49) "Circonstances"

De Marches du Nord
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« En politique, il n'a pas de convictions : seulement des circonstances. »Talleyrand


Depuis le printemps de l'an 39, l'orgueilleuse cité d'Archerune refuse tout échange commercial avec la Marche des Lacs : le Prévôt Durgaut étant en conflit avec les maisons Barandir et Borwyn au sujet de la traite des esclaves, ces influents marchands ondrènes ont fait voter un véritable embargo[1] au Conclave de la ville, fermant aux "Endilans" leur seule route commerciale terrestre vers le reste des Marches.
Cet embêtant embargo empire par ailleurs la crise du fer puisque, la mine du Camail épuisée depuis peu et celle de Whardron toujours aux mains des rebelles So'Sherkan, la Prévôté n'a plus de quoi armer ses troupes, reconstruire les villages détruits par la guerre ni exporter vers Aroche. La bonne volonté des autorités arochaises, Larmond d'Orsane en premier lieu, dépend pourtant des livraisons de métal pour l'effort de guerre.

Après avoir cherché des moyens de contourner le problème pendant plusieurs mois, la Prévôté des Lacs expédie au mois des Fenaisons une mission "diplomatique" pour persuader le Conclave de changer sa politique. Vue la difficulté de cet objectif, les émissaires du Prévôt s'y font accompagnés d'abord par une Lalnyhari –car les Fehnri ont leurs propres affaires à négocier à Archerune [2] et ont elles aussi besoin que le commerce reprenne entre Duriane et Darverane– et ensuite par quelques agents clandestins, des fois que sourires et promesses n'y suffisent pas...


PROTAGONISTES :
Brendeline Vasaride, épouse de Nicéas et Conseillère au Négoce par intérim (depuis que son mari a –littéralement– perdu sa langue) avec une escorte officielle, des scribes, des serviteurs...
Alenn le Rimeur, officiellement barde mais officieusement agent du Prévôt, appuyé par son réseau.
Rautlec d'Urone, ex-Écorcheur de Rhilder, repenti et maintenant à la tête des "opérations spéciales" de la Prévôté, accompagné par une poignée de ses sbires.
Shurya, "érudite" fehnri représentant sa Lignée et –donc leur ambassade de Darverane– encadrée de deux spadassins.
Andréas "Odran", érudit appelé à les rejoindre brièvement pour régler un problème "surnaturel".


Contexte

Pendant deux décennies (grossièrement de l'an 17 à l'an 37), la traite des esclaves a été le négoce le plus lucratif des Marches du Nord : non seulement la main d'œuvre captive a-t-elle profité à l'exploitation des mines et des champs, mais aussi donné lieu à une exportation qui a considérablement enrichir les Borwyn, les Barandir et leurs partenaires. Sous le règne de Rhilder le Boiteux, la Darverane était d'ailleurs devenue la première source de cette exportation. Mais depuis que les Endilans y ont pris le pouvoir et prohibé l'esclavage pour négocier la paix avec les Emishen, alors même que la guerre fait rage dans la plupart des Marches en créant une énorme crise d'approvisionnement en esclaves, le Conseil du Prévôt a réalisé (un peu tard) avoir déclaré la guerre aux Maisons Marchandes ondrènes.

Après que les Barandir aient échoué à obtenir du Duc-Gouverneur qu'il force le Prévôt Durgaut à rétablir l'esclavage (leur manigance à l'état-major ayant été efficacement contrée durant l'hiver 38), l'offensive suivante s'est donc faîte par Archerune. Cette cité commerçante et farouchement indépendante, presque voisine de Darverane et qui a longtemps profité des esclaves expédiés par Rhilder, est dirigée par un Conclave où s'assemblent les notables : non seulement les Archerois s'y méfient de ces troubles-fêtes d'Endilans (qui, notoirement, ne respectent rien et dont les ambitions territoriales inquiètent évidemment la cité voisine), mais Barandir et Borwyn y ont gagné une grande influence en s'alliant pour fonder le parti des "Montagnards", qui domine à la fois les activités minières, la traite des esclaves (quand il en restait) et les multiples transports marchands.
Ordahl Barandir, chef de file des Montagnards et l'un des plus gros banquiers d'Archerune n'a donc pas eu trop de mal à faire voter un embargo qui met aujourd'hui en péril l'économie des Lacs.

Ne pouvant recourir à la force à une période où ils tâchent plutôt de détendre leurs relations avec le reste des Marches, les Endilans se sont donc lancés dans une nouvelle activité clandestine : la manipulation parlementaire. Mais pour faire annuler une décision du Conclave, il faut une majorité des deux-tiers, c'est à dire 18 des 27 délégués. Et comme l'embargo s'était avéré une des mesures les plus populaires depuis des années, passant avec une large majorité (18 pour, 5 contre et 4 abstentions), nos Protagonistes avaient bien du pain sur la planche pour trouver des soutiens, saper l'influence de leurs opposants, briser l'alliance des Barandir et Borwyn, remplacer certains délégués par de plus favorables à leur cause et peut-être, finalement, faire abroger cette saleté d'embargo...


