le patronage de Cerelard le Sage (héritier de Greold), Archerune bénéficiant en fait des liens renforcés (malgré elle) avec Darverane, Salviane, Anguedale et Lorune, puis de l'implantation des '''Maisons Marchandes''' : les [[Caldoran]] s'y établissent en -35, rapidement suivi par les [[Borwyn]] (les [[Barandir]] ne les rejoindront qu'en l'an 18 avec l'ouverture du marché aux [[esclaves]]).<br>
+
Cette guerre terminée (en -37), '''le commerce refleurit''' sous le patronage de Cerelard le Sage (héritier de Greold), Archerune bénéficiant en fait des liens renforcés (malgré elle) avec Darverane, Salviane, Anguedale et Lorune, puis de l'implantation des '''Maisons Marchandes''' : les [[Caldoran]] s'y établissent en -35, rapidement suivi par les [[Borwyn]] (les [[Barandir]] ne les rejoindront qu'en l'an 18 avec l'ouverture du marché aux [[esclaves]]). La prospérité de la ville bénéficie également du '''commerce des [[Chevaux emishen|chevaux]]''', développé grâce à l'entente alors déjà ancienne des Archerois et des Halia'Hetan.<br>
 
L''''agrandissement du temple des Pères''', grignotant les ruines de l'ancien Conclave pour accueillir des fidèles qui semblent alors majoritaires en ville, a d'ailleurs commencé en -35 mais l'ambitieuse basilique ne sera terminée qu'au bout de 7 ans.
 
L''''agrandissement du temple des Pères''', grignotant les ruines de l'ancien Conclave pour accueillir des fidèles qui semblent alors majoritaires en ville, a d'ailleurs commencé en -35 mais l'ambitieuse basilique ne sera terminée qu'au bout de 7 ans.
  
De mieux en mieux fortifiée mais à peu près épargnée par la Deuxième Guerre Nordique, Archerune profite du commerce florissant des chevaux et recommence à grandir
+
De mieux en mieux fortifiée pour résister aux tentatives anguedaises de la soumettre, la cité sera pourtant largement épargnée par la [[:Catégorie:Conquête du Nord#Deuxième Guerre Nordique|Deuxième Guerre Nordique]] : alors que Darverane entraîne les Rivards dans un conflit opposant pour la première fois des [[So'Sherkan]] ''alliés aux Colons'' contre les [[Rimdehl]] et leurs frères [[Oloden]], ce sont pourtant les Halia'Hetan qui subiront l'essentiel des pertes lors de batailles qui se déroulent essentiellement ''au Nord'' du Dramguil.<br>
* commerce des chevaux pris aux Halia'Hetan
+
Et lorsque les Halia'Hetan, très affaiblis, se voient contraints de brader leurs chevaux, ce sont encore les Rivards qui en profitent...
* prospérité accrue avec l'Invasion
+
  
