Abbaye de Brasure

De Marches du Nord
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L'abbaye de Brasure est le centre religieux de la ville minière. On y trouve en tout temps, une vingtaine de moines ainsi qu'un nombre variable de serviteurs séculiers. Moins impressionnante par sa taille que le Temple de Darverane, elle reste d'une grande importance pour la région du fait de son rattachement à la Bibliothèque Impériale. On y copie quotidiennement nombre de nombre des cartes et récit d'explorateurs de la Marche des Lacs.

La direction de l'établissement religieux à été confié il y a de cela trente ans à l'abbé Ronan le Pieux. Il est assisté dans sa tâche administrative par par les Doyens:

Présentation

Histoire

Fondée par un groupe de moines peu après que l'armistice ne soit déclarée entre Greold et les Eritorden. Moitié consignant, moitié pénitent, le groupe avait pour but de venir porter main forte au Temple de Darverane pour porter la voix du Culte dans les Marches du Nord. Brasure fût choisi pour sa position en retrait et du fait de l'épanouissement récent de la petite ville, suite à l'arrêt des hostilités. Bien évidemment, la conversion des sauvages Emishen ne fonctionna pas comme prévue et la petite abbaye stagna pendant de nombreuses années, symbolisant avant tout l'orgueil du Culte. Les moines et serviteurs séculiers n'étant pas assez nombreux, l'abbaye commença à connaître des problème d'entretien et différentes ailes furent abandonnées peu à peu suite à un état de délabrement assez inquiétant. C'est en l'an 12 de l'Ère Impériale que l'Abbaye connue une seconde jeunesse sous l'impulsion de Modram le Bâtisseur. La création de la Bibliothèque Impériale et l’adjonction de l'Abbaye de Brasure à cette dernière assura un nombre satisfaisant de moines, de serviteurs et surtout des revenus et une occupation quotidienne aux fidèles des Pères. Il ne fallut que trois ans pour que l'Abbaye retrouve sa splendeur d'antan. Cinq années furent encore nécessaire pour que cette dernière puisse redevenir indépendante financièrement.

Le cloître de l'Abbaye de Brasure

L'Abbaye

L'abbaye dispose des pièces suivantes :

  • Une chapelle où peuvent se tenir une centaine de personnes assises, autant peuvent tenir debout au fond si besoin.
  • Un grand cloître et son jardin centrale ou se déroulent la plupart des discussion informelles entre les moines.
  • Une salle capitulaire où sont prise les décisions impliquant la vie de l'abbaye nécessitant la présence de tous les moines.
  • Une salle d'étude pour les jeunes voulant entrer dans les ordres. Souvent confondu avec un scriptorium par les visiteurs.
  • Un réfectoire
  • Une cuisine
  • Les cellules des moines, à l'étage.
  • Des bureaux. Un pour l'abbé, un pour le camérier et un aménagé pour les travaux de Tudwal.
  • Les bains
  • Deux dortoirs, un pour les serviteurs, un pour les visiteurs.
  • La fameuse bibliothèque de l'Abbaye.


Organisation

La Chapelle

Les offices religieux sont dirigés par le Prieur Kalaën l'Intendant. Sous ses ordres directes se trouve le Préchantre Brunillin l'Austère, qui s'assure que tout est prêt pour les offices, organise les temps de prière et s'occupe d'enseigner les chants aux fidèles.

On trouve aussi un pénitent, le prédicateur Gerluin d'Orsigile qui s'assure que la parole du Culte des Pères soit correctement propagée dans à Brasure (pour le moment). Il n'hésite pas a rappeler à l'ordre les moines qui feraient le moindre écart, ainsi qu'au iconoclastes. Il est un peu moins virulent avec ceux qui sont moins éduqués, considérant qu'il est de son devoir de leur apprendre ce qu'ils ne savent pas forcément. Il voit par exemple les Emishen comme des sauvage qui n'ont pas eu la chance d'avoir reçu une éducation religieuse véritable.

Le Cellarium

La chambre aux provision, mais aussi les finances et la gestion du patrimoine au Cellérier Gwayan l'Astologue. Ce dernier est un ancien marchand, s'étant tourné vers les ordres après été sauvé par des Templiers, lors d'une attaque de brigands où il a vu famille et amis se faire massacrer. Son ancien métier l'a rapidement poussé au statut qu'il occupe actuellement, prenant la place de l'ancien Cellérier qui utilisait une énergie considérable pour des résultats moyennement satisfaisant. Depuis dix ans, les moines vivent confortablement et n'ont ni eu a sauter de repas, ni manqué de papier malgré les rudes hivers, les crises d’approvisionnement de Brasure et autres impondérables.