La Cour des Marauds

Sous la tutelle du Roi d'Obole, la pègre locale –quasi-légendaire, indépendante et redoutable– interdit depuis très longtemps son territoire aux criminalités concurrentes : ni l'Ondhor ni les Nocturnes n'ont jamais réussi à y prendre pied, et c'est ce qui empêche notamment la contrebande fehnri de franchir les Monts Voilés, donc de relier les organisations pourtant cousines de Duriane et des Marches du Nord.
Pourtant, quand le mariage d'Adira Pratesh à la belle Lamùdhali failli être annulé à cause d'une vieille querelle entre leurs familles respectives, les émissaires de la lointaine lignée Lalnyhari, amies des fiancés, parvinrent à sauver la noce en promettant de faire sauter le blocus du Roi d'Obole, pour permettre à la contreb... au négoce non-réglementé de s'écouler librement entre l'Empire de Rem et ses Marches. Une promesse peut-être faite "un peu" à l'emporte-pièce par Devanagari Lalsangesh, mais qu'il fallait maintenant tenir.

La crédibilité de sa Lignée étant engagée, et sachant que la Cour des Marauds influençait en sous-main certains délégués au Conclave, la jeune Shurya se joignit donc à l'opération diplomatique des Endilans dans le triple but d'ouvrir des négociations commerciales avec le mystérieux Roi d'Obole, d'en apprendre plus sur les étranges pouvoirs qu'on lui prête et, tout de même, d'aider ses "alliés" endilans à briser un embargo qui gênait aussi les projets des Lalnyhari.
Heureusement pour elle, la Cour des Marauds était alors en butte à un problème ésotérique nécessitant l'intervention de spécialistes...

Il faut sauver le soldat Dame Blanche

Contexte

Sur place, grâce à quelques recherches et à son immense savoir, Shurya se rendie compte que la Cour des Marauds et le Roi d'Obole n'étaient pas réellement ce qu'ils paraissent être: c'était en réalité des Vampyrs. En faisant ses propres recherches, elle apprit que le Roi d'Obole existait depuis très longtemps... qu'il était aussi vieux que la ville. De plus, il n'était pas apparu, en public, depuis des années (car il "dormait"). De ce fait, il laissait faire, pour la gestion des affaires courantes et pour le représenter, 4 infants. Le Roi était nourrit exclusivement grâce au sang de ces infants et, ses derniers, se nourrissaient avec le sang des marauds (en effet, tous payent un tribu en sang).

Bien loin des rumeurs et du folklore, les vampires ne craignent pas l'eau bénite, ils ont bien un reflet dans le miroir et la lumière du jour ne les tue pas (vu qu'ils sont albinos, ils sont photosensible). On sait qu'ils peuvent "influencer les gens" (du Mentalisme), qu'ils peuvent se changer en chauve souris (de l'Animalisme), ils ont une puissance physique sans aucune commune mesure avec les humains, ils ont des serviteurs (des ghoules) qui boivent leur sang et récupèrent une partie de leur puissance et qu'ils peuvent contrôler à distance). Pour les tuer, il faudrait apparemment les décapiter et brûler les corps.

Ce sont donc des sorciers avec d'excellentes capacités physiques... donc des êtes extrêmement dangereux. Apparemment le Roi d'Obole veille sur sa ville et y protège les habitants.

Membres connus
Roi d'Obole
Hamilcar (premier infant)

La rencontre

Alors que Shurya, protégée par son escorte personnelle (plus celle des Endhilans), rentrait dans son auberge, elle croisa Mardon Martel dans l'escalier menant à sa chambre qui lui dit qu'une personne souhaitait lui parler. Shurya, sur ses gardes (et passablement paranoïaque), le suivit en prenant toutes les précautions nécessaires... mais cela ne fut pas assez: en rentrant dans sa chambre, le vil piège des Vampires se referma sur elle.

Ses gardes furent neutralisés à l'extérieur de la chambre par un puissant sort et Shurya se retrouva, fort démunie, encadrée par Mardon Martel, un infant du Roi d'Obole (qui puait l'essence: un Sorcier) et ce qui semblait être un assassin (surement une ghoule; un homme tout vêtu de noir, une capuche cachant son visage même s'il on distingue une barbe). Shurya, effrayée, menaça Mardon d'une mort cruelle s'il ne l'a laissé pas passer... le climax était à son comble mais l'infant désamorça la situation en annonçant qu'il voulait, en tout cas pour le moment, juste discuter.

Malgré une forte tension, Shurya, peu rassuré, accepta contrainte, la proposition. L'infant se présenta sous le prénom d'Hamilcar: il était pâle/livide, portant des gants, des yeux clairs, une bouche remplie de canines pointues (telle une mâchoire de requin) et un accent kerdan. A l'extérieur de la chambre, accoudé au comptoir, Rautlec d'Urone remarqua que quelque chose n'allait pas (en effet ce n'était plus les gardes habituels de Shurya devant la porte) mais décida... de ne rien faire.

La tension un peu retombée (mais néanmoins toujours palpable), Hamilcar proposa de s'assoir, de boire un peu d'alcool... car "il fallait qu'on parle".

