30) "L'Absent" : Différence entre versions

De Marches du Nord
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(Le Duel)
(Une nuit de révélations et de mystères)
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Rapidement réveillée, un peu nourrie et abreuvée, la vieille femme se met rapidement à parler aux Talendans. Son récit, incohérent, haché, terrifiant, fini par faire le tableau d’un village livré à un Maître.
 
Rapidement réveillée, un peu nourrie et abreuvée, la vieille femme se met rapidement à parler aux Talendans. Son récit, incohérent, haché, terrifiant, fini par faire le tableau d’un village livré à un Maître.
  
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'''A compléter'''
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===Conclusions et résolutions===
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A l’aube, les Talendans s’accordent sur une interprétation du récit de Bethana. Soashna, coincée dans le corps d’Andréas, cherche à en sortir mais ne dispose pas des connaissances nécessaires. Pendant des huitaines, à Runegard, elle a expérimenté le transfert des esprits entre les corps, se servant des convives comme cobayes. Malgré ses efforts, elle n’a pas trouvé de solution et a échoué plusieurs fois à se transférer dans Bethana. Vraisemblablement, son incapacité à comprendre les propriétés de la « boule » l’empêche de progresser. L’intimité forcée, la vénération des convives lui ont pesé de plus en plus avec le temps. Quand sa favorite n’a rien trouvé de mieux que de s’arracher les yeux, rendant son corps inutilisable sans le vouloir, Soashna a abandonné le village à son sort.
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Elle devrait se mettre à la recherche des connaissances qui lui manquent. Dans la région, il n’y a guère de spécialistes ou de bibliothèques qui pourraient la renseigner : Aroche, l’abbaye d’Hellerune et la Bibliothèque impériale de Salviane. Pour les Talendans, Aroche parait peu probable, la sorcière y ayant trop d’ennemis. Reste Salviane, qui suppose de passer par le Pont-aux-Ours, à une journée de cheval, ou Hellerune, qui suppose de revenir à Valmire.<br>Tharcem et Brume-des-Loups montent en selle, espérant trouver des traces à quelques heures de cheval. L’un comme l’autre paraissent soulagés de quitter les environs du village.<br>Les reste de la troupe se résout à approcher les « convives » abandonnés. D’un commun accord, les laisser à leur rituel n’a pas paru possible – ni même les passer au fil de l’épée pour abréger leurs souffrances. Dario, à force d’effort, réussit à convaincre Bethane que le Maître l’attendrait à Valmire. Il entre dans le village avec elle, rassemble les fous, en emmène certains à la rivière pour les décrasser.<br>De son côté, Herle s’éloigne du village pour interpeller les guetteurs kormes. Après quelques hésitations sur la légitimité du dialogue, quelques remarques sur le Hagad et les lances de défis, ceux-ci acceptent de confier une barque à Herle. A son retour, il retrouve Dario et les mercenaires qui fabriquent des travois. Au bout de plusieurs heures d’effort, les Talendans disposent de moyens de transports pour une partie des victimes de Soashna.
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Tharcem et Brume-des-Loups ne trouvent aucune trace à l’embarcadère. Les Kormes sont passés par là et il n’y a pas âme qui vive pour les renseigner. Peu motivés à l’idée de s’occuper des fous, ils décident de pousser jusqu’au Pont-aux-Ours. La nuit approche quand ils en voient les lumières.<br> A Runegard, un lent convoi s’ébranle vers Valmire. Le rythme est terriblement lent. Herle et Dario regardent avec inquiétude la nuit tombé alors que moins de la moitié du trajet a été couvert.
  