Sous les ordres de Gwayan l'Astrologue se trouvent

  • Un grainetier, chargé de veiller au bon ensemencement des terres qui restent à disposition de l'Abbaye.
  • Un jardinier, qui s'occupe de cultiver fruits et herbes aromatiques et médicinales.
  • Le cuisinier de l'abbaye.

Le moine a mis en place un système d'approvisionnement basé sur plusieurs marchands, évitant ainsi qu'un retard de livraison n'affectent l'abbaye. Il a aussi organisé les stocks et conserve toujours plus d'un mois de provision, que ce soit en nourriture, encre, parchemin ou autre, pour parer à tout problème. L'abbaye disposant de plus de terre qu'elle ne pouvait en exploiter, il en loue certains champs à des paysans contre une partie de leur production.

Il gère aussi tous les aspects pécuniers relatifs aux travaux que les moines effectuent de temps à autres pour certains nobles. Il fixe les tarifs, s'assure du payement et des modalités diverse.

Le Scriptorium

Dirigé par le Bibliothécaire Hamoald Mange-Livre, le scriptorium a la charge de la copie de documents aux provenances variées.

L'abbaye ne disposant pas d'une salle dédiée à la copie, c'est donc généralement dans leurs cellules ou dans l'un des rares bureaux que les moines s’attellent à la copies de documents aux provenances variées. Parmi les moines copistes, on peut notamment compter :

  • L'Archiviste Tudwal de Gelaine qui a prit la charge de la section cartographie depuis plusieurs décennies et a créé un des rares groupe de travail sur l'archéologie
  • Son disciple, l'archéologue Esébilio le Brasain, souvent en déplacement pour faire des relevés de terrain. Sa maîtrise du Kerdan fait qu'il traite généralement les documents provenant des bateliers.
  • Deux cartographes.
  • Cinq enlumineurs.
  • Un peintre-copiste, reproduisant les ouvrages artistiques décrivant des scènes religieuses et vendant des copies pour certains nobles. Cette activité suggérée par Gwayan l'Astrologue après une longue discussion avec le prédicateur Gerluin d'Orsigile, sur la façon de propager la foi a assuré une rentrée d'argent non-négligeable à l'abbaye.

La Bibliothèque

L'inventaire récent de la bibliothèque indique la présence de 568 manuscrits originaux. Elle contient aussi approximativement le même nombre de traductions, faites par les moines copistes. Pour autant tous les manuscrits n'ont pas été traduit, car en effet, les moines effectuent généralement au moins deux traductions, une destinée à rester dans la bibliothèque, l'autre partant pour le Temple des Patriarches où se trouvent un réel scriptorium, où des moines-copistes effectuent des copies directement des traductions produites à Brasure. Il est en effet pratique pour la Bibliothèque Impériale de s’acquitter de la tâche de recopie en y soumettant quelques années ses jeunes consignant encore en formation. Ce n'est que plus tard qu'ils sont envoyés vers des tâches plus importantes dans les autres abbayes.

La bibliothèque dispose aussi d'une section cartographie, dont Tudwal de Gelaine s'est peu à peu approprié la responsabilité. Étant celui qui y passait le plus de temps et son plus important fournisseur, Hamoald Mange-Livre n'y a pas vu de problème. On y trouve des un catalogue impressionnant de cartes et textes sur les Marches du Nord, parmi lesquelles :

  • Les premières cartes établies par les Ondrènes, il y a plus d'un siècle.
  • Quelques vieux textes historiques hornois sur le sujet.
  • Les chroniques de la conquête du nord.
  • Des carnets d'explorations kerdans, traduits par Esébilio le Brasain.
  • De très anciennes tablettes runiques, que Tudwal s'est procurée on ne sait où.

Les Séculiers

Plus nombreux que les moines, les séculiers sont les petites mains qui font tourner l'abbaye. On en trouve toujours un discrètement dans l'ombre des moines a responsabilité, que ce soit pour aller chercher des parchemins vierges, changer les bougies ou passer le balai. Parmi ceux là, on peut tout de même noter la présence d'un ébéniste et d'un forgeron, passant une fois la semaine pour aider aux réparations contre des bonnes grâces, une demi douzaine d'enfants envoyés par leur parents pour entrer dans les ordres et un vieux boiteux grabataire dont on se sait pas trop s'il est la pour vraiment participer à la vie de l'abbaye ou par charité.

  1. Petite boutade qui est restée sur le fait qu'il passe son temps à compter les "astres"