Pointe d'Arenzio

De Marches du Nord
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Tout au nord-est des Îles Shilorken existe une île rocheuse terriblement déchiquetée, comme un groupe de récifs figés en pleine bataille contre le Golfe Cinglant : les Emishen l'appelle poétiquement "la Dernière Bête". Et tout au nord de cette île se trouve un piton rocheux, presque une corne, hérissée de grandes écailles de pierre qui se couvre ou se découvrent avec les marées : la Pointe d'Arenzio.
Et ce cap si dangereux est ainsi nommé en hommage à Arenzio Sotorine, un explorateur kerdan de jadis dont la nef, la légendaire Frontosa, aurait coulé corps et biens dans ces eaux traîtresses, alors qu'elle quittait les Baies Jumelles, ses cales remplies de trésors...

Doubler la Pointe

Les Îles Shilorken ("la Colère du Vent") sont assez compliquée à doubler : de violentes rafales y soufflent presque en permanence, souvent doublées de brusques tempêtes... Si on croise le rivage de trop près, on prend donc le risque de s'échouer sur les brisants et les récifs qui sont légions autour de la Pointe d'Arenzio, mais si on passe trop au large, on risque d'être entraîné par les courants vers l'intérieur du Golfe et son tourbillon permanent.

Heureusement pour eux, les navigateurs de la famille Sotorine connaissent une méthode presque sûre pour franchir ce dangereux passage...

Réservé aux PJ "Sotorine".


Comme il n'y a pas de mouillage sûr dans le secteur (sauf chez les Oloden, mais les Sotorine n'y sont qu'à moitié les bienvenus), on ne peut pas non plus s'ancrer en attendant que les grains passent. Le seul moyen de s'en sortir consiste alors à surveiller très attentivement la mer en sortant du Détroit des Griffes :

  • s'il y a tempête, on fait un détour par le nord-ouest avant de piquer sud-sud-est pour se mettre dans le courant en réduisant la voilure et on se laisse porter en minutant précisément le moment de déployer toute la voile pour être repoussé vers la côte (si tout se passe bien, on est très secoués mais on ne prend pas le risque de s'approcher des îles),
  • inversement, si le vent est plus calme, il sera insuffisant pour compenser l'attraction du tourbillon au large et on doit alors serrer au plus près des récifs sans se drosser.

Et si le vent forcit pendant qu'on passe... on est dans la merde. Alors il faut être sûr de son coup avant de se lancer. À cause des remous dus aux marées, on évite de passer près vers midi, par contre.