  

Version du 19 avril 2018 à 10:46

Huitaine croissante du mois des Chasses de l'an 37, à la recherche d'Andréas "Odran"

PROTAGONISTES


Le Prisonnier

arrivée à Aroche, négociation avec Oriane de Lorse (ivoire !), libération de Tharcem

A leur arrivée dans le port d'Aroche Dario et Herle découvre sur les quais un comité d'accueil, Danila Mélanoline et **** ont en effet de nombreuse nouvelles. Tharcem est toujours emprisonné mais surtout la date de l'éxécution a été choisie ... il reste peu de temps. Devant l'urgence de la situation Herle et Dario se rendent immédiatement au manoir des gardes lunes a pied Danila les accompagnent sur la route afin de les informer des nouveautés. Entre autre le capitaine Anvarel incapable d’arrêter la "chanson qui tue" serai sur la sellette. Alastor de Gardes-Lunes accueille nos deux héros et ne cache pas son inquiétude certes mais surtout son agacement concernant la situation (non mais quelle andouille l'entend t'ont grommeler notamment).

discussion dans les geôles


Dario propose de négocier avec Oriane de Lorse une livraison d'ivoire en échange de la libération de Tharcem. Les talendans on en effet récupéré de leur expédition dans le nord de l'ivoire. Les liam lon ont accepté de commercé des défenses déjà anciennes, parfois déjà à moitié sculptées, et d'autre simplement "collectée au dernier printemps"


No-Man's-Land

  • le groupe part en direction de Valmire et rencontre Brume-des-Loups
  • bivouac avec les Kormes
  • le relais incendié et les enfants dans le bac
  • Heymdal l'Émacié → duel avec Herle pour les épées
  • Tharcem, Dario, Gerlandh, Hottwald et le Molosse cpntinue leur route

Le Duel

La nage dans l’eau froide et un enchaînement de préoccupations bassement pratiques avaient eu raison de la mauvaise humeur (et de la gueule de bois) d’Herle. Devant les enfants, il faisait même l’effort d’être agréable. Un demi sourire et une caresse sur les cheveux d’une gamine avait apparemment suffit à rassurer les orphelins.
Mais son humeur repartit au noir en posant le pied sur la berge. Au milieu de l’escadron de cavalerie se tenaient deux silhouettes bien connues : Heymdal "l'Émacié" et son Molosse. Heymdal se dirigea droit sur Herle dès que leurs regards se croisèrent. Alors que le défroqué se rhabillait, son lointain cousin lui demanda la faveur d’un entretien « privé ».

Herle et Heymdal se sont alors éloigné du gros de la troupe, non sans quelques regards inquiets de la part de Dario. Passé les politesses d’usages, réduites à leur plus simple expression, l’Emacié en vient directement au fait : il voulait l’épée d’Herle. Tout simplement.
Depuis leur première rencontre à Tal Endhil, les deux hommes savaient que leurs lames faisaient partie d’une même paire très ancienne. Si l’intérêt d’Heymdal avait déjà été piqué à l’époque, il n’avait pas montré de convoitise pour l’arme de son cadet. Sa demande était donc surprenante, et il prit le temps de l’expliquer devant l’air hostile d’Herle.
Sortant son glaive du fourreau, Heymdal montra à son cousin la fine couche de sang frais qui recouvrait la lame. Un sang rouge, luisant, comme venu d’un blessure fraîche. Le chasseur de sorcier expliqua alors que le sang était celui de Soashna - qu’il était resté frais depuis que le glaive avait tranché la tête de la sorcière. Aucun traitement n’avait pu en venir à bout. Plus grave aux yeux d’Heymdal, la malédiction tombée sur son épée lui avait fait perdre sa qualité première. En effet, il apprit à Herle que le glaive pouvait détecter les sorciers au loin. L’arme était ordinairement attirée par la sorcellerie, et il suffisait à son propriétaire de la placer sur une planche dans un baquet d’eau pour avoir une direction approximative à suivre. Mais depuis le combat dans les marécage du lac Deuxième, le glaive semblait ne vouloir indiquer que des directions fantaisistes... qui mettaient Heymdal sur les traces des Talendans. Dans ces conditions, impossible pour lui de remplir son contrat et de capturer ou d’exécuter le barde secret.
C’est pour cela que l’épée d’Herle lui devenait indispensable. Il lui fallait une arme fonctionnelle - et peut-être, grâce aux liens entre les deux lames, un moyen de lever la malédiction.
Herle compatit - mais ne céda pas. Heymdal abandonna vite la proposition d’achat pour des arguments moraux - sans succès. Il fit ensuite appel à l’héritage des comte de Rordame « que ceux-ci pourraient reprendre » - toujours sans succès.
Enfin, il passa aux menaces : révéler ce qu’il savait sur Andréas et faire émettre un avis de recherche dans la Marche des Lisières. Herle encaissa le coup mais resta impassible. Heymdal poussa alors plus loin en évoquant l’héritage de Mérane, le financement de l’ambassade et des activités de la fiancée d’Herle.

