Abbaye de Brasure : Différence entre versions

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* le '''bibliothécaire Harmowald "Mange-Livre"''', frère Consignant en charge du scriptorium, ses quelques 90 secrétaires, enlumineurs, scribes, comptables, érudits et novices, mais aussi les archives et la précieuse cartothèque de la Bibliothèque Impériale. S'il devrait partager ces responsabilités avec le vénérable [[Tudwal de Gelaine]], cet érudit est bien trop accaparé par ses recherches historiques pour se préoccuper de ce qui se passe hors de son étude...
 
* le '''bibliothécaire Harmowald "Mange-Livre"''', frère Consignant en charge du scriptorium, ses quelques 90 secrétaires, enlumineurs, scribes, comptables, érudits et novices, mais aussi les archives et la précieuse cartothèque de la Bibliothèque Impériale. S'il devrait partager ces responsabilités avec le vénérable [[Tudwal de Gelaine]], cet érudit est bien trop accaparé par ses recherches historiques pour se préoccuper de ce qui se passe hors de son étude...
 
* le '''recteur Frère Bastian,''' dirige la formation des novices autant que l'école abbatiale, ouverte aux étudiants laïcs (mais payants) : formé à l'université de Paremine, il promeut des théories pédagogiques qui laissent perplexes le reste des doyens.  
 
* le '''recteur Frère Bastian,''' dirige la formation des novices autant que l'école abbatiale, ouverte aux étudiants laïcs (mais payants) : formé à l'université de Paremine, il promeut des théories pédagogiques qui laissent perplexes le reste des doyens.  
Cinquième des adjoints de l'abbé et de loin le plus jeune, le '''chevalier du Temple Finndair de [[Lorune#Morholt|Morholt]]''' aux 2 sergents et 44 soldats (lanciers, archers et cavaliers) de la Commanderie locale, tout en exerçant une influence certaine sur son collègue de la garde ''citadine''...
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Cinquième des adjoints de l'abbé et de loin le plus jeune, le '''chevalier du Temple Finndair de [[Lorune#Morholt|Morholt]]''' commande aux 2 sergents et 44 soldats (lanciers, archers et cavaliers) de la Commanderie locale, tout en exerçant une influence certaine sur son collègue de la garde ''citadine''...
 
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==L'Abbatiale==
 
==L'Abbatiale==

Version actuelle en date du 14 novembre 2022 à 10:09

Bannière-Culte-des-Pères-72.png
L'abbaye de Brasure est le centre religieux de toute la Marche des Lacs : hébergeant les quatre Ordres masculins (Officiants, Pénitents, Consignants et Combattants) du Culte des Pères autant que la Bibliothèque Impériale au point d'employer près de 400 personnes (prélats, moines, novices, soldats, serviteurs séculiers...). Ses remparts protègent aussi bien l'abbatiale et son large temple que les greniers et dépôts de minerais de la cité minière de Brasure, où l'autorité des abbés exercent s'exerce également.

Plus ancienne et plus vaste que le Temple de Darverane, ayant en réalité précédé le bourg de Brasure car fondée peu après la première colonie ondrène de "Dhar-Verann" (en -124 avant l'È.I., exactement) par des missionnaires venus de Lycène, l'abbaye est l'une des plus vénérables constructions "dirsen" de toutes les Marches du Nord (quoique remaniée et agrandie maintes fois), le second foyer de colonisation de toute la Région des Lacs et le dépositaire de son histoire (comme de ses archives administratives, ses registres, ses cartes, ses légendes...).

► Curieusement, à part Esébilio le Brasain qui en est (ostensiblement) issu, nos Protagonistes ont attendu l'Épisode 48) "Meurtres à l'Abbaye" pour y mettre enfin les pieds.


Histoire

Quelques années après l'établissement du village de Dhar-Verann, des moines pénitents et des fidèles ayant, échappé de peu à l'invasion de Lycène puis à la destruction du grand monastère de Rivelune par les Lorunois, arrivèrent au bout de la Grande Chaussée au bout d'une longue errance. Sous la direction du zélote Bœmond, alors en rupture avec le clergé des Pères [1], ils bâtirent un petit ermitage dans les Monts Torallen, sur le piton rocheux que Rem leur désigna d'un trait de foudre lors d'un terrible orage (événement illustré par une large fresque dans l'actuel réfectoire).