 +
 +
===Aujourd'hui===
 +
Ce glissement du bon voisinage vers l'exploitation des Emishen devient tout à fait explicite avec l''''invasion du Pays des Vents par le "Duc-Gouverneur" [[Lamdo d'Orsane]]''' (en l'an 16).<br>
 +
Sa conquête nécessitant en effet une solide base-arrière dans la cité qui clame toujours son indépendance, Lamdo va non seulement acheter ''beaucoup'' de chevaux aux Archerois pour se les concilier, mais encore leur offrir ce qu'Aroche avait toujours refusé : le '''rétablissement du Conclave'''.<br>
 +
Alors que les Ondrènes investissent les plaines du Dramguil, les bourgeois d'Archerune rebâtissent donc leur forum '''à grands renforts d'[[esclaves]]''' puisque, le commerce des captifs se généralisant pour financer l'invasion, Archerune lui ouvre volontiers ses portes et son marché.<br>
 +
Et comme la traite des esclaves est rapidement dominée par les '''[[Borwyn]]''' (pour le marché régional) et les '''[[Barandir]]''' (pour l'exportation "internationale"), ces Orsanis font leur entrée en ville à partir des années 17-18 : bientôt associées dans les affaires commerciales et politiques, les deux jeunes [[Maisons Marchandes|"Maisons Ondrènes"]] gagnent rapidement le contrôle de la guilde des Charettons –qui domine peu à peu les métiers du transport sur le fleuve commepar les routes– puis des sièges au nouveau Conclave, où elles forment le parti des Montagnards.
 +
 +
 +
L''''opposition locale''' –en particulier des Caldoran et du Culte– semble d'abord impuissante à contrer le noyautage grandissant des Ondrènes, jusqu'à ce qu'elle reçoive le soutien inespéré de [[Berinor de Salviane|Berinor des Lisières]] : tâchant à cette époque d'étendre son influence du [[fleuve Ombreux]] jusqu'à Archerune, le général lycien –et futur prévôt– use toute la pression des troupes stationnées ''dans'' et ''autour'' de la ville pour changer le nombre des représentants en donnant d'abord un siège au chef de la garde, puis en déclarant que le port en plein agrandissement mérite son propre délégué<ref>Une décision qui lui reviendra dans le nez dix ans plus tard avec une ironie cuisante, quand le Duc Lamdo décidera de soustraire ''Aroche'' à la Marche des Lisières...<ref/> et finalement en gonflant la représentation des forges, des armuriers et des empenneurs au titre de "l'effort de guerre", ce qui va surtout profiter aux Caldoran comme à la corporation des Candeliers.
 +
 +
Un geste dont Berinor ne sera pourtant pas repayé lorsque, la Troisième Guerre Nordique ayant éclatée et Archerune désormais protégée par des ''mercenaires'', les mêmes corporations refuseront au comte-prévôt le ravitaillement nécessaires à ses troupes...
 +
 +
 +
[[Fichier:Archerune.png|800px]]
  
 
==le Conclave==
 
==le Conclave==

Version du 28 septembre 2022 à 18:01

Cette cité de plus de 7.000 résidents (pêcheurs, paysans, beaucoup de marchands et artisans) aurait été fondée il y a plus de deux siècles[1] par les premiers colons ondrènes et dalanes. Et si elle semble toute petite, adossée à l'arche gigantesque qui permet à la Grande Chaussée de franchir le fleuve Dramguil d'une seule enjambée (de 600m de long pour presque 150m de haut), c'est l'un des principaux carrefours marchands du pays avec son port fluvial doté d'un chantier naval, une "arche" kerdane et la route pavée qui, perpendiculaire au gigantesque viaduc, mène vers Loriale, Dun Kerheine (à l'est, dans les Lisières) ou Melenire (à l'ouest, vers les Gemmes).

En dehors du courant qui oblige les embarcations à longer la rive Sud pour pouvoir avancer (le rétrécissement du fleuve et l'effet de barrage des extrémités du viaduc ont suffit à créer un lac en amont), le phénomène local le plus impressionnant est sans doute l'ombre de la Grande Chaussée, qui s'étend sur les rues dès le début d'après-midi pour la plonger dans une pénombre surréaliste jusqu'au lendemain matin (la guilde des "Candeliers" est de fait l'une des plus importantes de la ville).
Le port est (enfin "était") par ailleurs un industrieux chaos de navires de guerre, de palans, de charrettes débordant de marchandises et de plusieurs centaines de portefaix et débardeurs qui s'activent jour et nuit pour transférer le matériel et les bagages des soldats en provenance des Marche des Gemmes, des Lisières et de Bragone : ils sont plusieurs centaines chaque jour à partir, régiment après régiment, par la route vertigineuse.


Histoire polémique

Quoique certains Ondrènes disputent le fait que des Dalanes aient fondé la cité, les chroniques malnides [2] mentionnent vers -200 l'existence d'un bourg "sous la dernière arche de la Grande Chaussée", alors dénommé Archerive. Les Anguedais affirment néanmoins qu'un de leurs villages existait en fait sur le même site depuis bien plus longtemps et qu'il a été détruit –ou peut-être seulement absorbé– par un afflux de colons dalanes.