Celui-ci fut surpris. Ce n’était pas dans les manières de son cousin, pas dans son code, de s’en prendre ainsi à des « civils ». Il réalisa que toutes ces menaces, en fin de compte, n’étaient que des formules creuses pour amener Herle à ce que voulait Heymdal sans doute depuis le début : un duel.
Les gants du Défroqué fouettèrent le visage du vieux chasseur de sorcier. Impassible, il accepta le défi. Les deux hommes s’entendirent rapidement sur les conditions : un combat au premier sang, selon la tradition ondrène, sans témoin, dont l’enjeu serait l’affront fait à Mérane - mais dont la récompense serait les épées.
Le capitaine de l’escadron ne put qu’accepter le duel de mauvaise grâce. Il exigea cependant que deux de ses jeunes soldats, nobles eux-mêmes, assistent au combat. Dario d’un côté, Thorom de l’autre, protestèrent brièvement avant de céder à le demande des combattants. Les Talendans et Thorom partiraient sans attendre pour Valmire.
Une colline légèrement en surplomb du fleuve fut choisie pour le duel, où les adversaires tracèrent rapidement un cercle en fauchant l’herbe haute. Les deux jeunes cavaliers furent expédiés à quelques cinquante pas de là.

Heymdal et Herle se préparèrent. Le premier sortit ses deux lames, le second raffermit la prise sur son bouclier aux armes de Tal Endhil. Le duel commença. En vieux guerriers [chacun capable de miser 16 pions d’énergie + 4 pions de bonus dus aux armes], les deux hommes s’observèrent longuement en tournant, cherchant une faille, une indication. Herle avait déjà vu combattre Heymdal, un léger avantage. Mais celui-ci avait voulu le duel, l’avait anticipé. Chacun cherchait le défaut de l’autre sans parvenir. [Le premier round s’est limité à un duel d’observation, un jet attaque/défense pour obtenir des informations et ne pas en donner, qui n’a rien produit.]
Heymdal passa à l’attaque sans prévenir. Une rapide fente en avant réduit l’espace le séparant d’Herle. Mais ce dernier, plus jeune, le pris de vitesse. La grande épée bâtarde surgit de derrière le bouclier pour venir viser l’épaule de l’Emacié. Heymdal n’eut que le temps de remonter ses armes pour parer le coup de justesse, sans y parvenir tout à fait. Son cuir suffit néanmoins à lui éviter une première blessure.
[Herle a utilisé un pion en initiative, obtenant la priorité et obligeant Heymdal à répartir à nouveau sa mise. L’attaque est passée de 1 (après bonus d’arme et armure).]
Encore sous le choc de ce premier coup, Heymdal ne put se remettre en position à temps pour parer le deuxième. L’épée d’Herle entra lourdement dans sa cuisse, déchirant le cuir et la chair.
[La première attaque d’Herle (et la défense) ayant coûté tous ses pions à Heymdal, Herle a pu répartir ses 3 pions restants pour refaire une attaque sans que son adversaire ne puisse miser.]
Les deux hommes reculèrent. Encore en garde, Herle attendait la décision de son cousin. La coutume ondrène permet de poursuivre le duel à mort s’il le faut. Il espérait que ce ne serait pas la décision de l’Emacié. Ce dernier, appuyé sur sa jambe valide, les lames prêtes, semblait hésiter.