Un nouvel espoir

Hamilcar rappela la situation à Shurya (elle avait bravé l'interdiction qu'il lui avait été faite de venir à Darverane) et voulait savoir la raison de sa venue. Shurya, au fil de la discussion, compris qu'Halmilcar ne lui disait pas tout et, surtout, qu'il avait besoin d'elle. Elle lui révéla la chose (ce qui lui déplut quand même) mais cela permis d'arriver à la vraie raison de sa présence: la Cour des Marauds avait un problème et Shurya faisait partie de la solution (et donc il n'était pas très intéressant de l'éliminer). *soulagement intense de Shurya*

Il expliqua qu'il savait que Shurya avait déjà rencontré l'Eménide (la Dame Blanche).
en effet, elle avait bien reçue une "marque" de cette dernière lors de mon arrivée dans les Marches alors qu'elle "scannait" la région à la recherche de "traces magiques")
La Dame Blanche, suite à son assassinat, a été enfermée dans le territoire onirique/le songe de la Cour des Marauds par le Chacal (une sorte de divinité/démon et, accessoirement, chef de la pègre Sylvaine).

Dans les songes, il existe des corridors (des sortes de passages oniriques qui permettent de relier les villes entre elles); le Chacal a la possibilité de créer des labyrinthes pour y piéger ses victimes et ce dernier a donc enfermé la Dame Blanche dans un labyrinthe sauf que ce dernier se trouve au niveau du songe de la ville Archerune, y bloquant donc l'accès pour la Cour des Marauds.

La Cour des Marauds sait qu'elle se perdra là bas (dans les corridors labyrinthiques du Chacal) mais, Shurya ayant un lien avec la Dame Blanche, si je me faisais aider par le héro/hérault de cette dernière, nous pourrions peut être arriver à la localiser et à la sortir de ce mauvais pas... libérant donc les corridors.
Il s'agit d'Andréas

Shurya réfléchit et accepta la proposition d'Hamilcar... les bénéfices étant nombreux: cela permettrait d'avoir de meilleures relations avec la Cour des Marauds (ce qui est déjà un avantage en soit, de plus cela permettrait à la fois de tenir les engagements pris durant les Noces d'argent, de proposer dans un second temps à la Cour du Nectar (ce qui les intéresseraient surement) mais aussi de négocier avec la eux le changement de leur vote au Conclave pour faire lever l'embargo contre les Endhilans) et, enfin, Shurya pourrait en apprendre plus sur les Vampires, le Songe et Andréas (qui lui devrait aussi une fière chandelle... ce qui est toujours utile).

Après quelques questions/réponses, Hamilcar se retira (en sortant par la fenêtre accompagné par ses "suivants" et disparaissant dans la nuit); Shurya nota qu'il était, durant tout leur entretien, en train de maintenir un sort (confirmant ainsi sa grande maitrise de la Majhi). Une fois tout le monde sorti, Shurya pris un verre avec Mardon (lui aussi soulagé que tout le monde s'en aille).
Shurya avertit rapidement les Endhilans de la situation pour leur demander de faire venir Andréas au plus vite à Archerune.

Le chacal contre attaque

Quelques temps après, Andréas arriva en ville et, après un point avec Shurya (où il lui confirma qu'il savait déjà où était la Dame Blanche) *déception*, il fut convenu qu'une autre entrevue avec Hamilcar était nécessaire. Pour plus de simplicité (et éviter que Andréas (vu sa position/poste ne soit repérer), Shurya alla voir Mardon pour lui demander d'organiser un autre rendez-vous; ce dernier essaya de négocier... mais Shurya lui rappela qu'il serait dommage que la Cour apprennent qu'il rechignait... ce qui débloqua rapidement la situation.

Rendez-vous fut pris dans la salle commune d'une petite auberge au soir... d'un coup, tout ce fit plus flou autour de nous, les lumières vacillèrent et Hamilcar arriva (une fois encore, le Songe). Ils discutèrent stratégies et préparèrent leur intervention.

Aidé d'alliés (l'archère vengeresse), protégé par de puissants sortilèges (notamment de discrétion), nos deux protagonistes partirent de la Librairie des Âges. Ils errèrent dans des labyrinthes obscurs, vide de sens, croisant moultes ennemis. Ils durant d'abord faire face à des toiles d'araignées et à ses sombres créatures qui faillirent avoir raison d'eux.

Mais le piège fut plus fourbe... un peu plus tard, au bas d'un escalier, ils croisèrent un groupe d'Emishens. Andréas fit l'erreur de leur faire confiance alors que ce n'était qu'une illusion et un vil piège du Chacal... ces faux Emishens étaient chargés de les attendre pour les éliminer. Un rude combat eu lieu, nos deux héros en sortirent victorieux mais au prix de nombreuses ressources majhiques.

Quand ils trouvèrent la Dame Blanche, cette dernière était prostrée, se sentant trahie et abandonnée par celui qui devait être son héro/herault. Une longue discussion eu lieu mais cela ne fit guère changer l'état morale de cette dernière... c'est à cette instant que le Chacal apparut. Pendant qu'Andréas s'évertuait à sortir la Dame Blanche de sa catatonie, [[Shurya] essaye de combattre de toutes ses dernières force restant le démon... malheureusement ce dernier gagna et fit "fondre" Shurya jusqu'à la transformer en bougie (plantée sur un chandelier).

Ce dernier avait gagné et ce fut l'heure des négociations entre Andréas et le Chacal... ce dernier finalement accepta de libérer la Dame Blanche (ainsi que Shurya, qui fut traumatisé de l'expérience) en échange d'un objet possédé par Andréas.

Au final, chacun repartit avec ce qu'il voulait... mais était ce le choix le plus judicieux?