À partir de -113, la découverte de minerais dans ces montagnes y attira une population grandissante de mineurs, d'étameurs et de forgerons qui fondèrent bientôt le village de Brasure au pied du petit moutier : avant le décès de son fondateur en -86, le bourg comme la congrégation avaient grandi au point de se doter d'un véritable temple, d'un petit hospice et même d'un scriptorium où furent établies les premières chroniques de la Région des Lacs.
Pourtant, le monastère n'était toujours pas formellement reconnu par la lointaine Primature de Marale, les enseignements de Bœmond "le Sage" étant jugés mâtinés de croyances par trop œcuméniques...

La légende veut alors que, lors de la Deuxième Guerre Nordique, une sorcière qui s'était jointe aux belliqueux Oloden ait lancé des nuées de corbeaux sur l'armée des Veneurs de Darverane, les oiseaux en furie harcelant hommes et chevaux pendant plusieurs mois. Le maléfice ne fût levé que par l'intervention du Prieur Ulfrik "le Flambeau" qui, ayant exorcisé cette hérétique par le bûcher, en fût finalement récompensé par le titre d'abbé, son monastère devenant officiellement une abbaye des Pères en -26.

Au début de l'Ère Impériale, la conjonction malheureuse de coûteux travaux d'agrandissement (commencés en -14), de l'épuisement de la mine d'étain et des impôts exceptionnels prélevés par le régent Ryswald de Darverane au début de la Révolte des Ondrènes laisse l'abbaye de endettée et inachevée pendant plus d'une décennie. C'est finalement grâce à une subvention spéciale, allouée par Aristame de Gorme pour ouvrir à Brasure une antenne de la Bibliothèque Impériale, que l'abbatiale achèvera sa forme actuelle en l'an 23.


▼ Chroniques de l'abbaye, accessible avec Histoire 3 ou Culte des Pères 2


Ermitage originel

Les origines de l'abbaye remontent jusqu'à Lycène, au II° siècle avant l'Ère Impériale, à une époque où l'expansion du clergé des Pères hors des plaines de l'Arem atteint le golfe de Meren et y rencontre l'hostilité du culte ondrène –mais heremide– de Horbram, qui s'est particulièrement durci à Lorune pour éradiquer les anciennes pratiques druidiques. Malgré ces tensions, l'Étoile des Pères y supplante peu à peu les rites des Eaux Jumelles (dont les Ondhorœn n'ont que faire) et, vers -150, les Remans bâtissent le monastère Rivelune qui sera le berceau de l'ordre des Pénitents.
Et ceux-ci démontrent vite leur sens du bon voisinage puisque, en -132, des Remans radicaux menés par quelques moines pourchassent des "Muréniens" jusque sur les terres ondrènes de Tharguel, déclenchant une série d'incidents de frontière menant (parmi d'autres facteurs géo-stratégiques) à l'invasion de Lycène par les Lorunois en -131.

La région de Rivelune est dévastée (pour la première fois mais pas la dernière), son monastère incendié et la plupart des prêtres brûlés vifs à l'intérieur, mais un certain Frère Bœmond survit miraculeusement. Se sachant désormais protégé par la grâce des Pères, déçu par la faible réplique du Culte à la menace ondrène (les Pères échouant en effet à motiver le Roi des Aramides à entrer en guerre pour leur compte), Bœmond entraîne quelques dizaines de moines et croyants rescapés des paroisses voisines en quête d'une terre promise où rebâtir leur vie religieuse, loin de la sauvagerie des païens et de la lâcheté du haut-clergé.
Après bien des déboires, leur fraternité errante arrive au bout de la Grande Chaussée, à Dhar-Verann où une communauté de chasseurs ondrènes s'est établie depuis peu : quoique les premiers rapports soient amicaux, les religieux préfèrent tout de même s'installer à quelques distances et, alors qu'ils explorent les Monts Torallen, bientôt pris dans un spectaculaire orage d'été, Rem leur désigne d'un éclair le piton rocheux où ils bâtissent leur ermitage vers -127...