Les Rivards

Les annales locales ne commencent en tous cas qu'avec la fondation de la guilde des Rivards durant la Guerre des Vieilles Pierres entre Aramides et Dalanes (-177/-169), guilde qui rassemble alors presque tous les commerçants "au bord du grand fleuve" puisque "Archerive" posséde déjà un port fluvial, et qu'elle construit un fort « pour se protéger des seigneurs-bouquetins ». Néanmoins, en -152, un Herwald Toison-Grise –indubitablement anguedais– est élu « mayor des Rivards » après avoir héroïquement repoussé un raid des Halia'Hetan.

Archerune n'est pour la première fois discutée sous ce nom qu'en -126 ou -127, à Loralne, dans une dispute territoriale entre les seigneurs Berenghen "d'Omberdale" (Valombre) et Rhumgar de Rhordamn qui donne finalement "droit de tribut" sur la ville à Berenghen. Ce tribut n'est toutefois jamais payé et Berenghen mène alors une campagne pour soumettre les « Archerons séides des Parjures » (!?), où il trouve la mort en -124.


Prospérité & Indépendance

Avantagée par sa position de "porte du Nord" –première ville au sortir de la Passe des Corneilles, au croisement de la Grande Chaussée et du fleuve Dramguil, Archerune s'enrichit au fil de la conquête du Nord : on y bâtit des forges, des halles pour protéger son marché apparemment bondé, des missionnaires lyciens lancent la construction d'un temple des Pères (en -111)... À la même époque, les Kerdans (peut-être bien des Celsine) établissent un premier comptoir pour relier le florissant port d'Archerune à celui de la jeune colonie d'Aroche, à l'embouchure du fleuve, et y transporter le métal des Monts Voilés ou les fourrures de "Dhar-Verann".

Pour nourrir la cité, les fermes s'étendent sur les plaines de l'Est, les troupeaux paissent dans les contreforts et, bientôt, la diversité des commerces –et la divergence grandissante de leurs intérêts– amène la scission de la guilde en plusieurs corporations : une union du bois et une chambre des forgerons émergent et se redivisent, plusieurs organisations agricoles se succèdent... Soutenue par les Pères, la corporation des Candeliers s'avère la seule durable (et hérite des archives de la guilde) mais l'influence conjointe des marchands sur un territoire grandissant et les constantes négociations entre eux motivent bientôt l'organisation d'une assemblée, dont le règlement est encore assez flou mais que préside déjà un bourgmestre.

Alors que les tribus indigènes se disputent les plainesArkonnelkan, Otlalnan et So'Sherkan s'affrontant tout le long du grand fleuve, Archerune et sa campagne restent largement épargnées par ces conflits, peut-être grâce aux relations commerciales établies avec les clans voisins, en particulier les Halia'Hetan qui viennent s'y fournir en armes et en sel.
La ville semble aussi échapper aux revendications des Ondrènes jusqu'en -78, quand une ambassade du roi Rhoalberd est reçue par le Conclave –manifestement formalisé depuis quelques années et qui refuse tout net d'intégrer son royaume. Plusieurs expéditions anguedaises tenteront bien de prendre la ville en -74, -73 (avec apparemment l'aide d'une part de la population ondrène) et encore en -70, mais toutes sont repoussées, malgré la relative faiblesse de l'armée citadine : les annales attribuent autant ces victoires à l'emploie de mercenaires indigènes (!) qu'à l'Obole, à la fois bouclier et pièce de monnaie, devenue l'insigne de la cité, symbole de son indépendance, de son unité et de sa puissance économique.
En -69, la Guerre des Lunes commence et les Anguedais oublient à nouveau Archerune pour quelques décennies, durant lesquelles son influence s'étend en amont comme en aval du Dramguil, incluant de multiples villages jusqu'à Nolune à l'Ouest, Hellerune ou Loriale à l'Est, et s'affirmant comme une véritable cité-état.