Un puissant soupir sortit de la bouche du chasseur de sorcière. Il était trop expérimenté pour ne pas savoir que la large blessure de sa cuisse ne lui laissait guère de chance face à un Herle indemne. Mais perdre ce duel, perdre son glaive, c’était échouer à mettre la main sur le barde secret. La mort ou le déshonneur, le dilemme était simple. Herle aurait juré que son cousin allait choisir de mourir sous sa lame. Il mit donc un instant à réagir quand Heymdal rengaina ses lames. Un simple regard de celui-ci le dissuada de lui porter secours.

Heymdal déboucla rapidement son ceinturon. Sans cérémonie, presque sans paroles, il remit le glaive et son fourreau à Herle. Refusant l’aide inquiète d’un des jeunes gens, il se hissa sur son cheval avec une grimace. Lentement, il mit sa monture sur la route d’Aroche.
Herle regarda son cousin s’éloigner. Il était presque triste en voyant la silhouette d’un homme aux épaules basses, que les années semblaient avoir rattrapé d’un coup. Le poids du glaive à sa ceinture, le soulagement d’être entier, la satisfaction d’avoir vaincu un des meilleurs épéistes de la région, d’avoir réalisé la demande de la Dame Blanche, tout cela semblait assez vain pour l’heure.

Avalant une grande gorgée de vin, Herle se hissa en selle. Poussant son cheval, trempé par la pluie, épuisé par le combat, il ne réussit pas à arriver à Valmire avant la tombée de la nuit.
Il lui fallut faire état de son grade et de sa mauvaise humeur pour entrer dans la ville. A peine la porte passée, Torom s’enquit de son maître. Impossible en revanche de mettre la main sur les Talendans. Epuisé, Herle ne chercha guère ses compagnons. Bien accueilli à la Tête du Roi, il s’écroula sur une paillasse.

Valmire

  • Aymeric et Louisette
  • Mardorahn
  • La chapelle

Runegard

Le village des fous

Brume-des-Loups rejoint les Talendans à la sortie de Valmire. Elle même a appris l’existence d’un village que les Kormes eux-mêmes évitent : un lieu étrange, peuplé de vieillards nus et agressifs, sans vraiment d’intérêt stratégique. Le voyage dans le no-man’s-land est rapide et sans histoire. Malgré l’absence des Kormes, partis pour l’Escarpe, personne ne se risque bien loin des remparts.

Une bonne demi-journée de cheval plus tard, la troupe arrive en vue du village de Runegard. Les Talendans mettent pied à terre sur une colline à l’orée de la forêt, à une bonne demie lieue des maisons. De là, il aurait l’air aussi abandonnée que d’autres. Les maisons semblent en partie en ruine, les champs et les labours sont en friche. Le soir tombant ne permet guère d’en voir plus. Une odeur putride est brièvement apportée par la brise. Guerland fait remarquer que des squelettes de petits animaux, des écureuils, des fouines, des belettes… mais surtout des chats sont disposés sur le sol et dans les arbres.

Dans le crépuscule, personne ne peut en revanche manquer le menhir et le feu de joie qui illumine le centre du village. Des ombres maladroites semblent danser autour, se coller les uns aux autres, traîner du combustible vers le brasier.

Bethana

Tharcem et Brume-des-Loups se glissent dans les champs abandonnés. Personne ne remarque leur approche. Tapis à proximité du feu, ils observent avec angoisse une orgie – mais pas une orgie joyeuse, une orgie sinistre. Les convives sont âgés, maladroits, affaiblis. Certains sont blessés, tous semblent obsédés par la nécessité d’alimenter le feu, de toucher le menhir et surtout de baiser.

Les deux éclaireurs, mal à l’aise, constatent rapidement que les maisons ont été vidées de leur contenu, de leurs portes, de leurs fenêtre. En bref, tout ce qui pouvait brûler a été utilisé pour maintenir le feu de joie aux pieds du menhir. Une seule maison n’a apparemment pas été touchée. En y entrant, Tharcem et Brume-des-Loups découvrent les restes d’un lupanar. L’odeur de stupre, de transpiration, les restes d’encens les prend à la gorge. Des tentures, des coussins, ou ce qui l’en reste, jonchent le sol. En dessous, des gravures profondes forment un dessin et des caractères étranges (plus tard, Herle les identifiera comme des lettres fenrhi). De l’argent a été coulé dans les gravures. D’autres glyphes marquent les seuils et les fenêtres.