Le culte des pères

▼ EN TRAVAUX ▼
De fait, il n'y a guere que le culte des pères qui a voté et fait voter contre l'embargo : son chef local, le Haut Vicaire Bénédar de Landrie, est notoirement opposé à l'esclavage (et le culte des père est ravi de trouver ainsi un moyen de raboter l'influence des Barandirs). [EN TRAVAUX] => l'avenir de Bénédar


Archerune.png

Les Grands Moyens

Ayant conscience d'enfin jouer dans la "cour des grands" de la politique régionale, décidés à faire leur preuve sur la scène diplomatique et leur économie sérieusement menacée au moment même où le Conseil tentait de la redresser, les Endilans décidèrent de frapper un grand coup. Non seulement ils investirent donc des moyens humains, techniques et financiers inégalés depuis la "prise de Darverane", mais ils préparèrent méticuleusement leur intervention...

Préparatifs

Bien avant que l'Ambassadrice Brendeline Vasaride n'arrive à Archerune, les Protagonistes ont sérieusement préparé le terrain : elle-même a usé de ses nombreux contacts parmi les Maisons Marchandes et les Ondrènes pour évaluer les forces des trois partis qui se disputent le Conclave (les Lanternes, les Montagnards et les Serpes), les espions de la Prévôté ont discrètement accédé aux minutes du Conclave pour découvrir qui avait voté "pour" ou "contre" l'embargo et envoyé Alenn le Rimeur faire des repérages incognito. Shurya et Rautlec eux-mêmes sont arrivés en secret, la Fehnri pour s'installer à l'Abondance et prendre contact avec la Cour des Marauds, pendant que Rautlec et ses sbires prenaient leurs quartiers dans une plaque en retrait du Port (au Nord des Cosses) et préparaient la "sécurité opérationnelle" (c'est qu'on se professionnalise, chez les Endilans).


▼ EN TRAVAUX ▼

Arrivée

Les Endilans arrivent en ville en ordre dispersé :

Une équipe de professionnels, menée par Alenn le Rimeur et Rautlec d'Urone, s'est installée dès le printemps en ville, en prétendant être des ouvriers engagés par des Kerdans pour mener des études et des travaux sur le fleuve, lesquels sont suspendus du fait de l'embargo. Les prétendus ouvriers au chômage technique se sont installés discrètement dans une petite maison discrète et ont enquêté en profondeur sur la Cour des Marauds... Leur mission accomplie, et étant très attendus ailleurs, le gros de l'équipe est repartie à Darverane à la fin du printemps. Ne sont restés pour l'été qu'Alenn, Rautlec et trois soldats Endilans devant servir de "muscle" à la petite délégation : Aldebert, Podrick "l'esquive" et Wolker "le triple".

La délégation Endilane officielle, menée par Brendeline Vasaride, est arrivée tout ce qui y a de plus ouvertement par la route de Darverane, avant de se loger dans la plus confortable des auberges de la ville.

Les Fenrhis sont eux arrivés plus discrètement, Shurya étant seulement accompagnée de deux sicaires, mais n'ont pas cherché à se cacher et ont loué de confortables appartements dans une auberge du quartier des menhirs.



Dans la nuit louche

  • visite nocturne à Shurya + libération de la dame blanche

La politique, c'est comme l'andouillette, 'faut que ça sente un peu

Dîner aux chandelles

Le soir de son arrivée Brendeline encore novice dans les arts politiques et la gestion de missions diplomatiques, se rend compte qu'elle n'a pas prévu où loger avec sa suite et se rend donc voir le Bourgmestre qui l'accueille chaleureusement. S'ensuit une discussion sur ses fonctions et les difficultés qu'il a de gérer une ville où le conclave domine la scène politique, les partis dirigés par plus fin stratèges que lui et où sa représentation du pouvoir de Bérinor de Slaviane n'est pas du goût des Archerunois, assez indépendantistes. La réputation des Endhilan les précédents, il est fort curieux de voir comment Brendeline et son équipe comptent faire tomber l'Embargo et essayer d'en tirer des enseignements utiles pour la suite de sa carrière. Ils conviennent ensemble d'inviter Regina Torodine et Rinaldo Melangoline à un dîner à Fort Rivard pour prendre la température.

Lehad de Rivelune, assez peu habitué aux dîners politiques fera quelques fautes d'organisations que amuseront ses invités, comme d'avoir laissé le feu allumé pour mieux éclairer la pièce alors qu'il fait encore chaud dehors (l'ombre de la Grand Chaussé tombe relativement tôt sur la ville).

Brendeline, elle aussi assez mal préparée n'avait pas anticipé les besoins des Kerdans qui lui demandent des informations sur les rebelles Emishens faisant de la piraterie sur le Dramguil, nuisant donc à leur commerce. Ce pour quoi, elle propose de contacter Dario pour les aider. En parlant plus avant de leur problème, elle comprend aussi que l'organisation actuelle du port y est aussi pour beaucoup. Arulnor Barandir, responsable du quartier du Port et son principal ¨re-constructeur" depuis l'incendie de ce dernier par les rebelles Emishens a fortement favorisé les Ondrènes, déclenchant l'ire des dockers Fenhri et impactant le business des kerdans.

