Albannakh : Différence entre versions

De Marches du Nord
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Accessoirement, les musiciens jouent généralement depuis le "poste de commandement" (une colline, une falaise...) et sont presque tous des vétérans, ils assurent donc une "dernière ligne de défense" assez redoutable pour les chefs, d'autant que s'ils arrêtent de jouer (pour prendre les armes), les guerriers savent que ça veut dire "repliez-vous fissa vers vos chefs".
 
Accessoirement, les musiciens jouent généralement depuis le "poste de commandement" (une colline, une falaise...) et sont presque tous des vétérans, ils assurent donc une "dernière ligne de défense" assez redoutable pour les chefs, d'autant que s'ils arrêtent de jouer (pour prendre les armes), les guerriers savent que ça veut dire "repliez-vous fissa vers vos chefs".
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Évidemment tout cela implique que troupes et orchestres doivent répéter efficacement avant les batailles, mais une fois que combattants et Albannakh sont "à l'unisson", l'armée ainsi entraînée possède une cohésion et une réactivité inégalées.
  
 
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Version du 6 avril 2013 à 00:28

Les "Musiciens de Bataille" sont une spécificité militaire que seuls les So'Sherkan et les Arkonnelkan possèdent encore, mais qui représente un puissant avantage en combat (comme les "Défenseurs de Tal Endhil" ont pu le constater de leurs yeux.

Là où l'empire se contente de sonner de la trompe pour lancer la charge, donner l'alerte ou ordonner la retraite, les Albannach sont des orchestres assez complets -instruments à vents, à cordes, percussions...- qui ont une triple fonction sur un champ de bataille :

  • transmettre les ordres, car chaque ligne musicale s'adresse à une unité (ou un type d'unité) en particulier et les différents thèmes ou mélodies peuvent véhiculer des codes assez complexes (par exemple "archers à cheval du flanc gauche : contournez par l'ouest et chargez"), conférant aux troupes un niveau de coordination inégalé et à relativement grande distance, puisque en jouant sur le sens du vent, on peut les entendre à plusieurs kilomètres (si on ajoute l'extrême mobilité des cavaliers, ça commence à faire un gros avantage tactique),
  • donner la cadence du combat, notamment les pas de marche, charge, assaut, halte, etc. pour coordonner les unités et gérer mouvements de troupe au poil de cul prêt (la musique, c'est le summum de la discipline indigène),
  • motiver les troupes, car l'ensemble musical parvient généralement à être harmonieux et exaltant (c'est carrément un exploit technique) et, en enflammant ainsi l'esprit de corps et l'appartenance tribale, les Albannach sont réputés insuffler une férocité et une discipline inouïes aux combattants.

Accessoirement, les musiciens jouent généralement depuis le "poste de commandement" (une colline, une falaise...) et sont presque tous des vétérans, ils assurent donc une "dernière ligne de défense" assez redoutable pour les chefs, d'autant que s'ils arrêtent de jouer (pour prendre les armes), les guerriers savent que ça veut dire "repliez-vous fissa vers vos chefs".

Évidemment tout cela implique que troupes et orchestres doivent répéter efficacement avant les batailles, mais une fois que combattants et Albannakh sont "à l'unisson", l'armée ainsi entraînée possède une cohésion et une réactivité inégalées.