Fondation de Brasure

Les premières années sont dures et, malgré un stoïcisme qui confine à la mortification, la fraternité ne survit qu'avec l'aide de la tribu des Rimdehl (que Bœmond tente en vain d'évangéliser) mais, en -113, la découverte d'un gisement d'étain à quelques lieues de leur petit monastère change leurs vies à tous : les prospecteurs affluent dans ces montagnes, les mineurs fourbus prennent l'habitude de se reposer et de se soigner auprès des religieux qui vont graduellement y gagner de nouveaux fidèles, ils y construisent une forge et un premier étameur s'y installe.
Lorsqu'on ouvre une mine de cuivre en -108, un village minier se bâtit bientôt au pied du monastère : Brasure est né, principalement peuplé de colons ondrènes mais dont un nombre croissant épouse le credo des Pères, presque aussi sévère que leurs croyances ancestrales dans la version prêchée par l'austère Bœmond. Quand il décède en -86, une crypte est creusée en son honneur sous le premier temple, encore en chantier.

De nouveaux colons arrivent peu à peu dans la vallée de Cainil, et parmi eux un nombre croissant de Dalanes qui, mal accueillis à Darverane, lui préfèrent généralement le village minier : c'est ainsi que les Caldoran s'y établissent en -76 et développent le futur quartier des Étameurs. Et lorsque les réfugiés de la Guerre des Lunes affluent à partir de -68, le monastère s'agrandit en même temps que le bourg : les moines se dotent d'un petit hospice, plantent des jardins autour de leur temple récemment achevé et l'office des scribes –qui servaient les exploitations minières depuis bientôt quatre décennies– est bientôt étendu à un véritable atelier d'écriture et d'enluminure.
L'annaliste Frère Hélidor de Holterune établit d'ailleurs les premières vraies chroniques de la Région des Lacs à partir de -67, ses successeurs travaillant depuis à retracer l'histoire oubliée des premiers colons.


Dogmes & territoires

Quoique les fonctions du monastère réclament que des moines Consignants se joignent aux Pénitents locaux avec l'assentiment de leurs monastères ou abbayes d'origines, la congrégation de Brasure n'est toujours pas reconnue par la Primature des Collines, basée à Marale et alors la plus vaste de tout le Haut-Royaume. Au Conclave de -61, en pleine Guerre des Lunes, ce désaveu est justifié par « la dérive du dogme de Bœmond hors de l'orthodoxie des Pères », ses enseignements et ses écrits intégrant il est vrai des règles monastiques indéniablement inspirées par la Liturgie "heremide", diverses références à la mythologie ondrènes et quelques notions plutôt emishen (en particulier la métaphore des oiseaux comme messagers divins).
Ce genre de variations théologiques n'étant pas exceptionnel dans les régions récemment évangélisées, il est aussi possible que la mise à l'écart de Brasure eut été une manœuvre du Primat marélien pour freiner l'expansion des récentes Primatures de l'Échine et des Lunes (cette dernière justement fondée à la fin de la guerre éponyme), chacune retranchant un peu de juridiction au clergé des Collines.
Quoiqu'il en soit, les guerres coloniales allaient changer la donne...


La Première Guerre Nordique éclate en -45 et les Veneurs de Darverane s'y font entraîner par la noblesse d'Aroche mais, par amitié pour les Rimdehl autant que parce les combats se déroulent assez loin de leurs montagnes, Brasure parvient à rester neutre. Quoique le monastère se dote d'une solide tour par précaution (depuis devenue la commanderie), le prieur d'alors, Philéon le Felmar, aurait même encouru la colère du Veneur Orwing pour avoir soigné des blessés des deux camps.
Paradoxalement, cette controverse locale améliore un peu les rapports de Brasure avec le haut-clergé, les Patriarches ayant recommandé aux prélats du Nord de ne pas soutenir les Ondrènes, au point de sanctionner les moines de Hellerune pour avoir encouragé les colons des Lisières à rejoindre les troupes du très heremide Greold le Dévot.


Deux décennies plus tard, la cité minière et son monastère sont emportés dans la Deuxième quand les Rimdehl se joignent aux Oloden en -28 pour chasser les colons de la vallée de Cainil comme des mines montagnardes : sommés de choisir un camp, les moines se rangent évidemment du côté des mineurs qui ont fait leur prospérité. Le bourg est aussitôt entouré d'un rempart (dont un coin de reste visible au Sud de l'actuelle Sénéchaussée) et le monastère transformé en fort mais, avant même que les travaux ne soient terminés, les mines alentours deviennent des cibles privilégiées pour les guerriers indigènes.