Si aucune solution ou alliance n'arrive-t'a être conclue, l'équipe diplomatique à pu se rapprocher du Bourgmestre et comprendre une des façons dont les Barandir tiennent la ville.

Mot doux et rendez-vous secret

Suite aux repérages du barde, les Endilans savent que Rénoire est veuf et s'il a beaucoup de collaborateurs, on ne lui connaît pas vraiment d’amis. Son seul homme de confiance est son valet, Prévin, par qui les gens passent quand ils veulent voir Rénoire. Il vit avec une de ses filles qui n’est pas mariée et quelques serviteurs. Il n’a plus d’épouse pour s’occuper de lui, sa fille s’en occupe en attendant de pouvoir se marier.

Alenn, habile avec la gente féminine, décide de passer un message à sublime descendance de Rénoire. Faisant comprendre ses intentions, il glisse un papier pour obtenir un rendez-vous avec le patriarche et choisit le marché pour aborder sa fille. Le méfait accompli, et les arrangements faits par l'intermédiaire de Prévin. Brendeline se rend à la nuit tombée, accompagné d'Alenn, dans la demeure du chef de la Maison Caldoran.

Là, ils découvrent enfin Rénoire, faisant justice à sa réputation, il est vieux, sec, les cheveux long avec une jolie calvitie, la digne représentation de magistrat qui passe beaucoup de temps à conspirer. Brendeline se présente, puis se présente "Osian d'Orsigile", seconde identité d'Alenn, que le vieux Rénoire, pas né de la dernière pluie, comprend bien être un alias. S'il les remercie de leur discrétion pour leur premier entretien, il leur fait rapidement comprendre qu'il connaît bien le jeu et ne traîne pas en badinages. Il donne à Brendeline un contrat, le dernier qu'il a à remplir en temps qu'avoué, pour pouvoir terminer sa carrière.


C'est le contrat de la Gerold Martel, pour plusieurs concessions minières dans la Marche des Lacs, en accord avec le comté de Rordame ! Le dernier descendant vivant de Gerold est le fameux Midral "Cuivré" ! Aux Endilans de gérer ce document comme ils le souhaitent, mais si ce n'est pas convenable, et que l'activité minière de la Marche des Lacs ne se développe pas, Rénoire pourrait contacter directement le Comte de Rordame….

Il écoute ensuite le plan des Endilans pour faire tomber l'embargo et se prononce favorable, mais attendra de voir des résultats avant de sérieusement se mouiller. En effet, il a une image publique d'homme droit dans ses bottes et ne peut pas renier son alliance avec les Borwyn sans certaines garanties.

Brendeline et Alenn, lui exposent leur idée de résoudre les problèmes du port en formant une alliance entre les Serpes, les Kerdans et les dockers, puis, faire ré-élire un représentant du Quartier. Ils donnent assez peu de détail pour le convaincre de suite, mais si la mission se passe correctement, il devrait connaître les responsables et pourra à son tour agir.

▼ EN TRAVAUX ▼

La Suite...

  • étude des dynamiques internes aux Borwyns (Dépendance aux Barandirs, Contrat Caldoran, Tensions au sommet, Tjall et sa belle soeur)
  • Sur les docs, scandale de la contrebande Barandir et élection de "La barre"
  • foire aux votes
    • Les arènes

Les Endilans découvrent les modalités particulières de l'élection du représentant des Arènes : il s'agit d'un "vote" par consensus, l'ensemble des pères de famille se rassemblant sur la place du quartier pour discuter. Le précédent représentant est démissionnaire en raison de l'extrême mobilisation du poste : comme le conclave se réuni "chez lui", il est TOUJOURS sollicité pour parler avant, pendant et après toutes les réunions. Trois candidats se distinguent rapidement (un Dalane, Deux ondrènes, dont un extrémiste et Lofric, ancien délégué du quartier qui aimerait bien rempiler). L'enquête Endilane permet de découvrir de noirs secrets (très relatifs mais ça suffirait à les disqualifier dans une élection ou la respectabilité est le premier critère) sur les deux nouveaux candidats. Subtilement, ils décident de convaincre le candidat Dalane de se retirer (avant que son noir secret soit révélé en place publique) et aller voir Lofric pour lui "offrir" l'information sur le troisième candidat, en lui demandant, des sanglots dans la voix, de faire lever l'embargo si occasion se présente pour sauver le commerce dans le quartier.


    • L'amble
    • Poivre
    • Les "lanternes"
    • Piastre

À courrir en jupons, on se prend les pieds dedans

Sur intervention du Bourgmestre, Brendeline obtient un entretien avec le Prieur Orban (ce rendez vous est un prétexte pour rencontrer le Grand Vicaire Bénédar de Landrie). Elle est introduite par l'arrière de la basilique, jusqu'au bureau du prieur Orban (qui est bien plus grande que la salle du conseil de Darverane). Le prieur Orban est un petit homme chauve et agréable. Le Grand Vicaire en revanche est un grand mec tout fin, très crispé. Il se détend à peine après que le Prieur et Brendeline lui aient expliqué longuement qu'elle est marié à un bon réman (Vasaride) et pas totalement une hérétique Orsani, non non non. Il reste quand même sérieusement crispé (et il ne boit pas d'alcool, en plus, par choix semblerait il). Le Grand Vicaire est manifestement protégé de la politique politicienne par le Prieur (qui vote, en fait, pour les deux) qui fait manifestement de son mieux pour éviter à patron de prendre des positions qui pourraient laisser des traces indélébiles pour la suite de sa carrière. De fait il faut pas gratter fort avant de tomber sur les grandes idées du Grand Vicaire : l'évangélisation des émishens. Très rapidement, Brendeline réalise que rencontrer le Haut Vicaire n'était pas une bonne idée, le mec est investit par sa mission, et il prêche fort (il a plus d'éloquence que d’intelligence) mais il est TRÈS éloquent (le mec a quand même déclenché, à Landrie, la construction d'une cathédrale juste en prêchant au marché).


