Kal Romlan Onei'llon

De Marches du Nord
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Kal Romlan Onei'llon ("Sommeil-comme-une-vague-profonde") est un chaman de la tribu des Del'Ranan, du clan des Pan'lohanan.

C'est un homme aux traits fins, qui ne laissent pas de doute sur ses origines mélangées. Sous ses longs cheveux blancs brillent deux yeux bridés qui errent souvent dans le vague. Son visage est ridé et souriant. Il tient sa petite taille de sa mère semi, et sa très belle bedaine de son père. Onei'llon adore manger. C’est probablement son activité favorite avec le sommeil… mais pour ça il a quelques raisons.

Onei'llon est un chaman qui a une exceptionnelle perception des rêves. De toute la tribu, c’est celui qui a ressenti la vision le plus précisément. Au cours des débats sur l’interprétation de celle-ci, il s’est fait l’avocat d’une obéissance immédiate au présage, pour tout le monde : une transhumance qui a fait hésiter la tribu. Dès lors, il s’est porté volontaire pour diriger le petit groupe chargé de partir vers l’ouest. Sa présence garantit (autant que possible) qu’un nouveau présage ne sera pas ignoré par le petit groupe. Il pourra aussi envoyer quelques informations, par les rêves, à la tribu restée en arrière.

Plume-d'Aigrette, la vieille épouse de Romlan Onei'llon, s'est prise d'affection pour Kan'Shethan durant son noviciat, au point de devenir une sorte de grand-mère de substitution (le couple n'avait qu'un fils, mort dans l'attaque des Semi il y a 20 ans, et n'ont jamais eu d'autre enfant).

Depuis des années, la vieille s'use les yeux sur son éternelle tapisserie commencée avant la naissance du novice.
Haute comme un enfant, longue de peut-être 100 ou 150m (elle n'a pas été entièrement déployée depuis un moment) elle raconte l'histoire des Del'Ranan depuis le mariage de son auteure, par des scénettes précises, des symboles élaborés et des glyphes complexes.
Plume-d'Aigrette se fait toujours décrire les événements en détails (et en couleurs), on lui raconte la vie des disparus et le nœud des amours, on lui confie la crainte des combats ou la ruse d'une grande chasse...
Parfois, les gens lui apportent des fils colorés ou de la teinture en lui demandant d'ajouter à ses annales tapissées les événements qui les ont touchés.
Elle y consacre le plus clair de son temps, elle y déverse son trop plein de peine et ses colères, elle y inscrit en petits points de couleurs ses joies et ses espoirs comme ceux de sa tribu, malgré ses mains douloureuses d'arthrite et son regard qui s'obscurcit, dans l'attente patiente de l'un ou l'autre jeune qui reprendrait l'ouvrage après elle (elle a donc essayé d'enseigner la broderie à une bonne moitié du Refuge).