Rendus furieux par de multiples attaques autour de Darverane et Brasure, aux Cueilletes de l'an -27, des soldats darverins commettent l'erreur de s'en prendre à une caravane lewyllen en route vers le Cercle des Hautes Pierres, encourant la vengeance de la tribu des Corneilles. Pendant près de deux mois, des nuées de corvidés vont harceler les paysans de toute la vallée, perturber troupeaux et moissons, crever quelques yeux et causer des dizaines d'accidents (plusieurs archers et maçons tombent des remparts, des lanternes renversées incendies des greniers).
Le Prieur Ulfrik de Corlagorne, pénitent alors à la tête de la congrégation depuis une petite décennie, organise des battues dans toute la région et, à l'aide des connaissances accumulées à l'époque où ses Consignants côtoyaient volontiers les Emishen, parvient capturer la chamane-corneillère à l'origine de la malédiction : le harcèlement des corneilles fléchit puis s'arrête quelques jours après que la sorcière ait brûlée vive.


Une fois la Deuxième Guerre Nordique terminée, cette victoire sur la sorcellerie offre à Ulfrik "le Flambeau" plus qu'un surnom : l'occasion un rapprochement avec Hellerune –consacré en abbaye en -38 après qu'un nouveau prélat, Féodor de Paremine, s'y soit réconcilié avec les Patriarches du Culte. Fort du soutien de ce Féodor et de sa nouvelle réputation, Ulfrik négocie avec la Primature des Lunes pour qu'elle intègre Brasure : ayant accepté de rejoindre l'Ordre des Officiants et de renoncer à certains dogmes hérités de Bœmond, Ulfrik est finalement nommé abbé en -26, élevant son temple au rang de Prélature des Lacs et lui permettant de prélever désormais officiellement la dîme sur un territoire étendu jusqu'à Cordane.


Bibliothèque impériale et Primature du Nord

L'abbé lycien Mélorive "le Maçon", successeur d'Ulfrik enhardi par la nouvelle prospérité de sa paroisse, préside à d'importants travaux de -14 à l'an 12 de l'Ère Impériale : un nouveau temple est bâti par-dessus la crypte de Bœmond pour accueillir une congrégation de plus en plus nombreuse, l'ancien scríptorium est rehaussé d'un étage et devient l'actuelle prélature, le portail de l'abbaye se dote de tourelles et d'un assommoir, on ajoute des échauguettes côté ville et la tour Nord est agrandie pour accueillir une commanderie templière.

Malheureusement, tous ces investissements coïncident avec l'épuisement de la mine d'étain (an 3) et le ralentissement des extractions cuivre, les caisses de l'abbaye sont déjà bien vide lorsque, en l'an 12, le régent Ryswald de Darverane décrète un impôt exceptionnel pour soutenir la Révolte des Ondrènes. Malgré l'opposition de l'abbé et la condamnation (assez vaine) de la Primature des Lunes, Ryswald s'approprie les revenus miniers et assomme la région sous les taxes pendant près de 5 ans, laissant l'abbaye endettée et inachevée pour plusieurs années.
Ce n'est qu'à partir de 17 qu'elle redresse un peu ses finances, à mesure que la vallée de Cainil toute entière se remet peu à peu de la guerre et que la guilde de Brasure en particulier s'enrichit désormais dans la traite des esclaves. L’achèvement des travaux ne sera pourtant possible que grâce à une importante subvention, offerte en 19 par le nouveau vicaire général des Lisières, Aristame de Gorme, pour installer à l'abbaye une antenne de la Bibliothèque Impériale : l'habile gestion du cellérier Gueyan et l'aide des artisans du bourg permettent finalement de construire la nouvelle aile Nord, de lui adjoindre un cloître et de terminer la prélature en l'an 23, durant la tenure de l'abbé Ulyan de (qui avait succédé à Mélorive en l'an 8).