Guerres Nordiques

Si les Ondrènes affrontent de plus en plus souvent les indigènes, les Archerois ne s'engagent ni aux côtés des Halia'Hetan (et encore moins du reste des So'Sherkan) lorsque ces derniers tentent de repousser les envahisseurs de la vallée des Gemmes et des Monts Voilés, ni auprès de Darverane ou d'Aroche quand Greold le Dévot déclenche la Première Guerre Nordique : le Conclave reste obstinément neutre et commerce avec tout le monde. Archerune ne cesse même pas de vendre du métal aux Emishen lorsque les seigneurs lorunois du Nord lui adressent requêtes, plaintes et menaces.

À l'automne -38, la guerre dure depuis 7 ans et l'armée de Greold se trouve à Melenire, victorieuse après une série d'affrontements contre les So'Sherkan mais affaiblie et presque à bout de vivres au bout de plusieurs mois d'une énième campagne sanglante vers l'amont du grand fleuve. Et sur la route du retour vers Aroche se trouve Archerune et ses greniers remplis par les moissons...
Puisque le Conclave autorise les troupes arochaises à camper sous ses murs mais refuse de les nourrir, les forces de Greold en profitent pour forcer l'entrée de la ville, submerger Fort Rivard et, en moins de deux jours, elles prennent le contrôle de la cité. Les membres de l'impertinent Conclave sont aussitôt arrêtés et, lorsque les villageois et quelques patrouilleurs des campagnes alentours se rassemblent pour leur porter secours, Greold les exécutent avec la plupart des officiers civils et militaires d'Archerune, malgré les protestations des bourgeois et des Pères [3]. Ayant bientôt désarmé les derniers opposants du canton, il démolit le siège du Conclave pour décourager toute tentative de rétablir le régime précédent et installe un de ses généraux comme gouverneur. Finalement soumis et à intégrés à la Seigneurie d'Aroche, les Archerois cessent d'approvisionner les Emishen et sont au contraire contraints de soutenir Greold par des réquisitions et conscriptions, précipitant la victoire des Arochais 18 mois plus tard.


Cette guerre terminée (en -37), le commerce refleurit sous le patronage de Cerelard le Sage (héritier de Greold), Archerune bénéficiant en fait des liens renforcés (malgré elle) avec Darverane, Salviane, Anguedale et Lorune, puis de l'implantation des Maisons Marchandes : les Caldoran s'y établissent en -35, rapidement suivi par les Borwyn (les Barandir ne les rejoindront qu'en l'an 18 avec l'ouverture du marché aux esclaves). La prospérité de la ville bénéficie également du commerce des chevaux, développé grâce à l'entente alors déjà ancienne des Archerois et des Halia'Hetan.
L'agrandissement du temple des Pères, grignotant les ruines de l'ancien Conclave pour accueillir des fidèles qui semblent alors majoritaires en ville, a d'ailleurs commencé en -35 mais l'ambitieuse basilique ne sera terminée qu'au bout de 7 ans.

De mieux en mieux fortifiée pour résister aux tentatives anguedaises de la soumettre, la cité sera pourtant largement épargnée par la Deuxième Guerre Nordique : alors que Darverane entraîne les Rivards dans un conflit opposant pour la première fois des So'Sherkan alliés aux Colons contre les Rimdehl et leurs frères Oloden, ce sont pourtant les Halia'Hetan qui subiront l'essentiel des pertes lors de batailles qui se déroulent essentiellement au Nord du Dramguil.
Et lorsque les Halia'Hetan, très affaiblis, se voient contraints de brader leurs chevaux, ce sont encore les Rivards qui en profitent...


Aujourd'hui

Ce glissement du bon voisinage vers l'exploitation des Emishen devient tout à fait explicite avec l'invasion du Pays des Vents par le "Duc-Gouverneur" Lamdo d'Orsane (en l'an 16).
Sa conquête nécessitant en effet une solide base-arrière dans la cité qui clame toujours son indépendance, Lamdo va non seulement acheter beaucoup de chevaux aux Archerois pour se les concilier, mais encore leur offrir ce qu'Aroche avait toujours refusé : le rétablissement du Conclave.
Alors que les Ondrènes investissent les plaines du Dramguil, les bourgeois d'Archerune rebâtissent donc leur forum à grands renforts d'esclaves puisque, le commerce des captifs se généralisant pour financer l'invasion, Archerune lui ouvre volontiers ses portes et son marché.
Et comme la traite des esclaves est rapidement dominée par les Borwyn (pour le marché régional) et les Barandir (pour l'exportation "internationale"), ces Orsanis font leur entrée en ville à partir des années 17-18 : bientôt associées dans les affaires commerciales et politiques, les deux jeunes "Maisons Ondrènes" gagnent rapidement le contrôle de la guilde des Charettons –qui domine peu à peu les métiers du transport sur le fleuve commepar les routes– puis des sièges au nouveau Conclave, où elles forment le parti des Montagnards.