Amour Paternel

Brendeline convainc son père que la marche des lacs serait une meilleure source d'esclaves que les razzias Borwyns (on y apprend que le raid serait dirigé par Visemir l'Estoc, et que les Barandirs tiennent beaucoup à "leur" port et attendent le nouveau représentant au tournant).

L'anniversaire du patriarche

Préparations autour d'une pinte ou douze

Pendant la préparation de la soirée, Rautlec est "abordé" assez vivement par Visimir l'Estoc, en ville également.

Une soirée explosive

Alors que Shurya, cachée dans une sous-pente, avec une bonne vision sur la maison de Voreg Borwyn, se prépare à enflammer une soirée qui s'annonce déjà assez chaude, les autres arrivent chacun à leur tour.

C'est d'abord Alenn, qui gratouillant les cordes de son luth, impressionne à la fois Aestrid Borwyn et tous ceux dont l'oreille est délicatement chatouillée par ses mélodies décidément bien ondrènes comme on les aime. Pendant que lui laissera traîner ses oreilles pour récolter autant d'informations que possible.

C'est ensuite au tour de Rautlec d'arriver, éméché, avec son bon vieux pote, l'écorcheur Visemir l'Estoc. Les deux se joignent à une réunion privée avec les têtes pensantes, sur le thème de la chasse à la pygargue. Évidemment, la présence d'un Lieutenant du Prévôt de la Marche des Lacs soulèvera plus d'un sourcil. Mais ce bon vieux Rautlec arguera de son expérience sur le sujet et du fait que bon, il se "range du côté des gagnants" et que l'ambiance à Darverane n'est pas du tout de son goût. Il convaincra mollement l'assemblée, jusqu'à ce que Visémir se porte garant pour lui, tout en rigolant d'avance de la trahison prochaine et assurée de son compère.

Muerghold explique qu'il a réussi à réunir environ 200 soldats dans un village à environ deux heures de marche d'Archerune, dans une ferme dont le propriétaire est une vieille connaissance de l'armée. Rautlec se fera une joie de demander le compte exact, qui s'avèra être être 193, en comptant Visémir et les gars qui l'accompagnent. Une remarque de Visémir et on ajouta Rautlec au compte, soit 194, plus une centaines qui devraien venir de la Marche des Gemmes, un mélange de soldats préférant la capture d'Emishen aux combats contres les So'Sherkan, des soldats d'Arund le Taureau en "permission" et quelques gars en plus pour gonfler les rangs, sous-entendant que c'est pour la plupart des brigands, mais bon, on fait avec ce qu'on a ma petite dame.

L'impressario des mercenaires continue son exposé en expliquant qu'il commence à avoir des frais et qu'il faudrait ne pas tarder à lancer l'opération. Il a déjà repéré deux villages Halia'Hetan vers le sud-est d'Archerune, à environ quatre jours de marche dont il estime la population à environ 500 personnes chaque. Ce qui entre les morts (estimés à ¼) et les fuyards devrait représenter 200-250 esclaves par village. Il aura besoin des Borwyn pour assurer la mise en chaînes et le transport.

Ce qui soulève des questions pratico-pratiques de Rautlec, à savoir le taux d'utilisation des captifs, notamment des enfants et des vieux mais aussi, ce que va faire Bérinor s'il a vent de l'opération.

Muerghold explique qu'au vu de la situation militaire de la marche des lisières, les troupes de Bérinor seront plus loin sur le front et ne devraient pas courir après ses écorcheurs (interdits de séjour dans la marche) et ne sera a priori au courant des faits que quelques semaines plus tard. Et comme les échanges commerciaux se feront par Archerune, il n'y pourra en fait pas grand chose.

Concernant les captifs, il explique qu'en général, 30% ne sont pas utilisables. Les gamins partent pour les mines de la Marche des Gemmes, les hommes partent à l'export et les femmes dans les champs et exploitations forestières. Certaines sont récupérées par des compagnies de mercenaires. On est en fait assez loin des chiffres annoncés et avec les deux villages, le nombre de captifs exploitables est en fait de 280, à 7 £unes la tête, on arrive à une revente un peu en dessous de 2000 £unes. Ordhal Barandir annonce que l'opération va coûter cher, ce à quoi Muerghold demande 400-500 £unes et bien entendu, tout le monde s'attend à ce que ce soit Sonstall le Lycien qui avance les fonds. Mais si les profits ne paraissent pas mirobolants, Muerghold, beau parleur s'empresse d'expliquer que c'est surtout une occasion de relancer le marché de l'esclavagisme en chute libre depuis quelque temps et surtout depuis l'arrivée de Durgault à Darverane.