Finalement, quand la maladie emporte Ulyan à l'automne 25, Aristame va retarder la désignation d'un nouvel abbé jusqu'à avoir fondé la nouvelle Primature du Nord en 26, et pouvoir lui-même nommer Ronan de Palerive à la tête de Brasure afin de freiner l'influence néfaste de Rhilder le Boiteux et de ses Écorcheurs druidiques...

Eluminure-01.jpg


Congrégation

Si l'ermitage originel ne devait pas compter plus d'une vingtaine de personnes, l'abbaye actuelle héberge 6 prêtres de l'ordre des Officiants (y compris l'abbé lui-même et son secrétaire), 53 moines Pénitents qui observent encore aujourd'hui la "Règle de Saint-Bœmond" et dont une petite moitié travaille à l'hospice, 124 Consignants (incluant le bibliothécaire et le recteur), 47 Combattants (depuis le "siège" de Brasure par les Oloden en l'an 37, qui a tout de même fait 4 morts parmi les soldats du Temple), 68 novices des trois ordres monastiques, 32 étudiants "laïcs", 7 parcheminiers en résidence (vu le volume de papier consommé par la bibliothèque ou vendu à Darverane) et encore près de 50 séculiers de plus : artisans, ouvriers, portefaix, muletiers... pour la plupart logés en ville plutôt qu'au sein de l'abbaye.

la Prélature

Quoiqu'en disent les Darverins, la stabilité de Brasure, l'indépendance de ses clercs, leur influence économique et administrative font des abbés de Brasure des gouvernants bien plus durables que les seigneurs ou prévôts successifs de la Marche. Ce que même la Sénéchaussée a admis (tacitement) en installant ses offices auprès de l'abbatiale plutôt que dans la remuante Cité des Lacs...

Ronan-de-Brasure.png
En particulier, l'actuel abbé Ronan de Palerive, en poste depuis 13 ans, est un ancien censeur de l'Inquisition, exceptionnellement promu de l'ordre des Pénitents à celui des Officiants par la grâce personnelle de Son Éminence, à une époque où l'hérésie druidique et la personnalité du premier prévôt de Darverane préoccupaient la nouvelle Primature du Nord. Si Ronan s'est montré depuis un administrateur efficace et un fidèle protecteur de Brasure, il semble que l'opulence, le confort et l'entre-soi de l'abbatiale l'aient quelque peu "émoussé", au point qu'il n'ait plus guère quitté son abbaye depuis quelques années.


Ronan "le Pieux" est néanmoins assisté dans ses tâches religieuses et administratives par les Doyens de l'abbaye :

  • le Père-Prieur Kalæn, bras-droit de l'abbé, est un pénitent quadragénaire très maigre qui n'aime rien tant que l'ordre et la routine, mais possède une connaissance proprement encyclopédique des textes religieux,
  • le cellérier Gueyan "l'Astrologue", de facto intendant malgré le surnom dû à son habitude de compter les "astres", un mongrel jovial qui gère habilement les finances de l'abbaye, de la ville et soutient même les fermiers de Cordane lors des années difficiles (et c'est peu dire qu'il y eut),
  • le bibliothécaire Harmowald "Mange-Livre", frère Consignant en charge du scriptorium, ses quelques 90 secrétaires, enlumineurs, scribes, comptables, érudits et novices, mais aussi les archives et la précieuse cartothèque de la Bibliothèque Impériale. S'il devrait partager ces responsabilités avec le vénérable Tudwal de Gelaine, cet érudit est bien trop accaparé par ses recherches historiques pour se préoccuper de ce qui se passe hors de son étude...
  • le recteur Frère Bastian, dirige la formation des novices autant que l'école abbatiale, ouverte aux étudiants laïcs (mais payants) : formé à l'université de Paremine, il promeut des théories pédagogiques qui laissent perplexes le reste des doyens.

Cinquième des adjoints de l'abbé et de loin le plus jeune, le chevalier du Temple Finndair de Morholt commande aux 2 sergents et 44 soldats (lanciers, archers et cavaliers) de la Commanderie locale, tout en exerçant une influence certaine sur son collègue de la garde citadine...

L'Abbatiale

Le cloître de l'Abbaye de Brasure


▼ EN TRAVAUX


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  1. La prélature actuelle attend d'ailleurs toujours la canonisation de son vénéré fondateur.