L'opposition locale –en particulier des Caldoran et du Culte– semble d'abord impuissante à contrer le noyautage grandissant des Ondrènes, jusqu'à ce qu'elle reçoive le soutien inespéré de Berinor des Lisières : tâchant à cette époque d'étendre son influence du fleuve Ombreux jusqu'à Archerune, le général lycien –et futur prévôt– use toute la pression des troupes stationnées dans et autour de la ville pour changer le nombre des représentants en donnant d'abord un siège au chef de la garde, puis en déclarant que le port en plein agrandissement mérite son propre déléguéErreur de référence : Clôture </ref> manquante pour la balise <ref>., pour protéger le port du puissant courant au sortir de l'arche de la Grande Chaussée, la dynastie vermeil ajouta une haute tour pyramidale à 3 niveaux, légèrement fortifiée mais servant de phare pour naviguer le grand fleuve. À sa base, une large plateforme leur permit d'embarquer les esclaves à destination d'Aroche puis d'Orsane, Felriane et Lycène, les Torodine étant apparemment les seuls Kerdans à s'être associé à ce commerce alors naissant et certes lucratif, mais assez mal vu dans leurs Archipels.

En tout, ils firent fructifier leur investissement pendant près d'un siècle mais commençaient déjà à liquider leurs actifs maritimes –incluant navires et comptoirs– pour se concentrer sur l'activité bancaire quand, en l'an 37, éclata la Troisième Guerre Nordique, et les deux années suivantes s'abattirent sur leur petite Arche comme un bombardement. Dès la fin du printemps, le port d'Archerune fut d'abord incendié par les Kormes puis, au mois des Charbons, la traite des esclaves se vit perturbée par une série d'assassinats qui coûta notamment la vie au capitaine Rugiero Torodine[4]. Alors que des Barandir profitaient de la reconstruction du port pour en prendre le contrôle, les arrivages de captifs depuis Darverane cessèrent tout à fait en l'an 38, après que Durgaut y ait prit le pouvoir. Au printemps 39, des Rebelles emishen se mirent à pirater les cargaisons sur le Dramguil et, finalement, le Conclave vota un embargo contre la Marche des Lacs, certes en représailles de l'interdiction de l'esclavage mais qui tarit le peu de négoce qui restait aux Torodine.
Lassés des toutes ces avanies et récemment réconciliés avec leurs anciens concurrent Melangoline à la faveur du nouveau Cartel d'Aroche, l'Archonte Regina Torodine lança les tractations pour leur revendre une "Arche" qui n'en avait plus que le nom...


L'Incendie

Ironiquement pour une cité de "candeliers", Archerune a été incendiée par les Kormes au printemps de l'an 37, alors que le port servait de point de ralliement aux troupes et matériels envoyés en renfort vers la Vallée de Cainil. Dario Celsine, alors en mission sur place, s'en rappelle encore...

Marche-des-Lisières-02.png

  1. Ce qui pourrait faire d'Archerune la plus vieille cité des Marches.
  2. Établies à Felriane sous la dynastie des Malnides, ce sont apparemment les plus anciennes chroniques en Langue des Pères de tout le Continent puisqu'elles remontent au début du II° siècle avant l'Ère Impériale.
  3. Les chroniques locales nomment plus de 80 morts
  4. Connue sous le sobriquet de "Chanson qui Tue", la campagne terroriste orchestrée par les derniers Barantanen en l'an 38 convainquit en effet nombre d'esclavagistes de changer de carrière...