C'est sur ces entrefaits que Brendeline arrive au bras de son père et le laisse rejoindre les discussions "entre hommes". Elle va alors donner quelques bouteilles de fine des lacs à papy Voreg, qui bave, enterré sous plusieurs couvertures. Idée de génie de certains d'invités de génie, on est en plein été… C'est à ce moment que Nunrelle Borwyn se met à aboyer comme une hyène hystérique après l'émissaire de la Prévôté des Lacs. Heureusement, avant que l'ambiance ne parte de suite en pugilat, Savinien Vasaride, tout vétu de bleu et rouge, intervient pour sauver l'ondrène qui a eu l'intelligence de rejoindre sa famille. La tension se calmant un peu Brendeline en profite pour profiter de la soirée, parlant de tout et surtout de rien, Aloïse "Coq" lui faisant part de sa tristesse de la situation avec l'embargo, Elsie l'Amble soutenant la diplomate, Nunrelle hurlant dans un coin. Alors que l'attention et les discussions des convives se tournent vers Brendeline, Alenn en profite pour laisser traîner ses oreilles affutées. Il apprend qu'un certain nombre ont pour projet de faire voter une motion pour virer Brendeline d'Archerune ! Mais plus intéressant, certains Borwyn pensent carrément la faire arrêter, elle et sa suite. Ce à quoi un certain nombre de Barandir rétorquent que c'est probablement aller trop loin. C'est d'abord une émissaire de la Prévôté, et les conséquences pourraient être dramatiques, mais surtout, la fille de Sonstall le Lycien et les Barandir ne veulent pas se le mettre à dos.

Pendant ce temps, les délégués du parti des Montagnards se retrouvent et Aldebert, fidèle au poste s'empresse lui aussi d'écouter les conversations, et ça tombe bien personne ne fait attention à lui, sa propre équipe l'avait oublié.

Ordhal Barandir commence par annoncer pouvoir avoir les moyens d'empêcher la confirmation de la Yoran "La Barre". Il connaît suffisamment de gens chez les meuniers pour pouvoir leur mettre la pression. Il pense les convaincre qu'aucun charreton en ville le déplacera leur grain, rendant toute possibilité de vente obsolète et entraînant d'énormes pertes pour ces derniers. Ils n'auront ensuite qu'à convaincre le ventre mou, en jouant sur l'entre-soi, après tout, c'est pas un négociant, un marchand ou un noble.

Il pense aussi pouvoir obtenir un vote de Lofric, contre l'élection de Yoran "La Barre", en proposant le vote pour le quartier des Arènes en premier. La fille et le gendre de Lofric ayant des intérêts commerciaux liés aux charretons, il veut faire pression sur eux pour influencer le vote du futur délégué du Quartier des Arènes.

Il ajoute bien le connaître et qu'il doit un certain nombre de services aux Barandir. Il devrait donc plus ou moins officiellement rejoindre le parti des montagnards. Ordhal propose de l'utiliser à bon escient, pour pas qu'il soit dévoilé trop vite et neutralisé par les Caldoran.

Tjall quant-à lui annonce qu'Oleg Martel votera probablement comme les montagnards. Il s'est un peu compromis dans un certain nombre de magouilles. Il a fait du recel pour des gens qui ne doivent pas être nommés, et donc, il votera avec eux plutôt que de se faire dénoncer à la garde.

Le chef des Borwyn annonce ensuite qu'à la prochaine assemblée, Colbin Caldoran ne votera pas. Il s'est arrangé pour qu'à la prochaine compétition de Bourle, Colbin gagne. Et soit donc envoyé à une autre compétition quelques jours après, à Valmire. Il n'aura donc pas le temps de s'occuper des démarches pour passer ses jetons et son vote et sera donc ainsi neutralisé.

Finalement, la loyauté d'Elsie l'Amble est mise en doute. La manœuvre des Endilans n'ayant pas été très subtile, les autres Montagnards s'en sont rendu compte et font pression sur elle, menaçant de la faire virer. Il est donc probable qu'elle cède aux pressions des montagnards et vote comme les charretons.

C'est après avoir appris toutes ses informations qu'Aldebert pense avoir récupéré assez d'informations et fait signe à Alenn le Rimeur, qui lance sa chanson, signalant à Shurya qu'elle peut s'empresser de mettre l'ambiance à la mode de Fehn !

C'est Tjall Borwyn qui commence les hostilités en s'énervant après les autres délégués, en les insultant d'incapables, que c'est lui qui les porte tous à bout de bras. Ce à quoi Nunrelle et Verdhal lui balancent tout ce qu'ils pensent justement de sa direction catastrophique de la famille depuis qu'il en a pris la tête. Ce qui énerve Sonstall et quelques autres Barandir qui leurs expliquent leur façon de penser.

Sur ces entrefaits, Æstrid arrive pour soutenir son mari et lance que sans lui, ils n'arriveraient à rien. Et d'ailleurs, s'ils lui donnaient ne seraient-ce qu'une once de respect, ils devraient lui baiser les pieds.

Yvana arrive comme un cheveu sur la soupe et se met elle aussi à soutenir Tjall. Mais elle va trop loin. Æstrid commence à s'apercevoir que son ex-belle sœur est finalement bien plus admirative de Tjall qu'elle-même. Ce que d'autres commencent à remarquer aussi, ce qui n'arrête pas Yvana qui se décide finalement à déclarer au grand jour son amour.