Dans un coin, les éclaireurs repèrent une forme humaine. Une vieille femme semble s’acharner maladroitement à rallumer des bougies déjà bien consumées. Elle ne réagit pas à leur présence mais se débat dès que Tharcem pose la main sur elle. Le guerrier se rend rapidement compte qu’il ne pourra pas déplacer la femme sans la bâillonner et la ligoter. Couvert par Brume-des-Loups, il jette sa prisonnière sur son épaule, surpris par son poids si faible. Avec plus de questions que de réponses, les éclaireurs se replient dans la nuit.

Une nuit de révélations et de mystères

Rapidement réveillée, un peu nourrie et abreuvée, la vieille femme se met rapidement à parler aux Talendans. Son récit, incohérent, haché, terrifiant, fini par faire le tableau d’un village livré à un Maître.

A compléter

Conclusions et résolutions

A l’aube, les Talendans s’accordent sur une interprétation du récit de Bethana. Soashna, coincée dans le corps d’Andréas, cherche à en sortir mais ne dispose pas des connaissances nécessaires. Pendant des huitaines, à Runegard, elle a expérimenté le transfert des esprits entre les corps, se servant des convives comme cobayes. Malgré ses efforts, elle n’a pas trouvé de solution et a échoué plusieurs fois à se transférer dans Bethana. Vraisemblablement, son incapacité à comprendre les propriétés de la « boule » l’empêche de progresser. L’intimité forcée, la vénération des convives lui ont pesé de plus en plus avec le temps. Quand sa favorite n’a rien trouvé de mieux que de s’arracher les yeux, rendant son corps inutilisable sans le vouloir, Soashna a abandonné le village à son sort.

Elle devrait se mettre à la recherche des connaissances qui lui manquent. Dans la région, il n’y a guère de spécialistes ou de bibliothèques qui pourraient la renseigner : Aroche, l’abbaye d’Hellerune et la Bibliothèque impériale de Salviane. Pour les Talendans, Aroche parait peu probable, la sorcière y ayant trop d’ennemis. Reste Salviane, qui suppose de passer par le Pont-aux-Ours, à une journée de cheval, ou Hellerune, qui suppose de revenir à Valmire.
Tharcem et Brume-des-Loups montent en selle, espérant trouver des traces à quelques heures de cheval. L’un comme l’autre paraissent soulagés de quitter les environs du village.
Les reste de la troupe se résout à approcher les « convives » abandonnés. D’un commun accord, les laisser à leur rituel n’a pas paru possible – ni même les passer au fil de l’épée pour abréger leurs souffrances. Dario, à force d’effort, réussit à convaincre Bethane que le Maître l’attendrait à Valmire. Il entre dans le village avec elle, rassemble les fous, en emmène certains à la rivière pour les décrasser.
De son côté, Herle s’éloigne du village pour interpeller les guetteurs kormes. Après quelques hésitations sur la légitimité du dialogue, quelques remarques sur le Hagad et les lances de défis, ceux-ci acceptent de confier une barque à Herle. A son retour, il retrouve Dario et les mercenaires qui fabriquent des travois. Au bout de plusieurs heures d’effort, les Talendans disposent de moyens de transports pour une partie des victimes de Soashna.

Tharcem et Brume-des-Loups ne trouvent aucune trace à l’embarcadère. Les Kormes sont passés par là et il n’y a pas âme qui vive pour les renseigner. Peu motivés à l’idée de s’occuper des fous, ils décident de pousser jusqu’au Pont-aux-Ours. La nuit approche quand ils en voient les lumières.
A Runegard, un lent convoi s’ébranle vers Valmire. Le rythme est terriblement lent. Herle et Dario regardent avec inquiétude la nuit tombé alors que moins de la moitié du trajet a été couvert.



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