Tjall rétorque que ce n'est malheureusement pas possible, ils en ont déjà discuté, et c'est un grand déchirement pour lui. Ce qui fait lever plus d'un sourcil et fait craquer Æstrid qui s'emporte. Son mari tente de la raisonner en lui rappelant que leur mariage était politique, pas un mariage d'amour, ils se sont mariés jeunes, puis ont eu des enfants, d'où le déchirement entre amour et devoir.

Le premier coup de poing part, sans que personne ne sache très bien qui l'a lancé. Ce qui met enfin un peu d'ambiance à l'ondrène dans une soirée conspirationniste.

Et c'est les Borwyn qui, jouant sur leur terrain mettent une branlée aux Barandir. Arundral est le premier vrai blessé de la soirée.

  • Sonstall, habitué des réunions politiques qui partent en baston et, finalement le plus costaud du coin, en prend plein la gueule. Il se retrouve embroché avec une fourchette à gigot pendant qu'Ordhal se retrouve avec un oeil au beurre noir.
  • Visemir l'estoc, quand on met en doute sa loyauté, et son alliance avec Rautlec, prend le parti de son vieil ami. Grand philosophe, il tente d'inculquer sa vision de la vie et les bienfaits de l'enseignement traumatique aux plus récalcitrants, pour les raisonner un peu. Et quand ça ne marche pas, il distribue des coups de dague en compagnie de Rautlec.
  • Muerghold, lui, essaye de sauver les meubles, en demandant à tout le monde de se calmer, après tout, s'ils s'entretuent, comment va-t-il faire pour gagner de l'argent ? Hein ? Il serait plus raisonnable de réfléchir à son intérêt avant tout.
  • Voreg Borwyn n'en peut plus du bordel et décide de faire ce qu'il a de mieux à faire, il boude. Et, marmonnant dans sa bave balance un "Puisque c'est comme ca, je ne voterai plus".
  • Savinien Vasaride, un verre à la main, au milieu du pugilat, explique à qui veut bien l'entendre que ce ne sont que des barbares et c'est pour ca que c'est aussi compliqué de s'accorder sur quoi que ce soit. Mais comme d'habitude, il se débrouillera et fera son beurre à la fin.
  • Durgan "Baril" se retrouve parmi ceux qui auront été blessés par les Borwyn.
  • Gilfor de Valombre, qui s'est tenu à l'écart, a fini par servir d'escorte à Ordhal et se dit qu'il n'a pas forcément envie de continuer à avoir affaire avec des gens qui se tabassent pendant des réunions diplomatiques.
  • Sonstall, toujours embroché, se fait ramasser par Brendeline et lui avoue à quel point elle lui a manqué toutes ses années. Les deux Barandir sortent, escortés par la garde, dont un des soldats ne peut s'empêcher d'expliquer à Brendeline à quel point il en a marre des Endilans, c'est toujours le bordel avec eux, entre ses potes morts à Dunwaeld, et le reste, dès qu'ils sont là ca finit n'importe comment. Pendant ce temps et soutenant son père, la diplomate Endilan considère l'option de complètement pourrir l'opération de Muerghold en disant à son père de prendre les rennes et dégager les Borwyn de l'équation. Mais, prise d'un relent de conscience décide de ne pas soutenir le raid, même en parole. Elle préfère donc utiliser la faiblesse de son père pour le convaincre que l'alliance avec les Borwyn n'est qu'une perte de temps et qu'il ferait mieux de convaincre sa famille de la rompre.

Dernières préparations avant le combat final

Après la réussite de l'anniversaire de Papy Voreg, les Endilans se sont concentrés sur la difficile mission de contrer les actions d'Ordhal Barandir.

Brendeline et Alenn se sont rendus chez Rénoire Caldoran, qui se trouvait très surpris de la nouvelle renommée du Barde, dont tous les ondrènes ont fait les louanges. Brendeline en a profité pour le prévenir que Tjall comptait truquer la compétition de Bourle, à l'avantage de Colbin Caldoran, s'assurant son départ pour Valmire.

Colbin était tellement furieux qu'on touche à la sacro-sainte compétition de Bourle qu'il est allé voir Rénoire pour que, pour une fois, ils préparent ensemble le Conclave. Visiblement prêt à faire payer aux Borwyn et surtout à Tjall, cet affront.

Shurya, de son côté à contacté la Cours des Marauds pour savoir si le vote de leurs représentants étaient assurés. Vlodomir Piastre semble assuré, mais Oleg "Martel" devait nécessiter d'être quelque peu secoué et Hamilkar a prévenu qu'il pourrait ne pas être en état de voter si c'était le cas.

Gilfor de Valombre qui été assez dépité du comportement de ses alliés à l'anniversaire se laissa convaincre contre la promesse de l'épargner de la rage de Colbin Caldoran, de son vote. Il préviendra toutefois les Montagnards, pour ne pas se griller auprès d'eux et d'Arund le Taureau.

La voix de Durgan Baril, sera achetée après d'âpres négociations, contre 2000L de bière, qui devront être répartis entre la Légation Arochaise et la Marche des Lacs.


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  1. C'est un mot kerdan qui signifie que ça va faire chier...
  2. Suite à l'accord conclu entre elles, les Lamùshandri et les Pratsumri lors du mariage d'Adira Pratesh.

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